Vous n'êtes pas identifié(e).
Je veux bien qu'Erwan Cario soit atteint de la maladie d’Alzheimer, mais de là à raconter n'importe quoi et oublier que si le jeu a été coupé en deux, c'est parce que le père Schaffer a eu les yeux plus gros que le ventre et explosé son budget, c'est quand même un peu fort de café.
On pourra toujours me rétorquer que depuis la shitstorm qu'ils se sont pris en pleine poire (et il y a de quoi), ils prétendent avoir réglé leurs problèmes de trésorerie, en attendant personne n'a forcé Double Fine ni qui que ce soit à commercialiser des produits à moitié fini : s'il s'agissait de faire patienter les contributeurs, eux seuls auraient accès à cette première partie.
Legend of Iya : un Metroidvania en 2D avec des sprites absolument énormes
Eric Viennot et Lexis Numerique lancent Taxi Journey, un jeu d'aventure-plateforme. Faut voir ce que donne le gameplay mais en tout cas la DA envoie du bon gros paté.
Le problème de la connexion toutes les 24H, ce n'est pas tant le fait de devoir disposer d'un accès internet que la relation de servitude qui se crée de facto avec microsoft : des problèmes de serveurs ? Impossible de jouer. Fermeture des infrastructures en fin de vie de la Xbox One ? Merci de mettre votre console à la poubelle. (si ça ce n'est pas l'expression ultime de l’obsolescence programmée...)
Sans parler des questions de vie privée : même si je suis bien d'accord sur le fait qu'il est cocasse de s'offusquer d'une telle chose quand bon nombre de personnes se baladent avec un téléphone google ou apple doté d'un GPS et d'une caméra dans la poche, l'hostilité ambiante n'en reste pas moins légitime tant MS s'est déjà illustré sur le respect de la vie privée... À fortiori quand la dite caméra fait grimper la facture à 499€.
Autant je suis globalement assez d'accord sur la critique d'HOTS (encore que je ferais remarquer à Clément que BroodWar était loin d'être une révolution : 2 unités par race, des upgrades, et basta), autant entendre Erwann descendre Starcraft 2 pour citer en exemple un titre qui a objectivement surfé sur la mode du DOTA like et qui quelques soient ses qualités a quand même tout sauf inventé le fil à couper le beurre, j'avoue trouver ça assez cocasse.
Et sinon je voudrais pas faire mon chieur, mais y'a pas une émission qui devait être enregistrée chaque mois en publique et qui a disparu des écrans radars ?
Personnellement ça m'en touche une sans bouger l'autre tant le papier enfonce des portes grandes ouvertes. Reste qu'au vu du nombre de réactions pas toujours très diplomatiques qu'il suscite, force est de constater qu'il a atteint son but : rentrer dans le lard et faire causer sur le sujet... Et c'est bien là le principal.
C'est enregistré cette fois-ci?
A propos de cul, ça me fait penser qu'il y a quelque années j'avais vu dans un reportage un périphérique de jeu très bizarre ressemblant à un sextoy masculin et qui se greffait sur l'entrejambe, je me suis toujours demandé si c'était pas un HOAX.
Et sinon les jeux de boules c'est déjà un marché chez nos amis nippons.
Encore une fois : The Walking Dead est un visual novel, c'est pas comme si les machins vaguement interactifs racontant des histoires ça n'existait pas depuis des années et que TellTale avait soudain trouvé le saint graal.
Et pour la réponse à la question du pourquoi du comment Cytoplasm : voir le post numéro 11 page 2 du 13-01-2013 à 20:59:24.
Certes, la personnalisation et la liberté d'action sont ici illusoire.Mais l'illusion est la meilleure jamais réalisée jusqu'ici
*Regarde la tripotée de RPGs cultes sur son étagère.*
Nope, on ne sera définitivement pas d'accords : je te renvoies à mon message 7 posts plus haut ainsi qu'au reste du message du passage que tu as cité pour l'argumentaire, j'aurais un peu l'impression de radoter sinon : un soit disant jeu qui te ramène directe sur les rails du scénario dès qu'un choix "important" se présente et dont les ficelles sont visibles dès le début de l'aventure en "jouant" dans les règles de l'art, j'appelle pas ça la meilleure illusion de tous le temps, même le très critiquable Mass Effect 3 fait mieux.
Enfin bon, cette question est justement illusoire dans Walking Dead : ce qui compte c'est la cohérence et la qualité d'écriture de l'ensemble parce que c'est ça qui t'implique dans l'histoire, pas le fait que tu aies choisi A ou B.
