Metroid II: Return of Samus, sur... GameBoy ! Enfin... en ce qui me concerne sur GBA avec la rétrocompatibilité GB. J'ai bien une GB, mais les piles c'est cher, et ma "cartouche" n'est pas... hmmm... compatible, si vous voyez ce que je veux dire.
C'était mignon, ça introduit de sympathiques capacités qui seront réutilisées par la suite (triple rayon, saut spatial, saut en boule morphing) et une autre non (boule araignée, qu'on ne revoit plus dans la série principale). Comme d'autres 2nd épisodes de grosses séries historiques de Nintendo, ce jeu tente des choses radicalement différentes qu'on ne verra plus ensuite (ou bien plus tard), à l'instar d'un Zelda II qui mêlait RPG à points d'expérience et action 2D vue de côté. Ici, place à la grande linéarité dans la progression (on ne passe pas d'une zone à la suivante sans avoir rempli l'objectif, mais au sein d'une zone, on fait dans l'ordre qu'on veut), à une carte torturée mais qui s'apparente plus à un gros couloir sans backtracking qu'à un amalgame de biomes interconnectés, et place surtout aux évolutions des Métroïdes, des années avant les évolutions des Pokémons ! Évolutions qu'on ne reverra plus, sauf un clin d’œil à la toute fin de Metroid Fusion (4e épisode).
Parlons de ces Métroïdes évolués. Alpha, Gamma, Zêta, Oméga & Queen. Bon écartons Queen, c'est le boss de fin, c'est hardcore même en connaissant le pattern et en ayant toutes les réserves de vie, on se fout pas de notre gueule ! Alpha et Gamma, c'est mignon, ça bouge dans tous les sens, mais on s'en sort. Zêta c'est chaud, ça bouge avec vous, ça se met là où c'est pas évident de l'atteindre (genre derrière un mur, ça n'est pas de l'IA pour ceux qui y pensent, c'est juste une absence de gestion des collisions pour ces bestioles). Oméga, c'est une grosse blague ! De loin les plus faciles à poutrer tellement ils sont bogués (restent immobiles de longues secondes en mode "je veux bouger mais j'arrive pas", ce qui permet de les arroser de missiles, sachant qu'il en faut une vingtaine pour en tuer un, ça va vite!), j'ai trouvé ça dommage pour des monstres de fin de jeu.
Visuels, franchement ça va, on a des ambiances bien marquées selon qu'on est proche de la surface, dans une cité en ruines, ou dans un laboratoire.
Musique, c'est... très expérimental par moments. Et bon on n'est plus trop habitué à cette qualité sonore, donc j'ai beaucoup joué avec le son coupé.
Contrôles, j'ai toujours eu un peu de mal avec le saut spatial dans Super Metroid, là c'est encore pire. Ca m'a rendu fou plusieurs fois. Mais à part ça, pas grand chose à reprocher, c'est propre, c'est à une époque où on ne cherche pas à autoriser de la visée à 360° juste pour faire cool, une époque où on n'avait pas de joysticks analogiques, une époque où on faisait plein de choses, très simplement, avec juste 7 boutons (la croix, select, A et B), une époque bénie en quelque sorte.
Donc comme son illustre aîné, je refuse de le classer par rapport à ses successeurs. Ce dont je suis certain, c'est que Samus Returns n'a pas particulièrement amélioré l'expérience.
]]>Aujourd’hui c’est un « Silence on finit son jeu mais c’était pas super alors n’y allez pas ! ».
Xuan Yuan Sword VII, sur Xbox. Jeu sorti sur PC l’an dernier, et démoulé sur PS4/One ce mois-ci. Avant de m’y frotter, j’ai lu un article de Kotaku qu’on ne peut pas qualifier d’élogieux, et le test d’Actua-gaming qui n’était pas tendre non plus. A côté de ça, quelques vidéos de YouTubeurs probablement sponsorisés qui avaient l’air de trouver ça cool (je ne suis jamais dupe de ces testeurs d’un dimanche sur deux). Ce qui m’a convaincu de lui donner sa chance, c’est une comparaison récurrente qui était faite avec The Witcher 3, pour ce qui est de la gestion des combats (comparaison totalement à côté de la plaque), et de l’écriture, et c’est là-dessus que je l’attendais.
