Raconter la vie quotidienne à Gaza et Sderot, «la vie malgré tout» des habitants de ces deux villes situées de chaque côté de la frontière entre Palestine et Israël. Lancé fin octobre par Arte, le web-documentaire Gaza/Sderot suit ainsi, pour plusieurs semaines, une douzaine de personnages (un épicier, un ambulancier, une coiffeuse, etc.) avec le parti pris de la proximité, de la rapidité et de la synchronicité. Les vidéos sont en effet tournées le même jour dans les deux villes, puis très rapidement diffusées. Déjà six épisodes sont visibles en ligne.
«Nous mettons en parallèle et sur le même plan, 2 villes. Les habitants de ces deux villes si proches et si éloignés les uns des autres. Frères ennemis et inséparables, liés par le destin de cette région. Pour essayer de les faire parler, de se raconter côte à côte. Parce que la banalité du quotidien dit plus que tout de la dureté de ce qui se vit» peut-on lire dans la présentation du projet.
Très fluide et intuitive, l'interface prolonge ce principe de mise en parallèle, de dialogue entre deux tranches de vie. L'écran est ainsi divisé en deux zones, à gauche la palestinienne Gaza, à droite l'israélienne Sderot. La navigation peut se faire ensuite par quatre entrées : par temps (sélection d'une journée), par gens (Ahmed, le professeur de kung-fu, Avi, le musicien, etc.), par lieux ( via des mash-up de Google permettant de découvrir la géographie et typographie des deux zones), et enfin par thèmes : armée, famille, roquettes kassam, etc. Chaque vidéo, de deux minutes (parfois un peu frustrant) peut être commentée et partagée (embedded).
Disponible en cinq langues (français, anglais, allemand, arabe et hébreu), le programme a été réalisé pour l'unité «Actualité, géopolitique et société» d'Arte.
DR
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