C'est exactement ce que je dis : c'est la narration qui compte, pas l'histoire ! L'effet dramatique recherché par les devs fait partie de la narration, la survie (ou non) du personnage est un évènement de l'histoire.
Nous sommes donc d'accords : tu fonces en ligne droite et tu changes de temps à autre la station de radio pour ambiancer le trajet. (et je ne conteste pas que l'on puisse ressentir des émotions en écoutant du Mozart sur l’autoroute)
Reste qu'au final, The Walking Dead ne fait que filer un questionnaire pour adapter la narration en fonction du spectateur face à l'écran : si ce dernier juge le récit cohérent et bien écrit, il est dé facto impliqué émotionnellement, rien à voir avec une quelconque question de volonté.
Et d'ailleurs, ça veut dire quoi s'impliquer émotionnellement au juste? Mettre son cerveau sur off quand il nous hurle que tel ou tel personnage mal écrit? Faire semblant de ne pas voir venir le prochain rebondissement alors qu'il est gros comme un camion? Se frapper la tête contre les murs quand on trouve les choix proposés totalement débiles au vu du contexte?
En tout cas si s'impliquer émotionnellement veut dire mettre de côté toute forme d’esprit critique, je tiens à témoigner du fait que celui-ci était tout ce qu'il y de plus présent lors de mon visionnage et que ça ne m'a pas empêché d'apprécier certaines scènes : celle de la caravane sur le bord de la route est un concentré de ce que j'apprécie dans ce type d’œuvres par exemple.
Pour ce qui est de ta question rhétorique, je me contenterai de constater que TWD ne propose ni de système de jeu profond, ni d'une personnalisation poussée, ni d'une véritable liberté d'action. Enfin... à moins de considérer que changer la narration d'une scène à la marge en croisant les doigts pour que le spectateur n'ait pas coché la réponse 1 par défaut relève d'une personnalisation poussée, ce avec quoi je suis bien entendu en total désaccord.
Et pour terminer sur un point que j'avais raté dans l'un de tes précédents messages : la résolution d'énigmes est une mécanique centrale nécessaire à la compréhension d'un univers complètement barré comme Monkey Island, c'est la carotte qui nous pousse à nous interroger sur ce machin à priori sans queue ni tête mais qui dispose en réalité de sa propre logique.
Par ailleurs, même si j'ignore si une énigme est un élément de gameplay (terme dont la définition est à géométrie variable en fonction des individus), je suis en revanche certain d'un truc : la résolution d'un problème est une mécanique de base commune à tous les jeux de réflexion et ce quelques soient leurs supports... or une énigme, ce n'est rien d'autre que ça.
l'histoire est parfaitement linéaire et nos choix ne comptent pas vraiment dans le déroulement des évènements mais c'est la narration qui maintient l'illusion que nos choix importent, c'est cette narration qui nous fait entrer dans la peau de Lee.
Ce qui est totalement faux et est facile à vérifier dès l'épisode 1 où les scénaristes ont décidé que tel personnage était quoiqu'il arrive impossible à sauver parce que d'une sa mort doit amener un effet dramatique, deux insuffler le souffle de la culpabilité dans un autre personnage, et de trois
SPOILER Episode 3
Le gamin doit quoiqu'il arrive crever plus tard.
/SPOILER
Nulle besoin de recommencer 4 fois ou de ne pas assumer ses choix pour se rendre compte de la supercherie : il suffit de faire ceux ne convenant pas à la trame linéaire du scénario pour se rendre compte que tout ça n'est que du vent, et l'exemple que je cite est loin d'être une exception.
On est à des années lumières d'un Alpha Protocol où j'avais réellement le sentiment de jouer un rôle, d'être un acteur du scénario, et où certains choix m'ont déchiré en deux.
[SPOILER]
Sauver une seule personne quelque soit son importance, ou sauver les autres otages.
[/SPOILER]
Ce n'est pas une question de brider la liberté de création de quiconque ou encore d'être favorable à quoique ce soit ou non : c'est une question d'appeler une poire une poire et une pomme une pomme.
Encore une fois, je trouve que malgré des défauts en terme d'écriture The Walking Dead rempli son office et j'ai passé un bon moment : il n'en reste pas moins que je n'y ais jamais été autre chose qu'un spectateur... ce qui n'est pas un reproche mais un constat, les différents choix et les quelques QTE présents ne sont rien d'autre que des effets d'ambiance venant ponctuer la trajectoire rectiligne du récit.