Remettons le contexte : ce jeu, comme son nom ne l’indique pas, est le 13e épisode d’une série Made in Taiwan, qui vise un public chinois avant tout, et dont cet opus est le premier à s’exporter en occident avec textes traduits non seulement en anglais, mais aussi en français, avec tous les aléas de la traduction sans contexte du mandarin, langue dépourvue d’articles in/définis, de féminin/masculin (sauf par écrit un peu) et de conjugaisons. Que pouvait-il se passer de mal à ce niveau ? « Je vous prie de bien vouloir m’écoutez-moi », ça et des confusions de genre, des emmêlages de pinceaux magistraux sur les temps (quand on nous relate le passé notamment), etc. qui rendent bien compliquée la compréhension.
Mais ça n’est pas sur la traduction que je vais critiquer le jeu. La VF de Final Fantasy VII était bien pire en son temps, le jeu n’en était pas moins génial (juste difficilement compréhensible, c’est la version anglaise qui m’a permis de comprendre ce qui se passait réellement).
Revenons à cette comparaison avec les aventures de notre sorceleur préféré, soi-disant une qualité d’écriture comparable… ceux qui ont dit/écrit ça n’ont pas dû aller bien loin dans le jeu ! Alors certes la première heure essaie de poser un cadre bien sombre, entre la famille du héros se faisant massacrer devant lui alors qu’il a 8 ans, des monstres démoniaques qui tuent des innocents et la petite sœur du héros qui se prend un coup d’épée dans le ventre alors qu’elle a quoi.. 12/13 ans. OK ! Maintenant on débute la 2ème heure, et la noirceur s’en va, la petite sœur n’est pas morte, ni en danger, son âme est sortie de son corps mourant, et la quête consistera à réussir à réparer son corps et remettre son âme dedans. En attendant on met son esprit dans un pantin de bois qui prend son apparence, et elle nous suit partout presque comme si de rien n’était. La quête nous emmène à travers un pays rongé par la guerre, dont les enjeux n’arrivent jamais à passionner, que ce soit le joueur (faut s’accrocher, quand on vous fait de l’exposition alors que vous êtes en plein combat, pour lire les sous-titres expliquant que la guerre oppose les Lulins et les Lijuns, ils auraient voulu choisir des noms plus difficiles à discerner, ils aurait pas pu) ou le héros, qui s’en bat les noix jusqu’à la toute fin où une seule de ses actions entraîne la mort de 400 000 soldats ennemis, tout ça pour sauver sa petite sœur, quand bien même elle n’était pas spécialement en danger à ce moment-là, […] et puis il rentre chez lui comme si de rien n’était, il est content sa sœur est sauvée, youpi !
Pour le reste, musique complètement oubliable (vous pouvez trouver mieux au rayon musique chez Nature & Découvertes), graphismes en retard d’une génération (on sent le jeu AA bien fauché), animations hautes sur l’échelle de l’uncanny valley, quelques décors vraiment chouettes par contre (on est dans un Hunan du 1er siècle fantasmé, un bon décor de carte postale !), combats mal branlés, crafting mal fichu (on peut acheter les ingrédients en boutique, quel intérêt ?), postures de combat sans réel impact (du moins au niveau de difficulté difficile, peut-être important en mode cauchemar, je dis pas), dialogues certainement pas tous inintéressants, mais c’est chaud a suivre, d’autant que certains sous-titres sont pétés et ne s’affichent qu’un quart de seconde (et comme le jeu est doublé en mandarin uniquement…), délires steampunks de niveau révolution industrielle (on est au 1er siècle, j’avais l’impression d’être dans Detective Dee, et j’avais pas aimé ce film), ultra-linéaire (on évolue dans un couloir de 5 mètres de large 90% de l’aventure), etc.
Bref, je fais partie d’une niche de joueurs prêts à aller sciemment tester des jeux médiocres juste parce que ça chamboule mes habitudes pépères sur mon genre de prédilection, le cadre et le contexte historique sont rafraîchissants dans un genre saturé de jeux basés sur le moyen-âge européen de fantasy et la SF. Si seulement ça n’avait pas oublié d’être bon…
Passez votre chemin.
]]>Pas fan de FPS en général, donc pas de point de comparaison sur DS, certes le tactile apportait quelque chose de magique à la visée. Pas joué au multi. Prouesse technique ou pas, je trouve le jeu hideux avec une 3D degueulasse qui fait mal aux yeux.
