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Libération

L'Icann se fait poser des extensions

par Julie Hamaïde
publié le 21 juin 2011 à 17h41
(mis à jour le 23 juin 2011 à 11h14)

Hier, l'organisme international chargé de régler les attributions de noms de domaines, l'ICANN, a fait un pas qu'il qualifie d' « historique ». Après près de six ans de négociations , il aura fallu une réunion à Singapour et un vote quasi-unanime pour ouvrir la création de nouvelles extensions génériques gTLD (extensions internet à caractère générique, formées de trois lettres et plus) aux entreprises et institutions.

Aujourd'hui, seules certaines extensions liées aux pays ou aux régions ( .fr, .ca, .it, etc) ou plus génériques (.com, .org, .net, ou encore .xxx ) sont autorisées par l'ICANN. Elles seront bientôt accompagnées d'extensions proposées par des entreprises ou des villes, telles que .facebook, .google ou .paris. Pour cela, les candidats devront déposer un dossier répondant longuement aux questions de l'organisme, entre les 12 janvier et 12 avril 2012, qui seront revues par des experts.

Cette procédure, très coûteuse –on parle de 130000 euros pour l’évaluation puis 17500 euros par an et par extension-, n’est pas ouverte aux particuliers ni aux petites entreprises. Elle s’avère être davantage une source de revenu pour l’ICANN et les professionnels des noms de domaines, tout en permettant aux grandes sociétés de changer leur façon de gérer leur présence sur internet, notamment lorsque celles-ci disposent de filiales.

Vingt-six ans après le lancement du .com, on peut déjà prédire des extensions en .tokyo, .londres, . apple ou encore .microsoft, qui ne seront lancées que fin 2013.

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