Je sais bien que Dalaï Lama est une cible de choix parce qu'il n'a pas du tout apprécié The Walking Dead, que comme à son habitude son ton est lapidaire, et que du coup c'est facile de le faire passer pour un vieux con réactionnaire se dressant vent debout contre la liberté créative, mais manque de bol d'autres personnes ici ont apprécié le bousin et partagent malgré tout son avis sur le fait que The Walking Dead n'est pas un jeu.
Et sans même adhérer à cette opinion ou même apporter de réponse catégorique, je trouve dans tous les cas important que l'on se pose la question de ce qui fait un jeu vidéo un jeu vidéo pour les raisons exposées 7 posts plus haut.
Soit dit en passant, tu auras beau être le game designer le plus génial du monde, créer des règles sans même être conscient des spécificités du média sur lequel tu bosses ça s'appelle réinventer la roue et ça donne rarement quelque chose de bon.
Pour reprendre l'exemple du jeu de rôle papier : bon courage pour ne pas pondre un système totalement disfonctionnel si tu n'as pas conscience que le JDR est une activité sociale réunissant plusieurs personnes autour d'une table, que ces personnes n'ont pas forcément les mêmes attentes, que de ces divergences peuvent naître des tensions hors jeu qui pourriront les parties, et que du coup ton système doit être suffisamment clair et bien pensé pour que tout ce petit soit sur la même longueur d'onde, et ce aussi bien sur le plan de la table que de ce qui se passe autour.
Tu me diras, avec un peu de chance tu auras bien des MJs et des joueurs brillants qui foutront ce qui les dérange à la poubelle pour éventuellement mettre un truc propre à la place, mais à ce moment là ils ne joueront plus à ton jeu.
Oh et pour parler d'autre chose, je suis bien plus tenté par tester une partie de sombre.
Tout cela n'est qu'étiquette mais j'aimerais bien savoir ce qui donne le droit à certains détracteurs de s'accaparer la définition de ce que devrait être un jeu video.
Comme quoi, ça a quand même de l'importance : parce que bon, si on s'en foutait autant que vous voulez bien le dire, nous pourrions tranquillement radoter dans notre coin comme les vieux cons que nous sommes et nous accaparer la définition du jeu vidéo sans que cela ne dérange qui que ce soit, en particulier les libres penseurs visionnaires à l'esprit ouvert.
Heureusement que déverser des litres de semence fait parti des activités favorites du genre humain alors, sans quoi nous ne pourrions poursuivre cette réflexion que j'estime au demeurant aussi intéressante qu'indispensable.
Les mots ont une importance car ils permettent d'identifier les forces du média jeu vidéo, et c'est très précisément ce qui donnera aux game designers les moyens de produire des jeux atypique dont l'impacte sera décuplé du fait qu'ils auront eu toutes les clés en main pour mettre ce particularisme au service d'un nouveau type d’expériences.
Oh et accessoirement, cela permet aussi de ne pas refourguer des tartes aux ognons à quelqu'un venu acheter un dessert. Parce que même si j'aime beaucoup les tartes aux ognons, j'aimerais autant que l'on ne me mente pas sur la marchandise.
Perso des bon jeux avec une bonne histoire, j'en ais terminé un sacré paquet depuis 1990, ce n'est vraiment pas ça qui manque.
Je suis convaincu que le jeu vidéo peut produire des titres dont les mécaniques serviraient un propos, une narration, ou encore une implication émotionnelle du joueur : preuve en est son cousin le jeu rôle papier où la scène indépendante a su mener une réflexion en profondeur sur l'importance du système dans la création de différentes expériences. (ce qui a donné des jeux comme Dogs in the Vineyard)
Seulement arriver à un résultat où le joueur serait impliqué de manière active sans être distrait par des mécaniques desservant le propos d'un jeu demande une profonde réflexion sur le plan du game design que n'a manifestement pas mené The Walking Dead... qui n'est au final qu'une autoroute en ligne droite où il est de temps à autre demandé au conducteur passif de choisir sa station de radio : une expérience de l'ordre du Visual Novel en somme.
Entendons nous bien : The Walking Dead est une bonne œuvre de fiction que j'ai pris plaisir à parcourir, car même si elle ne propose rien de transcendant aux amateurs du genre post-apocalyptique et qu'elle est loin d'être exempt de défauts (les ficelles énormes et le manque criant de profondeur des différents protagonistes étant comme d'autres ici mes principaux griefs), elle a très bien su capter l'essence du comic, en particulier les conflits qui peuvent éclater au sein d'un groupe lors d'une situation stressante sur le plan psychologique ou encore la facilité avec laquelle un être humain peut perdre toute notion de morale dès que les barrières de la société volent en éclat. Reste qu'à aucun moment on y est autre chose qu'un spectateur.
