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Trailer est-il ? The Hangover, Pandorum, Pumaman...

...FAQ about time travel, Monsters from the ID et The Burrowers : la sélection hebdo de bandes annonces par Ecrans.fr
par Alexandre Hervaud
publié le 9 mars 2009 à 16h31

Tous les lundis, dans Trailer est-il ? , Ecrans.fr vous propose une sélection de bandes-annonces diverses et (a)variées : grosses machines, séries Z, raretés et plus encore...

Age tendre et gueule de bois

L'alcool, c'est mal. Roselyne B. l'a bien fait comprendre en signant la fin des open-bars. Les médias en profitent et font leur choux gras à grand coup de reportages alarmistes ( Zone Interdite , hier) sur les jeunes et la bibine. Dans un tel contexte, The Hangover (la gueule de bois, en VF) pourrait être l'ultime pièce à conviction sur la dangerosité de l'alcool. Mais bizarrement, venant de Todd Philipps ( Road Trip, Starsky & Hutch ), avec un casting pareil (Ed Helms, aka Andy Bernard, le fou chantant de The Office version US et Mike Tyson en guest star), The Hangover s'annonce surtout comme une poilade trash, du style Very Bad Things mais en drôle.

Time after time

Quand la BBC et HBO s'associent, le résultat est rarement mauvais (pour la télé, Rome est un bon exemple). FAQ about time travel (un titre qui sonne comme du Douglas Adams, miam) suit les mésaventures de trois potes désœuvrés (présentés comme " deux geeks et un cynique ") dont l'un est interprété par Chris O'Dowd ( IT Crowd ). Un soir de beuverie au pub, une time traveller (Anna Farris, dont la carrière est une preuve qu'on peut survivre aux Scary Movie ) les abordent, et les choses commencent à déraper. Le film est vendu comme un mix entre Dr Who et Shaun of the Dead , et pour une fois, l'appellation a des chances d'être méritée.

Passe ton bac SF d'abord !

Le documentaire Monsters from the ID traite du désintérêt grandissant des jeunes américains pour les domaines scientifiques. Un désintérêt qui pourrait porter de graves préjudices à Obamaland en termes économiques puisque la recherche est évidemment une source potentielle de profits (mais d'abord de savoir, bien sûr). La thèse du documentaire de David Gargani, ponctué d'extraits de longs métrages comme Planète Interdite et Des Monstres attaquent la ville , semble être que les films de science-fiction des années 50 ont éveillé de nombreuses vocations scientifiques. Une autre pourrait être : Roland Emmerich rend con.

Le bon, la brute et les mutants

Présenté en ouverture du dernier festival de Gérardmer, The Burrowers est un long métrage réalisé par J.T. Petty, appartenant au genre peu commun du western fantastique. L'action se déroule dans le Dakota, en 1879. Une bande de pionniers part à la recherche d'habitants mystérieusement disparus. Suspectant dans un premier temps les Indiens d'être la cause de ces enlèvements, ils ne tardent pas à réaliser que la menace est bien plus dangereuse, bestiale, et sous-terrain. Quand J.T. Petty (je n'étais pas grand, pardon) mixe Deadwood avec The Descent , le résultat s'annonce sauvage, barbare et flippant.

Ohé, ohé, capitaine abandonné

Pandorum , réalisé par l'allemand Christian Alvart (le très bon Antibodies , réponse germanique au Silence des Agneaux ), nous propose de suivre Dennis Quaid et un sosie de François Bégaudeau entre les murs d'un vaisseau spatial. Les deux coéquipiers d'infortune sont amnésiques complets : aucun souvenir de leur identité ni de leur mission. Et parce qu'un film de science fiction concocté par les producteurs de Resident Evil serait vite chiant avec uniquement deux acteurs en huis clos, il s'avère que nos deux braves hommes ne sont pas seuls. Le trailer évoque des souvenirs plus ou moins agréables de space opera fantastique ( Event Horizon, Alien, Dante 01 ). Vu le CV du réalisateur, on tient là peut-être une petite perle de série B bien fichue.

Bonus : Les griffes de l'ennui

"The Pumaman...The Pumaman... The Pumaman..." Visiblement, le concepteur de la bande annonce de ce nanar savoureux était persuadé de l'efficacité du matraquage auditif. Hélas, ce qui peut fonctionner sur les plus faibles avec Christophe Maé et Bénabar ne marche pas forcément avec les films, puisque cette production italienne signée Alberto de Martino n'a pas eu le succès escompté... D'après Wikipedia , «le film est unanimement considéré comme incohérent et agité» . Ceci explique cela.

Précédemment, dans Trailer est-il ? :

_ - SexyKiller, Adventureland, War Machine, Mutant Chronicles, Ink, Big Man Japan

_ - Lesbian Vampire Killers, La Vague, Funny People, The Boat that rocked, Goodbye Uncle Tom et La Personne aux deux personnes

_ - Infestation, The people vs George Lucas, Observe and Report, Rat Scratch Fever et 500 days of Summer

_ - Land of the Lost, Chocolate, Best Worst Movie, Dark Island, Little Dizzle et Terminus

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