Tu t'y colles ?

Puisque vous avez tout compris n'utilisez plus google utilisez Voilà le moteur de France telecom (j'ai pas regardé si ça existe toujours, combien ça a coûté ?). L'économie vu par sénateur, une ministre où une association financée c'est toujours des taxes. Il y a une notion de la valeur qui s'est figée chez eux on dirait, on se demande pourquoi d'ailleurs. En fait l'argent vient du cosmos et il faut le taxer. Je n'exagère rien c'est un peu ce qui tient lieu de raisonnement économique et vous voulez donner des leçon avec ça. Vous être décidément très fort, j'espère que vous avez une entreprise et que vous payez beaucoup d'impôts et de salaires. Marini appréciera au fond son salaire c'est des taxes et sa voiture de fonction aussi... il faut admettre qu'il ne reçoit pas une bourse pour mettre ses enfants à l'école.

Quand on lit la réaction de Pascal Nègre on comprend assez bien comment on en est arrivé là. Voilà un ancien chef d'entreprise qui pense que la solution c'est l'offre légale et que l'état doit suivre pour la soutenir. C'est très Français, surtout ne pas partir du marché, de la compétitivité. Apple s'est redressé très certainement grâce à Itunes qui a été le point de départ de la gamme qui a suivi : Ipod, Iphone, Ipad,... (même si la musique s'est combinée ou a laissé place à d'autres fonctionnalités). Apple est la première capitalisation mondiale. Il est très étonnant que le premier réflexe compétitif vienne d'un ministre de gauche et socialiste de surcroît. C’est elle qui faut mettre au redressement durable et vite ! J’espère que dans les 10 milliards d’économie Hadopi saute, ça libérera une industrie compétitive. Je ne crois pas Universal en fera partie, mais d’autres prendront la place, ça créera des nouveaux emplois de la valeur, des rentrées fiscale et en plus on aura fait des économies ! Là on a un principe de croissance. Ça fait pas plaisir à Pascal, mais il se consolera.

Je trouve ça très méprisant (et bête) de réduire des propos aussi intelligents à un appas du gain. Non seulement Google a sû donner un moteur de recherche que tout le monde utilise gratuitement mais, elle à su aussi se donner les moyens de l'améliorer en créant un modèle très rentable (au début sans le faire exprès, après cette défendu des attaques d'Altavista - plus intéressé à enlever un concurrent que de créer un service performant - l'histoire les a justement récompensés).
Le seul fait de gagner de l'argent rend Goolge suspect, même si tout le monde s'oriente gratuitement, tout les jours, avec google map et trouve  des informations qui vont de l'activité du coin pour le petit à des informations universitaires. Imaginez la vie avec voila.fr et Mappy dirigés par Orange ! ou avec le minitel issu des entreprises d'excellence Française.
Google a mis gratuitement en ligne toutes ses API's, rendant accessible des serveur et du développement absolument sans coût d'entrée. Ce qui n'est pas rien dans une période où entreprendre va être assez clé pour assurez les services sociaux  (l'état, lui, crée des banques et des investissements d'avenir pour le prochain minitel). L'accès aux ouvrages avec recherche dans le livre a été mis à la disposition de tous gratuitement.
Mais ce qu'on retien c'est qu'ils font du fric et que tout ça ils le font parce que ça les arrange, certrain préféreraient ne plus avoir de moteur de recherche avoir une vie compliqué plutôt que de voir un modèle prospérer.En plus c'est des étrangers.
Une chose est sûr c'est que le douanier de Fernand Reynaud et là et bien Français (Tout les candidats d'ailleurs font campagne pour lui : le maillot jaune, pour ceux qui arrivent, c'est Bayrou - c'est pas un imbécile d'ailleurs, il est Normalien).
Merci Tinus de mettre le débat où il doit être sur les données personnelles, bien sur le danger, c'est que sans concurrence à Google on va se retrouver avec une situation dangereuse de fait. Mais c'est surement pas avec des entreprises sans modèle éco, des protectionismes et des plans soviétiques sur la recherche qu'on y arrivera.

Qui prend le bien d'un autre.

Qui copie sans en avoir l'autorisation (sans forcément prendre le bien d'un autre)

Il y a une distinction entre vol et contrefaçon.

Après qu'on dise que les Pirates sont des voleurs... ça fait pas avancer le schmilblick. C'est sûr que ce sont des voleurs.