Donc une fois tous les votes pris en compte :
Classement Score Total Votants
Borderlands 2 1 109 13
Dishonored 2 84 13
The Walking dead 3 75 12
Mass Effect 3 4 70 8
Guild wars 2 5 61 9
Catherine 6 60 8
XCOM 7 57 8
Trials Evolution 8 56 11
Endless Space 9 55 9
Day-Z 10 54 8
Journey 11 50 7
Faster than light 12 47 9
Far Cry 3 13 46 5
Fez 14 42 6
Hotline miami 15 39 5
Assassin's Creed 3 16 37 6
The Witcher 2 (360) 17 33 5
Crusader King 2 18 32 5
Fifa 13 18 32 5
Dark Souls PC 19 31 4
Euh... ton classement Nomisys reprend celui du google doc, or ce dernier n'a pas été mis à jour depuis le 19 décembre et ne prend donc pas en compte tous les votes, dont le mien d'ailleurs.
1 - Dishonored
2 - Pid (et meilleure BO de l'année pour ce qui me concerne)
3 - Catherine
4 - Primordia
5 - Faster Than Light
6 - Waking Mars
7 - Legend Of Grimrock
8 - Day Z
9 - Guild wars 2
10 - Dark Souls sur PC
Une année riche en excellents jeux indépendants pour ma part, je pense notamment à Pid qui non content de receler de très bonnes idées est une tuerie que ce soit sur le plan du game design, de la direction artistique, ou de la bande son. Seule la lourdeur de son héros en culotte courte l’empêche d'atteindre la première marche du podium face à un Dishonored qui pour ma part aura été un délice de bout en bout.
Mention spéciale également pour Primordia : certes c'est du point and click assez classique, mais cela ne m'a pas empêché de prendre du plaisir en me creusant la tête.... ajoutez à ça une ambiance, une écriture, et des personnages qui m'ont tout simplement conquis. Je tiens également à souligner le formidable boulot fait par les doubleurs sur ce jeu, notamment Logan Cunningham qui continue sur une bonne série après avoir joué le narrateur de bastion.
Mouais : je suis venu, j'ai vu, et la 3D mal incrustée et mal animée m'a fait saigner des yeux. (sans parler du massacre du générique)
Je retourne de ce pas me faire une cure d'Avatar : la légende de Korra (la suite du non moins excellent Avatar : le dernier maître de l'air) et de Wakfu.
Ah on était pile poil au même endroit Screasion.
J'espère qu'avec mon pote on ne causait pas trop fort, vu qu'on entendait pas grand chose on a bien dû passer la moitié de l'émission à bavasser. ^^'
Un peu trop de monde à mon gout, du coup c'était assez difficile à suivre quand on était éloigné du plateau, surtout quand Joël causait.
Sinon je suis passé devant le bar après m'être fait un macdo mais c'était blindé à l'intérieur et avec ma crève + le froid de canard j'ai préféré rentrer au bercail en quatrième vitesse plutôt que de rester dehors. Ce sera pour une autre fois.
Petit coucou au passage aux kulteurs que j'ai croisé à la sortie de l'enregistremment.
d'ailleurs, quelle partie de la presse JV a une formation journalistique ? Quelle partie de la presse JV a déjà bossé sur d'autres sujets que le JV ?
Personnellement, et à quelque rares exceptions comme Pix'n Love, je n'ai jamais perçu ce métier comme du journalisme mais plutôt comme de la critique (et je dis ça sans vouloir rabaisser la profession, sinon je ne trainerais pas sur ces sites).
D'ailleurs d'une manière générale, il y a pas mal de personnes qui disposent d'une carte de presse et qui à mon sens font tout sauf le boulot d'un journaliste, ça n'a rien d'exclusif au jeu vidéo.
Pour ma part, sur le plan de l'infiltration je préfère une vue à la première personne avec un bon vieux lean et la possibilité de finir le jeu en restant invisible et ce sans tuer qui que ce soit. (fusse-t-il un boss)
Quand à l'action, même si les deux titres ne sont pas vraiment comparables sur ce point j'ai vite laissé tombé le côté bourrin de Deus Ex tant il me paraissait peu intéressant comparé à l’infiltration pure alors que dans Dishonored j'ai pris un pied monstrueux à recommencer un run pour me défouler.
Bon après les deux jeux souffrent malheureusement d'une tare commune : trop faciles tant qu'on ne s'impose pas des handicapes, et ce même avec une difficulté réglée au maximum.