Très savoureux. Et tellement juste, tellement proche de situations que sans les avoir vécues moi-même, j'en ai apprécié les difficultés à travers ce que des amis me racontaient. Généralement, c'est vers deux heures du matin, ou le dimanche matin que le coup de fil fatal arrivait... J'ai même connu une période (lointaine) où l'ordinateur unique de la boîte où je travaillais, un gros système presque aussi puissant qu'une bécane courante d'il y a deux ou trois ans, avait deux réparateurs hard en permanence, des techniciens du constructeur... C'était l'époque où les mémoires, énormes, consistaient en petits tores magnétiques enroulés à la main par milliers! Les instructions étaient données par des cartes perforées, tapées sur des machines spéciales : une seule carte mal encodée faisait tout foirer, il fallait les vérifier une à une...Quelle époque épique ce fut! Celle où l'ordinateur individuel n'existait pas encore, celle d'IBM et les sept Nains...
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