Le Web Flash Festival jouable ce week-end

Le Centre Pompidou accueille du 23 au 25 mai le festival de la création numérique francophone.
par Sébastien Delahaye
publié le 23 mai 2008 à 12h05

Pour sa septième édition, qui débute ce vendredi par une petite soirée au Delaville Café et dans la Grande Salle du Centre Pompidou, le Web Flash Festival continuera à consacrer l'art et la création numériques francophones. L'ensemble de la manifestation, qui dure tout le week-end, est gratuit (à l'exception du spectacle Signal , à 20h30 ce soir), et occupera tout le niveau -1 de Beaubourg.

Le cœur du Web Flash Festival est cette année l'exposition «Jouable». Au programme: 8 oeuvres de net art en libre consultation, qui n'ont pas été révélées pour l'instant. On connaît en revanche les cinq installations et les quatre vidéos également montrées. Côté vidéos, on pourra découvrir le documentaire 8-bit Generation de Lionel Brouet, les films Neighborhood et Newborns d' Alain Della Negra et Kaori Kinoshita , sur les Sims et Second Life , et un épisode de la série documentaire Les yeux dans l'écran de Guillaume Albert et Julien Gaurichon. Pour compléter, on retrouvera la conférence d' Eric Viennot , auteur des jeux In Memoriam , lors du Web Flash Festival précédent.

Parmi les installations, DotRed (labellisé d'un peu attirant «premier jeu social web 2.0» ), projet de David Guez visant à financer des associations humanitaires via l'achat de briques dans un Paris virtuel. Terre@Terre , présenté par l'Ecole des Beaux-Arts de Paris, est une «mise en abîme du dispositif de contrôle cartographique que propose Google Earth» . A voir également, une installation ( Camping Station ) du collectif Dardex-Mort2Faim , le projet Contemplation de Quarti D Artist, qui jouera avec téléphones portables et Bluetooth, et My VJ is a dancer (par Marion Stapf, Rémi Vincent, Matthieu Colle et Kevin Levain), qui proposera de créer ses mix avec des Wiimotes. L'exposition sera accompagnée le samedi par la performance WebJam , production sur huit heures par quinze professionnels (développeurs, graphistes...), et le dimanche par un Cadavre exquis de code , où quatre programmeurs se serviront du langage Processing pour créer en six heures une oeuvre esthétique.

Comme chaque année, le festival accueillera également des conférences. On notera la conférence Génération de son par Andre Michelle, le samedi à 15h, et celle de l'artiste Quasimondo le dimanche à 16h30. Celles, également, d' Etienne Mineur , sur La petite histoire du jeu vidéo , le samedi à 15h15, du collectif Microtruc sur la réalité augmentée et les QR codes, le dimanche à 14h15. Les développeurs et graphistes pourront s'intéresser aux conférences d'Adobe («Le futur de Flash», samedi à 15h15) et de Microsoft («Silverlight 2», le lendemain même heure), tandis qu'on pourra jeter un œil curieux sur la présentation par Motion Twin (deux fois lauréat du festival en 2006 et 2007) de Miniville, son pénible jeu viral.

Les films seront également à l'honneur, avec de multiples projections: des machinimas (avec, comme l'an dernier, carte blanche à Isabelle Arvers), un florilège du Pocket Films Festival, une sélection de films des années précédentes et de nombreux films d'animation de fin d'études. Le Web Flash Festival se terminera par une soirée de clôture (inscription nécessaire sur le site ), avec une remise des prix.

Lire les réactions à cet article.

Pour aller plus loin :

Dans la même rubrique

Les plus lus