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Téléphonie mobile : bientôt la fin des îles limitées ?

publié le 3 février 2012 à 14h37
(mis à jour le 3 février 2012 à 14h58)

Une réunion avec les opérateurs de téléphonie mobile aura lieu vendredi prochain au ministère de l'Industrie afin de trouver des solutions aux tarifs pratiqués dans les territoires d'Outre-Mer, beaucoup plus élevés qu'en métropole.

La ministre de l'Outre-mer, Marie-Luce Penchard, a indiqué que cette réunion vise à «trouver des tarifs acceptables» , parlant de la nécessité «d'arriver à établir un partenariat» avec les opérateurs. «Les ultramarins vivent très mal» cette situation, a-t-elle insisté.

Il y a un mois, le délégué interministériel pour l'égalité des chances des Français d'outre-mer, Claudy Siar, avait saisi pour avis l'Autorité de la concurrence à propos de la politique tarifaire «discriminatoire» menée par les opérateurs entre les outre-mer et la métropole : «Selon où l'on réside, les opérateurs proposent des forfaits Métropole/International, Dom/Europe, Dom/International. Chez certains opérateurs le coût d'un appel dans les Dom est identique à celui d'un appel en Belgique. Chez d'autres, l'appel vers les Dom est facturé plus cher que celui vers les USA, le Brésil ou Madagascar.»

La cherté des forfaits téléphoniques pour les ultramarins, qui ont souvent de la famille ou des amis dans les Dom ou en métropole, avait été l'un des sujets de mécontentement mis en exergue lors de la grave crise sociale de 2009.

Selon les chiffres publiés hier par l'Acerp (autorité de régulation des télécoms), 2,65 millions de cartes SIM étaient en circulation dans les DOM (Martinique, Guadeloupe, Guyane, La Réunion et Mayotte), ainsi qu'à Saint-Martin, Saint-Barthélémy, Saint-Pierre et Miquelon à la fin décembre 2011, en croissance de 6,3% en glissement annuel.

En moyenne, chaque abonné envoie 157 SMS par mois, selon l'Arcep.

(source AFP)

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