Je te crois pour Pinball, j’irai pas tester, c’est pas un type de jeu qui m’intéresse (ou du moins à plus de 4€ la cartouche).
Et sinon ça me fait bien plaisir de parler avec des gens pas d’accord, on s’ennuierait si on était tous d’accord, ou pire : si on ne se lisait même pas les uns les autres.
EDIT du 2021-10-22:
Psst, hé psst! Savez quoi ? Encore un Metroid ! C’est la période…
Metroid: Zero Mission, sur GBA. Une partie commencée ce matin, finie ce soir. 1h49min de temps de jeu à la fin (ce qui m’a donné droit à un visuel final que je n’avais pas encore eu). Toujours un bonheur ce jeu, excellent level design (même si dans le dernier segment, il y a beaucoup de redites sur les points de non retour, jusqu’à déblocage de la compétence qui va bien, pour nous pousser à avancer). Le « combat » contre Mother Brain dans cette version est bien plus pénible que dans l’original (où c’était déjà horripilant). Je trouve dommage que les Mother Brains présents dans Metroid Dread (oui il y en a, on en voit deux dans les 10 premières minutes, c’est pas du spoil, c’est même dans une bande annonce, soient si simples (et redondants) en comparaison.
Bref, ce genre de jeu justifie la détention d’une GBA. Trop bête j’ai été de revendre la mienne pour une DS à l’époque. Il a fallu que j’en rachète une il y a 5 ans, pour 50€ Sur ebay, le prix étant justifié car j’ai pris un modèle rare jamais sorti en Europe, avec le même écran rétroéclairé que la DS, ce qui apporte un confort visuel qu’on n’avait pas, même sur la GBA-SP européenne.
Un jeu un peu plus gros et récent arrive d’ici demain.
]]>Maintenant si tu me demandes, Metroid Prime et Metroid Prime 2, sur GC, sont des petites perles. Le 2 est un peu le mode hardcore (et un peu en deçà) du précédent, avec des énigmes qui poussent le concept très loin (déjà sur les facultés de Samus, les énigmes de base sont plus compliquées, et quand ça commence à mobiliser le concept des mondes parallèles qui s'influencent, ça fait tourner un peu la tête). Je ne suis jamais allé bien loin sur Metroid Prime 3, sur Wii, les contrôles au nunchuk+wiimote, où faut mimer d'attraper des trucs pour faire moins vite ce qu'on faisait avant en un clic de bouton, non merci, époque merdique niveau innovation gameplay chez Nintendo.
Metroid Other M, sur Wii, m'a paru honnête, mais mou et un peu trop bâtard pour pousser à prolonger les 90 minutes que j'ai passées dessus.
Metroid Prime: Hunters sur DS, je dois dire que j'ai fini mais c'était douloureux, j'ai dû me faire greffer de nouveaux yeux à la fin. Et en plus c'était chiant.
Pas joué à Metroid Prime Federation Force sur 3DS, ça n'a pas l'air bien intéressant.
Et j'espère que tu ne me tiendras pas rigueur de ne pas avoir essayé Metroid Prime Pinball, sur DS, parce que bon... voilà quoi !J'ai fait la liste de tête, je ne sais pas si j'ai loupé un ou deux (ou 30) jeux dans le processus. Bisous !
Ah c'est génial comme on continue à pas aimer les mêmes trucs:
- Sur Wii, mais le gameplay FPS à la wiimote c'est ce qui se fait de mieux après le clavier/souris. J'ai adoré ce gameplay, et je cherche toujours un Metroid Trilogy pour refaire les 1 et 2 avec cette fluidité dans la visée et l'air control!
- Metroid Prime Hunters: visée vraiment très agréable au stylet. De quoi choper des crampes mais j'ai retourné ce jeu qui était une vraie prouesse technique (les environnements étaient vraiment beaux pour le support). J'ai beaucoup joué au multi (jusqu'à 4 en local avec 1 seule cartouche) qui était super complet, peut-être le meilleur FPS de la DS (pas souvenir de beaucoup d'autres, les CoD étaient honteux, le dark goldeneye un peu trop immonde).