Qu'on dise que ceux qui copient des oeuvres sur le net sont des pirates ça ne fait que mettre de la fumée sur tout ça... . Jusqu'à maintenant les pPirates ont rarement contrefait quoi que ce soit. Ils ont plutôt dépossédé de leurs bien leurs victimes. A moins qu'on donne un nouveau sens au mot Pirate, mais alors ce ne seront plus forcément,comme les Pirates(des Caraïbes),des voleurs... Celui qui a introduit cette notion a en tout réussi à foutre un joyeux bordel... Je trouve  extraordinaire que les majors entretiennent ce flou qui les dessert, encore plus étonnant que les gouvernements emboitent le pas de manière aussi candide. Je pense pour  plus aux Français qu'aux américains qui en tout cas, dans cet article ne confondent pas contrefaçon et vol.

Mon opinion (dont je comprends qu'on se foute pas mal) c'est que les majors ont plus de facilité à discuter avec des avocats et des administrations qu'à trouver des modèles vraiment innovants et correspondant aux attentes de leurs usagers (dont on pourrait penser qu'ils se foutent pas mal aussi du moment qu'ils paient).

Je trouve évidemment les démarches comme Creative Commons intelligentes, bien pensées, proches des usages, donc permettant d'envisager des business à court moyen et long terme.
Je crois qu'il faut très bien comprendre les usages pour faire du business aujourd'hui et c'est ce que permet justement des solutions comme Creative Commons.

Le piratage est du vol. Il consiste à détourner un bien, se l'approprier en l'enlevant à son propriétaire. L'administration Obama n'a fait qu'enfoncer une porte ouverte. Je n'ai pas lu "la contrefaçon est du vol". La confusion entre piratage et contrefaçon continue à affaiblir les recours. Ce qui déroutant c'est que c'est l'industrie du disque, la RIAA en tête, qui alimente la confusion.
On peut être étonné de voir l'administration Obama se faire conseiller par des gens aussi confus alors qu'ils ont avec eux des experts qui ont été à l'initiative de systèmes juridiques cohérents, compatibles avec les usages comme les Creative Commons.
Quoi qu'il en soit télécharger un disque sur internet peut relever à la limite de la contrefaçon mais pas du piratage. L'administration s'est exprimée sur le piratage. Je ne vois pas en quoi cette phrase concerne la contrefaçon ni pourquoi elle remets en cause la différence, en effet établie avec le vol.

Bonjour, la remarque sur Apple est intéressante. Sur l'aspect collaboratif on peut dire qu'Apple est même moins ouvert que Microsoft. Je n'ai pas voulu mentionner Microsoft dans un débat sur le libre parce que ça fait tout de suite bondir. Mais la logique commerciale gagnante de Microsoft a été justement et ( au début par rapport à Apple) de faire en sorte que n'importe quelle entreprise pouvait développer et distribuer ses logiciel sur son OS et n'importe quel fabriquant pouvait installer l'OS.
Quelque part le libre est allé plus loin (dans le principe de collaboration) en créant des licences moins contraignantes.
Ce que le libre apporte c'est un pas de plus vers la collaboration, et c'est cet aspect qui m'intéresse et qui est occulté par les institutions. Et c'est cette collaboration qui est au centre aujourd'hui de l'innovation. Pour mesurer l'apport du libre à l'économie il faut sortir de l'aspect purement licence.
Revenir au point de départ : au début un type  fait développer un logiciel en réseau.
Si on sort de cet aspect licence, l'Iphone est un très bel outils collaboratif en dépit de l'aspect licence particulièrement fermé.

En ce qui concerne les entreprises qui utilisent la collaboration de manière systématique : Zara dans le textile, Fedex par exemple.

La communauté autour des API Google ! Difficile de faire plus collaboratif.

Le fait d'occulter le libre dans une expo sur la contrefaçon c'est  absurde et dommage avant tout pour l'expo qui ne sera que partielle.

Mais le fait que ce soit à la Cité des Sciences que ça se passe lui donne encore un autre sens : c'est ne pas reconnaitre l'aspect innovant que cette licence apporte.

La confusion est d'ailleurs toujours présente : on assimile libre avec pas de business, ce qui est le contraire. Aujourd'hui les entreprises qui savent s'inspirer du libre ont un avantage économique sur les autres.

Ouahh ça en dit long sur l'état de l'innovation en France. Ca me rappelle le bon vieux temps où on déclarait à la cité des sciences que le minitel avait plus d'avenir qu'internet parce que c'était payant... Décidément la Cité des Sciences est un musée. On l'aime pour ça. Qu'est ce qu'aurait pu être le monde sans innovation... c'est l'expo permanente et passionate de la Cité des Sciences... Moi je suis fan !