Coté français connu, c'est de plus en plus rare, mais coté américain, il y a des bêtes de scènes (et depuis longtemps)

En ce moment, Louis C.K avec ses deux séries ("Lucky Louie" et "Louie") et ses stand up est vraiment "l'homme le plus drôle d'amérique". Dixit Ricky Gervais, créateur de "The Office" et "Extras" (entres autres), et qu'on pourrait facilement qualifier "d'homme le plus drôle d'angleterre" (mais d'après lui ce serait son ami Karl Pilkington, qu'il envoie se plaindre un peu partout dans le monde dans l'émission "An Idiot Abroad".)

La scène anglo saxonne possède beaucoup plus d'expérience dans le stand up, également plus de concurrence et plus de qualité. En terme d'humour en général, ça se voit à peu près partout (séries, films, Web...)

Les podcast français qui marchent en ce moment (Donc Norman, Hugo ou Cyprien) ne sont absolument pas au niveau de ce qui fait vraiment la grandeur du stand up anglo saxon. Il n'y a pas vraiment de réflexion, on est dans l'humour de bande de potes qui rigolent de "petits moments du quotidiens".
A tel point que beaucoup de bandes de potes font des références à Norman entre eux, comme si soudain il avait institué une nouvelle private joke dans le groupe (les petits "Amazing !" notamment.)

La raison pour laquelle Norman ou Hugo marchent, c'est parce qu'ils ont ce charisme du bon pote rigolo qui fait des remarques marrantes. Il nous invite à une forme de connivence qui fait que beaucoup de gens (jeunes) se laissent aller à ces petites vannes sans prétentions ni vraie profondeur.

Alors qu'ils ont auraient toute la matière à donner un peu plus de consistance à leurs blagues.

En ce moment dans le même genre il y a Orelsan, un rappeur qui est très en vogue et dont le fond est tout aussi creux, mais façon "bande de potes dépressifs". On se complait avec lui sur des petites observation du quotidien, mais cette fois pas pour l'humour. Et ça marche.

Judd Appatow reportait une phrase que lui avait dit un autre comique "Il faut 7 ans à un humoriste pour vraiment trouver son rythme." Les podcasteur français ont largement le temps de s'améliorer dans leurs contenus (sachant que la forme est plutôt maîtrisée, comme pour la majorité des jeunes artistes post-facebook)

Mais il est pas encore là le temps où ça sera excitant de les réunir autour d'une table pour parler d'humour comme ce fut le cas avec ces gens là :

http://www.youtube.com/watch?v=Y3Ar57R8OvQ

Lecteur assidu de Ecrans.fr, cet article m'a surpris mais me fait très très plaisir.

Merci.

"Je ne suis pas vraiment d'accord. Beaucoup de films fonctionnent sur la stimulation intellectuelle, sans que cela signifie "masturbation".
Essayer de dénouer les noeuds d'une histoire qui mêlent les niveaux de réalité est un plaisir de spectateur que beaucoup partagent. D'ailleurs Matrix 1 est un film somme tout intéressant (aujourd'hui il se regarde plus avec un oeil un peu moqueur...il vieillira mal celui-ci)"

Je suis d'accord.
Au même titre que certains aiment voir des chevaliers-sorciers se foutrent sur la gueule dans les décors de la nouvelle zelande en apprenant les prenoms de toute la généalogie du heros, décrypter un scénario un peu tordu peut être un plaisir.

Apres, je ne suis pas certain que matrix et inception possèdent des scénarios particulièrement tordus. Ce sont juste des films qui jouent avec des codes et des concepts assez modernes et conceptuels (venus de la culture cyberpunk, du jeu video, et du cinema d'action tout azimut. Bon disons que c’était moderne dans les années 90). Ces deux films possèdent une exposition fabuleusement clair au vue du foisonnement de règles qu'ils élaborent pour eux même.

