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#1 15-07-2013 18:13:40

Ecrans.fr
Administrateur
Inscription : 25-06-2007
Messages : 1 000

Re : Universal Music invente le crowdfoutage de gueule

Universal Music invente le crowdfoutage de gueule

Universal, la première maison de disques du monde, fait appel aux internautes pour cofinancer la réédition en vinyle de disques de son catalogue. Les volontaires pourront aussi se faire cracher dessus pour quelques euros supplémentaires.

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#2 15-07-2013 19:20:52

Juju Dredd
Habitué
Lieu : France
Inscription : 21-10-2009
Messages : 389
Site Web

Re : Universal Music invente le crowdfoutage de gueule

Warning, warning, troll approaching!

En ce moment, y'a bien des gens pour faire des dons à l'UMP, alors bon...


"Des scientifiques et des savants du monde entier, se sont réunis pendant des mois et des mois pour dresser un constat, c’est le constat qui est accablant, le monde va à sa perte si on continue à émettre du carbone qui crée un trou dans la couche d’ozone et qui brise les équilibres de la planète. Ça c’est un constat."
— Nicolas Sarkozy, le 24 septembre 2009.

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#3 15-07-2013 19:46:43

Zumbi
Nouveau membre
Inscription : 01-06-2013
Messages : 2

Re : Universal Music invente le crowdfoutage de gueule

Il y a des vrais crowdfunding qui aboutissent à des réussites parfaites.
C'est le cas de la production du Brésilien Vitor Ramil, qui a réenregistré 30 de ses titres en contrôlant toute la production et en prenant tout son temps, grâce à une levée de fonds sur internet qui lui a donné 140% de ce qu'il espérait.
voir ici http://www.tragaseushow.com.br/projeto/ … es-que-vem
Il est très étonnant que tout le monde l'ignore en France, alors que depuis des années ses copains viennent faire un petit tour sur ses disques : Milton Nascimento, Caetano Veloso, Egberto Gismonti, Lenine…

Et au Brésil on organise aussi des concerts en crowdfunding, ainsi récemment avec Céu à Porto Alegre.

Français, encore un effort !

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#4 15-07-2013 20:13:50

gégé
Habitué
Inscription : 02-11-2007
Messages : 1 970

Re : Universal Music invente le crowdfoutage de gueule

cool story bro , on dirait que certains t'ont pas attendu ceci dit...

Le succès le plus populaire de l’ère du crowdfunding en France est celui du chanteur Grégoire dont le premier album fut financé en 2008 par 347 contributeurs. L’artiste a été produit par les internautes grâce à l’intermédiaire du label communautaire MyMajorCompany. Pour un montant investi de 200 euros, les contributeurs ont reçu en moyenne la somme de 1 060 euros (soit un SMIC net d’impôt).

et je parle meme pas de tous les independants français sur sellaband ou ailleurs

quant aux internationaux, artistshare mettait déjà en contact artistes et fans depuis 2003 (des années lumiere avant la mode de kickstarter et pledgemusic), et il y a même un album de jazz de Maria Schneider (concert in the garden, 2004) financé de cette façon qui a chopé un grammy award, bref, absolument rien de nouveau sous le soleil, sauf que le mot crowdfunding est le gimmick marketing de l'année pour journalistes moyennement inspirés...

enfin les concerts en crowdfunding, ca se pratique partout, c'est même devenu un classique pour savoir si on a un public à l'étranger et si ça vaut le coup de traverser au choix l'europe/l'atlantique/que sais-je...

Dernière modification par gégé (15-07-2013 21:37:58)

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#5 16-07-2013 19:44:56

ataraxo
Habitué
Inscription : 11-11-2009
Messages : 194

Re : Universal Music invente le crowdfoutage de gueule

Les echos via gégé a écrit :

Le succès le plus populaire de l’ère du crowdfunding en France est celui du chanteur Grégoire dont le premier album fut financé en 2008 par 347 contributeurs. L’artiste a été produit par les internautes grâce à l’intermédiaire du label communautaire MyMajorCompany.

