Ce que ce monsieur oublie de dire c'est que :
1) les radios libres payent des redevances sacem (en France et autres pays)
2) l'analagoie radio libre et piratage(appelation geeko spécieuse "échange non marchand de copies d'oeuvres sous droits d'auteur" si vous préférez) ne fonctionne pas du tout, et rappelons au passage que pour partager une oeuvre, c'est à dire faire connaitre, transmettre son titre, références, lien, suffit, le web l'a pourtant bien montré.
3) la licence globale avec l'Etat en "grand collecteur", "grand écouteur et mesureur", "grand redistributeur", est d'une part techniquement strictement innaplicable, mais surtout la direction la plus Orwelienne imaginable.
4) hadopi fait effectivement tout à l'envers, c'est à dire si lutte anti piratage, cela doit être fait  vers les centres et non utilisateurs finaux, il y a toujours des centres dans le piratage même bien évidemment dans le "pair à pair" et tout le monde le sait.
5) vers les centres cela veut aussi dire aucun besoin de s'occuper des flux utilisateurs, sortir du délire monitoring à tout va
6) la mise en place d'un environnement d'achat à l'acte atawad non monopolistique est tout à fait possible mais nécéssite un nouveau rôle et séparation des rôles, cf "iiscn concepts-economie-numerique-draft"
7) le piratage zéro n'a aucune importance comme l'échange de fichiers en cours d'école.
8) il serait aussi pas mal que l'informatique sorte de son syndrome paroxystique du "cordonnier toujours le plus mal chaussé" (croire que son besoin d'espaces de références partagés serait différent des autres domaines)
9) le viol du terme virtuel depuis les mid nineties a vraiment fait des ravages (maladie quasi terminée en anglais, français un peu attardé là dessus, immateriel pareil)