Ce que je veux dire, c'est que si les mots ont un sens, quand le fait d'être une entreprise passe avant le projet de libérer ou de se libérer qu'annonce son titre, il faut cesser de s'appeler Libération. Mieux vaut changer de raison sociale et se renommer... tiens, pourquoi pas... La raison sociale.

Mais puisque le logiciel libre est un mouvement où la pratique (la technique) est indissociable de la philosophie:

- pour la technique: ça m'étonnerait que tous les employés du journal fassent de la PAO et de la retouche photo, et quand bien même, rien n'empêche de faire évoluer les outils libres existants pour qu'ils répondent à ses besoins ou d'en créer de nouveaux (le cinéma l'a fait avec Gimp). D'autre part, au niveau des systèmes d'exploitations, Red Hat, par exemple, propose un support payant (libre ne veut pas dire gratuit). Enfin, non, Photoshop n'est pas porté sous Linux mais tourne sous Wine. Même s'il était porté sous Linux, cela n'en ferait pas un logiciel libre.

- pour la philosophie : Philosophie du Projet GNU

Et finalement, l'union de la philosophie et de la pratique ne serait-elle pas profondément politique, au sens premier du terme? Des associations luttent en tout cas pour défendre nos libertés numériques et le bien commun, notamment: April, Promouvoir et défendre le logiciel libre.

Ce qui est assez significatif, c'est que ce soit Java qui pose problème. C'est-à-dire, un logiciel encore propriétaire, impossible à modifier pour le faire mieux cohabiter avec les autres logiciels qui constituent la distribution.

On accuse souvent à tort les logiciels libres dans ce genre de cas, comme Acer qui, pour ses netbooks, prétend que le fait que les fichiers Microsoft peuvent parfois ne pas être reconnus est dû au limitations de GNU/Linux. Erreur ou mensonge! En fait, cela est dû aux licences restrictives de Microsoft. Techniquement, il n'y a aucun problème.

Heureusement, la prochaine version de Java sera libre!