elles sont tellement bien faites que ça rend très accro
Je ne pense pas que son argument soit une critique de la qualité des jeux vidéos/séries. C'est plus un constat du temps passé. Les Jeux vidéos et les séries sont plus chronophage qu'un film (plusieurs dizaines d'heure contre seulement 2).
Pour avoir un peu ressenti la même chose, je prends cela plus comme le fait qu'une fois sortie du jeu/de la série et qu'on voit le temps qu'on y a passer, il y a un sentiment de décrochage... Un truc comme "Comment j'ai pu passer tant de temps juste pour ça".
Et pourtant j'adore les jeux vidéos et les séries et je les pratique toujours régulièrement.
Par contre je tilt beaucoup plus violemment sur cette phrase:
Je crois qu’au fond, je n’arrive pas à considérer que les séries télé ou les jeux vidéo soient une culture. Ça peut être très bien, mais ce n’est pas de la culture.
Et dans le style de breaking bad, il y a pas mal de séries à ajouter.
A contrario on trouve de nombreux films qui n'hésitent pas a remplir leur scénar de boumboum dans une bétise crasse.
Et c'est d'autant plus vraie dans les jeux videos : Rares sont les jeux à proposer une expérience intellectuellement intéressante détachée de la notion de "jeu" (comme par exemple Anothwer world ou Silent Hill 2), ou capables de mettre un très bon gameplay de coté grace a des procédés mise en scene bien pensées (portal, Shadow of colosseus) ou a proposer de nombreuses pistes de reflexion autour du Gameplay (Braid, Metal Gear Solid). Ou même a exceller en temps que jeu, et ainsi inspirer des génération de développeurs (par exemple la série des Marios)
A vrai dire on pourrait dire la même chose de tous les medias.
La seule chose a faire pour ne pas avoir cette sensation d'arnaque c'est de bien choisir les œuvres que l'on regarde/joue/lit/ par le biais d'un de ces médias.
]]>« Pour moi, les jeux vidéo posent le même problème que les séries télé : elles sont tellement bien faites que ça rend très accro et je finis toujours sur le même sentiment ambivalent : soit d’avoir perdu mon temps, soit de m’être fait entuber. »
On peut dire la meme chose de l'activité pro dont il vit.
Ha non c'est du cinema c'est forcement plus "noble".
Je ne suis pas d'accord sur le jeu vidéo mais je vois tout à fait ce qu'il veut dire à propos des séries TV, surtout américaine.
Pour moi le coup de Lost est significatif au niveau de la démarche intellectuelle de création et vie d'une série et justement de ses principaux défauts par rapport au cinéma.
Je m'explique : plutôt que de blinder un scénario béton dans un temps assez court du début à la fin, on commence une saison, on voit les audiences, si ça marche on finit avec un gros cliffhanger qui laisse la porte ouverte à n'importe quoi.
On signe 5-6 saisons et chie un scénario dégueulasse sans queue ni tête pour remplir l'espace entre les pubs.
A part quelques OVNIs, c'est quand même compliqué de finir une série correctement (même juste une saison) et quand il dit "je finis toujours sur le même sentiment ambivalent : soit d’avoir perdu mon temps, soit de m’être fait entuber", ben j'ai le même sentiment que lui a propos des séries TV.
]]>On peut dire la meme chose de l'activité pro dont il vit.
Ha non c'est du cinema c'est forcement plus "noble".
C?est autour de ses 8 ans, au tout début des années 80, que Melvil Poupaud, comme à peu près tous le...
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