La concurrence, c'est un des principes de base du libéralisme, sauf qu'avec le modèle économique de la SACEM et des Majors, il n'y a pas de concurrence.

Les produits sont pré-sélectionnés par les majors de façon arbitraire, et l'investissement qu'on met dessus est loin d'être corrélé à leur qualité artistique.

Le système artistique (livre, disque, audiovisuel en général n'est quasiment plus en plus basé sur le principe de la capitalisation :

L'artiste et ses oeuvres est un produit, et le but est de maximiser la marge que le système fera de lui.

Plus un artiste est connu, et plus on fait de la pub sur sa tête, et plus on fait de la pub sur sa tête, plus les ventes gonflent.

Peu importe qu'il fasse de la soupe - il y a tellement de soupe sur le marché, mon brave monsieur, comment comparer, quand on éduque les gens à ne pas pouvoir le faire ? - L'essentiel est que le peuple achète.

Une anecdote : une vendeuse de la FNAC m'a avoué que son "spot" du mois était de mettre en avant les produits qui se vendent. Autrement dit de mettre en arrière les petits. Agitateur de curiosité ? Certifié non conforme ? Les temps ont changé, madame : on pousse ce qui se vend.

Bravo à Jameno ! faites donc voler en éclat ce modèle qui ne mise que sur les gens connus, et qui ne laisse que tellement peu de place à ceux qui n'ont pas d'appui familial ou de copinage politique pour s'y faire une place).

Le CD est mort, le mp3 a gagné cette guerre il y a quinze ans, et tant mieux pour les petits : la meilleure pub, c'est la diffusion. Depuis 15 ans les majors et la SACEM tentent de s'accrocher à leurs vieilles prérogatives et à leur modèle révolu, incapables de le remettre en question tellement il est pervers.

Quand à HADOPI, c'est le chant du cygne d'un système révolu.

Il est temps de redistribuer les cartes.

Fanlabiz.