Critiquer ces films la dessus revient a dire "j'ai pas compris le gameplay de ce jeu, donc il est nul et chercher a le comprendre pour y prendre plaisir c'est de la masturbation intellectuelle. Allez me chercher un FPS, ça, je sais y jouer." Après, on peut ne pas avoir eu le temps de comprendre, c'est vrai que pour un film ça peut gêner. Mais pour des gens qui sont a l'aise avec les concepts de virtuel/rêve, y'a vraiment rien de difficile.

La masturbation intellectuelle, elle se trouve la ou les geek cherchent a définir quel symbole possède le plan ou smith écrase une tomate rouge (couleur de la vérité dans matrix) ou si le vrai totem de cobbs est sa bague de mariage qu'il ne porte que dans ses rêves. On a pas besoin de ça pour comprendre les objectifs des personnages de ces films, surtout quand comme dans inceptions ils arrêtent pas d'expliquer pourquoi ils peuvent ou pas faire tel ou tel truc.

Chaque scène est justifiée comme pour n'importe quel melo/comedie/blockbuster hollywoodien : exposition / Développement des personnages / action. Ce sont les détails, les plans, qui renferment des données cryptée pour geek. Tout le contraire du mauvais film d'auteur chiant typique ou la branlette est partout dans le scénario mais la forme est souvent épurée, si bien qu'on ne comprends rien.

Par contre pour ma part c'est Inception qui est déjà vieux : thèmes déjà explorés de bien plus intelligente façon ailleurs et mise en scène des combats façon le mauvais dernier James Bond ou Jason Bourne (les combats dans la neige sont ILLISIBLES).
Matrix reste encore a la base et a la pointe du cinéma d'action du 21eme siècle, les effets spéciaux n'ont pas encore vieillis parce qu'il possède une esthétique générale qui cache les finitions (A part le 2 et 3) et les combats sont des merveilles de découpage et de clarté. Et défoncent encore les 3/4 des films d'actions qui sortent aujourd'hui, pourtant nourris aux matrix.

Dans le langage actuel, qui plus est dans le contexte de cet article, "et/ou" possède bien une signification : Il y a tellement de mèmes que certains sont absurdes ET pileux, alors que d'autres sont juste absurde OU juste pileux. Le et/ou permet de remplacer, par exemple, un bon vieux "absurde ou pileux, quand ce n'est pas les deux" des familles. Cet espèce de non-choix existe de plus en plus, mais pas seulement sous la forme et/ou, parfois on la voit avec verbe/verbe, adjectif/adjectif...

Après je m'étais jamais posé la question de son étymologie, ce serait intéressant d'en savoir plus.

Je suis d'accord avec Guiligui.
Surtout que dans le cas d'une série comme Breaking Bad par exemple, a aucun moment on ressent cette impression de vouloir maintenir le spectateur devant l'écran. Il y a au contraire un développement du scénario et des personnages très intelligent qui rend parfois la série anticommerciale. Comme par exemple le cas d'un épisode de la saison 3 (the Fly), vraiment tres bien fait, superbement écris et mis en scène, ressemblant a une pièce de théâtre avec son dialogue de 40 minute dans un seul décor, sans jamais que soit introduit quoi que ce soit qui puisse retenir le téléspectateur moyen avide d'explosion et de sexe, mais au contraire en cherchant a approfondir les caractères en maintenant une certaine tension.(cet épisode a d'ailleurs divisé les fans). Lost jouait déjà plus dans une catégorie d'entertainement, qui plus est de geek (avec ses montagne de references cachées).

Et dans le style de breaking bad, il y a pas mal de séries à ajouter.

A contrario on trouve de nombreux films qui n'hésitent pas a remplir leur scénar de boumboum dans une bétise crasse.

