Il y a par exemple une étude de Nina Huntemann (Joystick Soldiers) sur le genre du FPS.
Entre autres conclusions, il y a cette idée que les jeux vidéo représentent bien plus facilement des faits d'actualité (en l’occurrence des conflits en cours) que les films. Les jeux sur les guerres en cours ou proches se vendent comme des petits pains. Les films sur les mêmes sujets ne font pas recette. Ce que Huntemann attribue à la fonction cathartique des jeux : maîtriser sa peur par un contrôle (fictif) sur les évènements.
Est-ce que ça vaut au-delà de la guerre (que beaucoup de jeux ne considèrent pas comme une catastrophe, mais qu'ils approuvent au contraire) ? On peut se le demander. Mais il n'est pas sûr que le jeu vidéo soit si mal loti dans sa capacité à représenter les évènements du présent.
]]>Ca peut sembler indécent de "jouer" avec cette thématique.
]]>La culpabilité de l?industrie japonaise du jeu à la suite des événements catastrophiques que l?on sait confirme l?étrange privilège attribué inconsciemment au jeu.
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