le pb fondamental n'est pas d'être pour ou contre la numérisation, mais d'accepter ou non que Google devienne l'acteur ultra-dominant si ce n'est exclusif,  impérialiste et incontrôlé, de cette numérisation. Je suis plutôt  d'avis à ce qu'on ne laisse pas le champs libre à Google.
Il est vrai que l'on ne peut pas reprocher à Google son dynamisme. Cela pose forcément la question de la capacité de la vieille Europe  à proposer des alternatives, à investir et à entreprendre. Ces combats judiciaires sont certainement utiles; je crains qu'ils n'aient tout de même un parfum de ligne Maginot.
A quand donc une Europe qui se donne les moyens d'assumer son identité ?
Il me semble me rappeler que pour François  Mitterand, l'Europe ne pourrait se construire sans une politique culuturelle amibitieuse. On est en plein dans le sujet.

Marrant de ressortir ces scénarios...

ça me rappelle le film i comme Icare. Après l'avoir vu, je m'étais empressé d'acheter le livre "soumission à l'autorité".

Passionnant ce bouquin. Il donne évidemment à réfléchir sur les mécanismes d'obéissance et d'objection.

Certes il faut le replacer dans le contexte : début des années 60, une Amérique très conventionnelle, pas de remise en cause de l'ordre établi ni des personnes faisant autorité...

D'où l'importance de la culture, de la capacité d'autonomie de l'individu,  de la solidité des systèmes de valeurs, etc

Je me rappelle que l'une des personne ayant refusé en bloc le protocole expérimental factice était un prêtre. Au debriefing, lorsqu'on lui avait demandé les raisons pour lesquelles il avait refusé de se soumettre aux fausses expériences, il avait évoqué sa  foi.
C'était pour lui une façon de s'en sortir : avoir un système de valeur "supérieur" qu'il importe de respecter plus que tout.

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Aujourd'hui, la question d'obeir ou pas à des ordres illégaux revient de temps en temps , notamment dans le domaine du militaire  (voir par ex : http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article1161)