MyMajorCompany n'est probablement pas l'exemple que je choisirais pour illustrer le crowdfunding. Leur principe est assez atypique et ils sont la cible de pas mal de critiques.

En effet, le principe "normal" des sites de crowdfunding (e.g. Kickstarter) est de proposer une contrepartie plus ou moins proportionnée à l'investissement de chacun. La contrepartie est connue (au risque près de voir le projet ne pas aboutir à un résultat de la qualité attendue).

En revanche, MyMajorCompany s'apparente plus à une plate-forme d'investissement direct dans des artistes indépendants en promettent un retour sur investissement si le projet réussi. Il leur est d'ailleurs reproché d'avoir trop mis en avant les très rares cas ou cet investissement a été rentable, d'avoir une main-mise importante sur les projets et d'avoir une gestion assez opaque.

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#6 16-07-2013 19:52:20

gégé
Habitué
Inscription : 02-11-2007
Messages : 1 970

Re : Universal Music invente le crowdfoutage de gueule

ataraxo a écrit :

MyMajorCompany n'est probablement pas l'exemple que je choisirais pour illustrer le crowdfunding. Leur principe est assez atypique et ils sont la cible de pas mal de critiques.

je sais, j'ai juste pris l'exemple le plus connu histoire que ça parle un peu, et c'est pour ça que j'ai enchainé direct avec les indépendants dès la phrase suivante, je répondais juste à la farce des français qui auraient besoin de se mettre au courant

Apres, la distinction major/indépendants, en plateformes crowdfunding ou en labels "old school" on peut occasionnellement sourire aussi de ceux qui croient toujours que les escrocs/requins ne se situent que d'un seul bord, c'est charmant mais malheureusement de Coil à Sonic Youth et des milliers d'autres, s'ils ont du changer de label et pour certains rejoindre des majors, c'est d'abord parce que leurs labels indé 80s respectifs (some bizarre, blast first...) "oubliaient" de les payer ^^

Dernière modification par gégé (16-07-2013 21:07:30)

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#7 16-07-2013 22:13:30

Egmorn
Habitué
Inscription : 04-07-2007
Messages : 2 946

Re : Universal Music invente le crowdfoutage de gueule

ataraxo a écrit :
Les echos via gégé a écrit :

Le succès le plus populaire de l’ère du crowdfunding en France est celui du chanteur Grégoire dont le premier album fut financé en 2008 par 347 contributeurs. L’artiste a été produit par les internautes grâce à l’intermédiaire du label communautaire MyMajorCompany.

MyMajorCompany n'est probablement pas l'exemple que je choisirais pour illustrer le crowdfunding. Leur principe est assez atypique et ils sont la cible de pas mal de critiques.

En effet, le principe "normal" des sites de crowdfunding (e.g. Kickstarter) est de proposer une contrepartie plus ou moins proportionnée à l'investissement de chacun. La contrepartie est connue (au risque près de voir le projet ne pas aboutir à un résultat de la qualité attendue).

En revanche, MyMajorCompany s'apparente plus à une plate-forme d'investissement direct dans des artistes indépendants en promettent un retour sur investissement si le projet réussi. Il leur est d'ailleurs reproché d'avoir trop mis en avant les très rares cas ou cet investissement a été rentable, d'avoir une main-mise importante sur les projets et d'avoir une gestion assez opaque.

Justement pour moi c'est l'inverse. Funding signifie bien d'apporter des fonds, d'investir donc plus proche du modèle de mymajprcompany que de kickstarter. kickstarter a un modèle plus grand public, avec moins de prise de risque et plus simple à comprendre, mais qui s'apparente plus a de la vente puisqu'on reçoit bien un produit en échange de l'argent donner. Produit censer avoir grosso modo la valeur payer. Pour moi le mot funding anglais est plus une notion d'apport de fond, donc sans contrepartie immédiate.

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