- Metroid Prime Pinball est peut-être le meilleur flipper de la DS, c'est un très bon jeu, j'y ai passé des heures dessus.
- Samus Returns sur 3DS, je n'ai jamais joué à l'original, mais c'était parfait au bon moment me concernant. Concentré de Samus avec un gameplay que j'ai trouvé imparable, sur une console que j'aime tant.
Si tu y tiens, et je dois avouer que j'ai hésité à mettre les deux premiers ex-æquo :
1. Super Metroid, sur SNES, parce qu'on est en mode démerde, mais qu'on a quand même une carte pour s'y retrouver, et quelques trouvailles de gameplay bien chouettes comme la super vitesse. Je trouve quand même un peu fénéant d'avoir remis Kraid, Ridley et Mother Brain, mais bon le jeu faisait plus office de soft-reboot de la série que de suite à proprement parler, un peu comme un Star Wars Episode 7 mais réussi.
2. Metroid Zero Mission, remake du premier, sur GBA, très proche de son aîné sur SNES, on nous tient un peu (trop parfois) par la main (bien qu'un certain nombre d'indices soient totalement optionnels). L'épilogue en mode infiltration sans armure est très cool.
3. Metroid Fusion, sur GBA, que je trouve trop narratif, trop balisé, mais bonne ambiance, et ces trouvailles de nous faire affronter des bosses qui ont mangé les power-ups de Samus, de nous confronter à une version améliorée de Samus, et enfin de nous faire reparcourir certaines zones dans des conditions climatiques pétées pour renouveler l'expérience, c'était très bon.
4. Metroid Dread, sur Switch, qui monte de plus en plus dans mon estime à mesure que je prends du recul dessus. Lui aussi très narratif et balisé. Faut que je fasse une 2e run d'ici la fin de l'année, de lui et de son prédécesseur pour voir si je change leur ordre. Les défauts que je lui trouve en découverte n'en seront certainement plus sur le long terme, mais du coup c'est pas très noob friendly ces histoires d'E.M.M.I. qui te butent au contact. Comme dit Puyo chez Gamekult: "On en a vite marre." Une très grosse faiblesse que je n'ai pas mentionnée dans mon premier commentaire, c'est que les différentes zones du jeu n'ont pas d'interconnexions plus organiques que les classiques ascenseurs (et autres moyens de transport). Dans les 3 opus au-dessus, on a toujours un point dans le jeu où on commence à péter les murs et passer d'un biome à l'autre sans prendre l'ascenseur (même dans Fusion, oui oui), la map est un tout cohérent (mais pas dans Fusion, non non). Là on a des zones bien séparées, bien délimitées, et isolées du reste du monde par un mur de temps de chargement.
5. Metroid Samus Returns, sur 3DS, remake du deuxième, qui, sans être un mauvais jeu, est pour moi un jeu raté.
Je ne classe pas Metroid premier du nom sur NES, trop hors du temps, inadapté à notre époque moderne, et que je ne peux pas juger selon les standards actuels (je le mettrais 5e ou 6e de la liste). Ce qui lui manque le plus, c'est une carte in-game. Donc faut la dessiner soi-même, et on n'a pas toujours de papier-stylo sous la main. Un studio comme M2 serait top pour rafraîchir cette ROM, ils avaient intégré une carte dynamique dans la réédition de Phantasy Star qui transformait ses donjons imbitables en des expériences très appréciables et respectueuses du temps du joueur.
Je n'ai pas joué à Metroid 2 sur GB, faudra que je le fasse un de ces jours, mais après 5 minutes dessus il y a quelques années, j'avais lâché l'affaire. Si je le finis un jour, je ne le classerai pas non plus.
Maintenant si tu me demandes, Metroid Prime et Metroid Prime 2, sur GC, sont des petites perles. Le 2 est un peu le mode hardcore (et un peu en deçà) du précédent, avec des énigmes qui poussent le concept très loin (déjà sur les facultés de Samus, les énigmes de base sont plus compliquées, et quand ça commence à mobiliser le concept des mondes parallèles qui s'influencent, ça fait tourner un peu la tête). Je ne suis jamais allé bien loin sur Metroid Prime 3, sur Wii, les contrôles au nunchuk+wiimote, où faut mimer d'attraper des trucs pour faire moins vite ce qu'on faisait avant en un clic de bouton, non merci, époque merdique niveau innovation gameplay chez Nintendo.
