Je remarque que beaucoup de personnages  bien placés sur l'échiquier des médias et de la politique s'investissent pour éviter les actions de piratage d'œuvres de création.
Ils s'appuient sur des chiffres étourdissants sur les pertes engendrées par le fameux piratage. Mais d'où viennent ces chiffres et qui perd dans tout cela ?
Il existe un coefficient multiplicateur non négligeable entre les DVD sorti de la presse (rondelle de plastique) et les 19,90 € du coût affiché souvent en magasin.
Où passe cette plus value ?

Silence ou bien peu d'informations sur la répartition des gains correspondants, les droits d'auteurs bien entendu, mais si la réalité était avant tout de défendre les bénéfices des "pauvres" intermédiaires.
Ce raisonnement m'amène à penser que pour lutter efficacement contre le piratage les intermédiaires (dont le lobby est très puissant) pourraient faire l'effort, diminuer leur marges et au passage ainsi augmenter leurs volumes de ventes.
Le marché changerait peut-être d'attitude face à cette mort lente de la  création annoncée, que tous nous redoutons et que dans les faits les intermédiaires nous organisent.