Depuis la mort (cérébrale) de l’infâme Rubik’s Cube, on pensait en avoir fini pour de bon avec les cubes aux faces multicolores. Et c’était tant mieux. Parce que les « mais commence par placer les coins! », « hier, je l’ai fait en moins de quatre minutes », et autres inepties du genre « c’est simple, c’est une formule mathématique », ça finit par traumatiser. Surtout lorsqu'on considère l'obtention d'une seule face monochrome comme une immense victoire.

Autant dire qu'à première vue, il y avait toutes les raisons de ne pas s'attarder sur 3D Logic . Un cube, des couleurs, pas question !

Sans doute parce que les premiers niveaux sont d’une simplicité enfantine, on essaie quand même. Le but est ici de relier les carrés de couleur entre eux en passant par les cases des trois faces visibles. Rien de bien sorcier. Or, la taille du cube augmentant - et avec elle le nombre de couleurs présentes -, l’affaire se corse. Mais avec un minimum de persévérance, on y arrive. Et puis, le niveau 16. Et le retour de la malédiction du cube à couleurs. On a beau retourner le problème dans tous les sens, ça coince. On pense avoir essayé toutes les combinaisons possibles et imaginables, rien n’y fait. Il y a toujours une case qui cloche, une couleur rebelle qui ne veut pas être reliée. De quoi faire remonter à la surface l’ensemble des traumatismes de l’enfance évoqués plus haut.

Et sans qu’on sache trop pourquoi (en pleine rédaction du présent article, en l’occurrence), la solution jaillit (pour les feignasses, voir l’image). Et comme si cette résolution avait débloqué un mécanisme neuronal encore insoupçonné, les niveaux s’enchaînent. Mais il serait illusoire de crier trop vite au génie. Car douze niveaux plus tard, au 28, on retombe brutalement sur terre. Bah, le temps de mettre en ligne ce papier, et la solution viendra d’elle-même.

Par ailleurs, malgré les apparences, le Rubik's Cube bouge encore .

http://www.microgames.info/game_info.php?products_id=205