Dans l'entourage de la ministre de la Culture Christine Albanel, on explique que le rejet du texte est le résultat d'une «commedia dell'arte pathétique» , un véritable «piège» mis en place par l'opposition socialiste pour faire échouer l'adoption de la loi Création et Internet par l'Assemblée Nationale. «15 socialistes se sont planqués dans un couloir et ont débarqué au dernier moment dans l'hémicycle, en surnombre. Il n'y a pas eu de défection du côté de la majorité, assure-t-on, et les socialistes sont bien conscients du côté pitoyable de la manœuvre» .
Et après? «Le texte va repartir en navette à partir de la rentrée parlementaire, le 27 avril, poursuit-on dans l'entourage de Christine Albanel. D'abord au sénat où l'on espère qu'une journée suffira puis à l'Assemblée Nationale où ce sera plus long et compliqué» . Outre la difficulté de s'insérer à nouveau dans le très embouteillé calendrier parlementaire, le gouvernement devra donc affronter un nouveau débat à l'Assemblée dont il se serait bien passé.
«L'effet médiatique est désastreux, reconnaît-on, ça va prendre plus de temps que prévu mais on continue» .
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