Ce ne sont pas des normes qui réclament forcément une adhésion profonde. Elles se contentent assez bien d’une forme de convenance purement formelle. Il suffit que ce soient les valeurs affichées. Tu peux sauter la bonne si tu veux, mais dans l’arrière-cuisine.
J'imagine bien que c'est pas marrant, mais en se pliant aux exigences de cette identité de façade, on ne fait qu'alimenter le sentiment que la morale dominante serait légitime. Je ne porte aucun jugement sur ceux qui à titre individuel sont amenés à se soumettre à ce code, mais je déplore l'existence de ces boîtes qui utilisent le conformisme social et en tirent profit.
Il n'a jamais été interdit de jouir, mais interdit de jouir librement, et obligatoire de le faire dans un cadre précis. Il me semble que ça reste globalement vrai. Cette injonction à jouir d'une certaine façon ne fait que reconduire les mêmes normes qu'autrefois, je pense...
Je dirais que la névrose s'est déplacée mais qu'elle n'a pas disparu. Les tabous restent peu ou prou les mêmes. Les changements en matière de moeurs sont très lents, beaucoup plus lents que l'évolution technologique, et l'existence même de ces boîtes a e-réputation en est la preuve à mon avis.
Pauvre petit bourgeois.
]]>ça n'a de sens que dans la logique bourgeoise où on doit présenter une image sociale lisse, "digne" et proprette de sa vie. Je ne suis pas du tout d'accord avec cette forme d'hygiénisme qui contribue à légitimer des représentations hypocrites et conformistes de nous-mêmes.
Je préfère me battre pour que chacun de nous ait le droit de ne pas être jugé d'après sa "mauvaise réputation"
"non les braves gens n'aiment pas que
l'on suive une autre route qu'eux ..."
Suppression de liens gênants, rajout de contenus positifs... Une journée dans une entreprise qui surveille sur le Net les informations concernant des particuliers.
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