Deux choses m'ont interpellées après l'écoute de la dernière émission :

La première concerne la chronique d' Assassin's Creed Brotherhood, faite après y avoir passé quelques heures seulement, car "le jeu est arrivé hier". Quel est l'intérêt de se précipiter pour chroniquer le jeu si vite, si c'est pour survoler sans profondeur le jeu ? C'est comme si quelqu'un conseillait un film après avoir vu la scène d'intro et le générique... La qualité d'un jeu se juge aussi sur la longueur, non pas parce qu'il a une durée de vie énorme, mais parce qu'il arrive à se renouveler suffisamment pour garder l'intérêt du joueur. C'était d'ailleurs le plus gros défaut du premier AC, qui en mettait plein la vue les premières heures, mais qui se trouvait vite chiant et répétitif sur la longueur... Aucun des chroniqueurs n'a pu répondre à la question : "Est-ce que tout le jeu se passe à Rome ou est-ce qu'on voyage également vers d'autres destinations ?" De même, l'aspect multi du jeu a à peine été évoqué alors qu'Ubisoft n'a quasiment sorti ce nouveau titre que sur ce prétexte. Pourquoi donc ne pas se laisser le temps de jouer plus en profondeur avant d'en parler d'en l'émission au lieu de se précipiter ainsi et d'être obligé de revenir sur certains aspects dans une autre émission ? Ce ne sont pourtant pas les sorties qui manquent...

La deuxième chose qui m'a vraiment surpris, c'est le dédain affiché à l'évocation d'un test de Call of Duty Black Ops. Pourquoi est-ce qu'un titre à vocation résolument commercial ne pourrait pas être bon ? Le parti pris sous-entendu (Call of Duty, c'est de la merde, ça ne vaut même pas la peine qu'on se penche dessus) est surprenant. Alors que selon mon point de vue, c'est justement un titre comme celui-là, vers lequel des joueurs vont se précipiter, qui nécessite un avis critique, pour justement expliquer objectivement pourquoi un gamer devrait plutôt privilégier son achat vers autre chose, en pointant les défauts d'un tel titre, s'ils existent...