Metroid Other M, sur Wii, m'a paru honnête, mais mou et un peu trop bâtard pour pousser à prolonger les 90 minutes que j'ai passées dessus.
Metroid Prime: Hunters sur DS, je dois dire que j'ai fini mais c'était douloureux, j'ai dû me faire greffer de nouveaux yeux à la fin. Et en plus c'était chiant.
Pas joué à Metroid Prime Federation Force sur 3DS, ça n'a pas l'air bien intéressant.
Et j'espère que tu ne me tiendras pas rigueur de ne pas avoir essayé Metroid Prime Pinball, sur DS, parce que bon... voilà quoi !
J'ai fait la liste de tête, je ne sais pas si j'ai loupé un ou deux (ou 30) jeux dans le processus. Bisous !
]]>Yaourt --> "trop cher, trop courte, dernier rebondissement de très mauvais goût", c'est ce qui ressortait des avis dont je me souviens, ce n'est pas complètement mon avis ; j'ai payé le jeu 5€ et je ne l'ai pas trouvé trop court, surtout qu'il pouvait être joué comme un Hitman en essayant différentes approches, et je ne me souviendrais probablement pas de l'histoire de la bombe si ça n'avait pas fait un tel foin. Mais je peux comprendre. Ground zeroes comprend déjà une scène optionnelle qui peut faire comprendre la perversité de Skullface, scène exposée de manière assez sèche, sans image, et qui fait référence à des événements réels contemporains de la sortie du jeu (scandale de la prison d'Abou Ghraib, wikipedia). On peut en discuter (d'ailleurs cette scène-là aussi a fait débat), mais la scène apporte qqch au récit, au contexte de l'épisode, et elle le fait avec une certaine retenue. Je trouve que l'histoire de la bombe n'a pas ces qualités et le fait qu'elle soit assénée comme un gros cliffhanger n'arrange pas son cas.
]]>dernier rebondissement de très mauvais goût
Mmmm. Je vois de quoi tu parles (la *** dans la ***), c'est de mauvais goût en effet, comme un autre événement dont on peut être le témoin auditif via une cassette. "Etrangement", ces détails de mauvais goût sont le fait d'un personnage bien précis, c'est pas random, c'est pas un moment d'égarement dans l'écriture. C'est le personnage qui est juste immonde, et le prologue me l'a bien vendu comme un être abject. Dommage que cette immondice ne soit pas aussi forte dans le jeu principal (à part une scène qui m'a vraiment mis mal, physiquement, à peu près à mi-parcours, dans l'hôpital). J'aurais souhaité voir ce personnage mourir de façon un peu plus... douloureuse, et un peu moins... expéditive que ce à quoi il a eu droit. Certes, mourir c'est pas une récompense en soi, mais il s'en tire bien par rapport à tout ce qu'il a fait.
Pour moi ce rebondissement est pas pire que ce que font certains films. Peut-être un poil too much dans son contexte (on n'est vraiment pas habitué à ce genre de truc dans MG), à la limite du crédible (mais on est dans une série où on affronte des types qui contrôlent les abeilles, qui font de l'électricité avec leurs bras, ou qui lisent ta carte mémoire, et des robots bipèdes géants dotés d'une IA beaucoup trop évoluée pour les années 80), mais je l'ai digéré et accepté comme étant nécessaire malgré tout.
On a d'ailleurs un revival de cette scène dans le jeu principal, vue sous un autre angle, et ça pousse le truc un poil plus loin. Ça c'était pas vraiment nécessaire.
Et oui Ground Zeroes est un titre, bien que court, très méritant, si on regarde un peu au-delà de la mission principale, qui se finit en une dizaine de minutes si on est bien calibré (et même sans chercher à speedrun-er).
]]>Je pose la même question à chaque fois, sur Death stranding, désolé : tu n'as pas trouvé que le gameplay donnait toute sa mesure dans la montagne et que le jeu est tout simplement moins bon dans les plaines (ce qui représente malheureusement la plus grande part du voyage) ?
]]>Niveau gameplay, ça n'a pas l'air de trop se ressembler, si ce n'est la présence d'un open world, et un sens aigu de la mise en scène. Faut vraiment que je me fasse prêter une machine compatible moi ! Fichue exclusivité console !
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