Et c'est d'autant plus vraie dans les jeux videos : Rares sont les jeux à proposer une expérience intellectuellement intéressante détachée de la notion de "jeu" (comme par exemple Anothwer world ou Silent Hill 2), ou capables de mettre un très bon gameplay de coté grace a des procédés mise en scene bien pensées (portal, Shadow of colosseus) ou a proposer de nombreuses pistes de reflexion autour du Gameplay (Braid, Metal Gear Solid). Ou même a exceller en temps que jeu, et ainsi inspirer des génération de développeurs (par exemple la série des Marios)

A vrai dire on pourrait dire la même chose de tous les medias.

La seule chose a faire pour ne pas avoir cette sensation d'arnaque c'est de bien choisir les œuvres que l'on regarde/joue/lit/ par le biais d'un de ces médias.

Il y a des lolcats, des demotivators, des tenso, des montages pedobear, qui sont de veritables oeuvres, de puissants objets humoristiques et intelligents.

C'est pas parce que ça vient du trou du cul du web plutot que d'un artiste reconnu que le talent doit être dénigré.

Apres y'a aussi pas mal de merde, mais comme il dit, ça reste toutefois un acte créatif, ce que beaucoup de gens mine de rien ne sont pas capable de faire.

C'est dommage, parce que tout ça occulte l'excellent travail de Kathryn Bigelow, une des rares (seules ?) réalisatrices à être capable de battre bon nombre d'homme sur le terrain du film burné.

Lynch qui fait du Lynch quoi. Les images sont parfois belles, parfois vraiment trop cheap, mais rien de nouveau. La bande son est parfaite. Mais une seule vraie révélation : Marion Cotillard est parfaite dans l'univers Lynchéen.

Peut être même que google et Nintendo se rapprochent doucement, le premier pour infiltrer le marché vidéoludique, le second pour se fondre dans la logique de la console-multimédia connectée. Peut être que ce petit jeu qui ne paye pas de mine est le premier indice d'une collaboration monumentale dans les deux domaines de chacun...

Et dans quelques années, quand on checkera sa boite Gmail sur sa console nintendo, on regardera la date du 9 avril en se disant "j'y étais..."

Rien de vraiment neuf au final depuis le ExistenZ de Cronenberg (1999), mis à part la réalisation plus clipesque (plus année 2000 en fait) et plus de clin d'oeil au monde vidéoludique (interfaces, plans de caméra, vision du joueur autiste).

En fait ça m'a l'air d'être du stop motion (une multitude de photo prises pour simuler les images d'un mouvement, ici des travellings), sauf qu'au lieu de réunir les photos une à une normalement, il leur a appliqué un morphing (qui fait fondre une image en une autre.)
Avec deux images très proches, on a une sensation d'un mouvement assez fluide, le morphing créant les images de transitions entre deux photos.

C'est effectivement la technique expérimentée par Gondry puis remise au goût du jour pour l'effet Bullet Time (ralentis extrême du décor mais pas de la caméra) de matrix : on prend plein de photo à très peu d'intervalle de temps près avec une multitude d'appareils qui font un mouvement circulaire autour de l'acteur, puis on morph les images.

Cela dit l'utilisation dans cette vidéo rend quelque chose d'original.

Pour l'endorphine, ça n'est pas juste une théorie de Boulet, c'est une théorie qu'on pouvait lire  dans Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Zombie_(mort-vivant)

L'hypothèse voulait que les zombies, dans leur qualité d'être pourrissant mais en vie, cherchent constemment à se soulager en mangeant l'endorphine contenue dans le cerveau, n'en ayant plus eux même. C'est pour cela qu'ils ne se mangent pas entre eux.

Mais apparemment la phrase qui le disait a disparue.

Sinon pour la question j'avais lu un truc concernant la possibilité que les zombies aient un mode de communication de masse, un genre de télépathie instinctif qui ferait d'eux un groupe uni (une masse, on est dans le zombie représentant la société de consommation à la Romero). Du coup quand ils repèrent un humain, les zombies alentours le savent. Ce qui signifierait qu'ils savent faire la différence entre un zombie(le groupe) et un humain.

Ce qui signifierait que les zombies sont la forme la plus poussée du communisme.