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Libération

L’administration française aime les logiciels libres

Logiciels libres et open source gagnent en popularité dans l’administration.
par Christophe GUERIT
publié le 13 juin 2007 à 19h02
(mis à jour le 14 juin 2007 à 12h25)

Tâches administratives et outils informatiques faisant bon ménage, plusieurs milliards d’euros sont investis chaque année pour acquérir les logiciels nécessaires aux services administratifs français. Parmi ceux-ci, une part grandissante de logiciels libres et open source.

Selon une étude du cabinet Markess International, menée auprès d’une centaine d’unités administratives locales et nationales, plus d’un milliard d’euros ont ainsi été dépensés en 2007 pour l’équipement en logiciels non-propriétaires. Soit plus de 15% de l’enveloppe informatique globale de 6,5 milliards, une proportion en augmentation constante ces dernières années.

«Les arguments les plus courants en faveur de ces logiciels portent sur l'absence de coût de licence, l'indépendance et l'autonomie» , explique Sylvie Chauvin, présidente de Markess International. Certains évoquent également la philosophie collaborative, «l'assistance possible grâce au recours à la communauté open source» . Mais alors où partent les centaines de millions dépensés malgré tout ? Dans les études de faisabilité puis dans les frais de formation, entre autres, préalables courants à l'implantation des logiciels non-propriétaires. Au final, ceux-ci sont utilisés à plusieurs niveaux : systèmes d'exploitation (Linux), serveurs web (Apache), bases de données (MySQL), gestion de contenus (Spip, utilisé par ailleurs pour ecrans.fr), annuaires…

«L'administration française est l'une des premières a avoir mis en avant l'open source» , poursuit Sylvie Chauvin. Mais comme elle l'a noté au cours de la deuxième édition de Paris Capitale du Libre , un événement centré sur les enjeux relatifs au logiciels libres, «on observe désormais une prise de conscience de ses potentialités à l'échelle européenne» .

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