Depuis trois ans, l'équipe du Ciné Lumière de Vierzon n'affiche qu'une ambition : coincer «THX fuck». Ce pirate berrichon, repéré en 2006 par les majors hollywoodiennes, leur a déjà pompé six longs métrages en filmant la projection depuis la salle. Au palmarès de ce Mozart de la capture, Spiderman III, Yes Man , le second épisode du Che de Steven Soderbergh, Walkyrie, le Jour où la Terre s'arrêta et Slumdog Millionnaire . Des vidéos évidemment destinées à alimenter les réseaux de téléchargement peer to peer.
A ce stade de l'affaire, la rancœur est ferme et tenace chez l'exploitant. «Si je le coince, je n'hésiterai pas. J'appellerai les flics et il ira en taule» , assure Jean Chenudet, le responsable des cabines de projection, qui craint pour sa place. «Un jour, à force d'être piratés, les grands distributeurs refuseront de nous louer des films. A quoi servirait alors un projectionniste sans programmation ?»
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VIERZON, envoyé spécial