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#1 Re : Silence, on joue » Silence on joue ! «Rhythm Doctor», «Curse of the Dead Gods», ... » 15-03-2021 21:50:40

Salut !
Avec la recommandation du podcast j'ai craqué sur Rhythm Doctor et… J'avais oublié que les jeux indépendants pouvaient me faire ressentir ça. C'est bête mais avec un bouton j'ai ressenti plus d'émotion que dans la majorité des jeux à gros budgets auxquels j'ai joué récemment. Est-ce que c'est la musique qui y apporte quelque chose ? 
Et je suis totalement d'accord avec le côté non-punitif du titre (même si le premier F+ dans un train m'a brisé le cœur), loin de mon DJMax Respect qui, dès la barre de vie finie, me dégage sans la moindre forme douceur.

Merci pour la recommandation, je suis devenu accro.

#2 Re : Silence, on joue » Silence on joue ! «Assassin's Creed Valhalla», «Carrion», «NBA 2K21» » 21-11-2020 17:25:57

J'ai moi aussi plongé depuis la semaine dernière dans l'Angleterre brumeuse d'AC Valhalla et j'avoue être plutôt d'accord avec l'avis général des chroniquereuses. En effet on est client ou non de la série, de son gameplay parfois buggué, mais parfois jouissif, de ses textures parfois moches mais de ses environnements travaillés. J'adore voir les reliefs d'un empire romain rejaillir de façon inattendue entre deux bourgs médiévaux, comme des bâtiments du 17ème siècles peuvent côtoyer des choses plus modernes dans nos villes.
Mais dans son ensemble, si j'ai l'impression d'être happé comme d'habitude, cet épisode me laisse un drôle de goût dans la bouche.
J'aime beaucoup ce parti pris mythologique (rapport aux visions, aux potions de la volva et certains boss optionnel ardus et maudits qui donne un côté très païen et très inhabituel), mais je ne peux pas m'empêcher après lecture de davantage de ressources historiques autour de cette époque, de m'interroger sur la démarche historique d'Ubisoft.
J'ai quand même une sorte de gêne à jouer cette grande colosse (ou ce grand, ou les deux) blonde au yeux bleus, entourées de ses copains, qui étrangement, ne tue pas de civils ou de prêtre, ne viole et ne réduit personne en esclavage. Parce que dans le jeu il semble y avoir les méchants colons nordiques que l'on doit tuer et qui font du traffic d'être humain, et les gentils qui eux sont pareils, mais en gentils.

Autant les précédents jeux ne faisaient parfois pas l'impasse sur les ambiguïtés morales de ses personnages, autant j'ai l'impression de jouer une version édulcorée, dépolitisée d'un viking ; un jeu où montrer des seins et du sang est normal, mais où confronter les joueurs à ce qui faisait la scandinavie du 9ème siècle avec ses sacrifices humains rituels et ses thralls semble déranger. Le jeu sait pourtant être glauque à ses heures.
Est-ce que les joueurs sont considérés d'emblé comme des enfants qui ne peuvent pas se confronter à un contexte historique, ou est-ce qu'Ubisoft, dans ses besoins marketing a juste brossé sous le tapis les détails qui le gênait ?


En ce qui concerne Carrion, j'ai aussi, comme Julie, eu un sentiment de lassitude assez rapide, malgré des premiers moment assez fantastiques. Peut-être la preuve qu'un Metroidvania a besoin pour être prenant de se renouveler et de soigner son rythme.

Désolé pour le commentaire pavé !

#3 Re : Silence, on joue » Silence on joue ! Hades, Star Wars Squadrons, Deadly Premonition 2 » 10-10-2020 10:27:25

L'émission m'a fait venir m'inscrire (donc bonjour) alors que jusqu'alors j'interagissais de façon très superficielle, mais la critique faite de Hadès comme jeu « aux mécanismes de free-to-play » me semble totalement injuste.

Je suis actuellement à 145h, dont une vingtaine d'heure après la bêta, et d'expérience le jeu ne commence vraiment qu'à partir de la première évasion. Je ne veux pas spoiler, mais le côté montée en puissance devient important pour contrebalancer les pénalités des « contrats des enfers », dont les récompenses permettent d'augmenter la puissance des armes et différents objets (ce qui approche finalement le jeu davantage d'un hack'n'slash que d'un pur rogue-like), et de débloquer des aspects qui changent profondément le gameplay du jeu. De nombreuses et riches trames narratives ne peuvent en outre exister qu'après une petite dizaine d'évasions et tant que les contrats ne sont pas disponibles le joueur est limité en évolution car certaines ressources rares ne sont plus disponibles.

Je ne saurai que conseiller à Erwan qui voulait y replonger de le faire de bon cœur, de trouver l'arme et l'aspect qui le font rigoler le plus et de s'accrocher. Cette version finale du jeu est grandiose, l'histoire est réellement surprenante et constitue un effort de réécriture de la mythologie très fouillé et très actuel ! Le jeu permet également d'activer un mode dieu qui augmente la résistance aux dégâts progressivement et permet peut-être de moins frustrer les joueurs qui seraient mis à mal par sa difficulté parfois ardue.

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