Effectivement, la 3ème case népalaise ne renseigne pas véritablement sur l'identité sexuée de celui qui la cochera (ce que n'ont d'ailleurs pas manqué de remarquer certaines communautés ); elle a au moins le mérite de permettre  de sortir d'une logique binaire dans laquelle les questions de rapports H/F sont emprisonnées depuis que les humains réfléchissent sur eux-mêmes , sur ce qui les caractérise et les agit; que la juridiction  et l'administration d'un pays reconnaisse l'existence de personnes ni H ni F me semble être le signe d'un progrès possible  , car , au delà du plan épistémologique, nous entrons dans le concret.

Cela peut appraitre comme le signe fort qu'il est possible d'exister aliieurs et autrement que dans les seules catégories H/F; cela m'apparait comme l'ouverture vers toutes les relations possibles, toutes les combinaisons possibles; passer du 2 au 3 n'a l'air  de rien, mais dès lors que le 3 est indéfini car il peut avoir toutes les tonalités, il devient infini

Cette petite case apparait comme un élément puissant d'une déconstruction des rapports prmitifs et primaires entre les H et les F; il n'est pas besoin d'une forte charge pour déplacer les rochers et créer des ponts

Lewiscaroll