Vous n'êtes pas identifié(e).
Non, le journaliste (si c'est bien lui) n'a pas outrepassé sa fonction. Il est allé au delà de la conférence de presse officielle en révélant un aspect inattendu du SM. Ce sont plutôt les syndicalistes qui sont allés au delà de leur fonction. Ils ont oublié qu'ils n'étaient pas à la maison, mais dans un local professionnel, mis à disposition par le ministère de la Justice, si j'en crois ce que j'ai lu un peu partout.
Combien de magistrats ce mur engage-t-il vraiment? Ceux qui sont dans ce bureau habituellement? Seulement eux? Ou bien ce mur traduit-il véritablement la mentalité du SM dans son ensemble?
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j'en connais qu'ont du dégager des affiches wanted mort ou vif en urgence dans les locaux d'Alliance
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de toutes façons, cette polémique n'a aucun sens. 1) qu'est-ce qui interdit dans un local privé d'exprimer ce qu'on a envie ? 2) en quoi cela engage le syndicat de la magistrature puisqu'il s'agit du bureau d'une seule personne ? 1b) en quoi le fait d'avoir des opinions personnelles interfère sur la qualité de son travail ? cette affaire résume à merveille la misère de la réflexion des journalistes et l'asservissement des politiques à l'opinion publique donc à ces journalistes d'investigagation.
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Stupéfait des réactions de de forum ! Et maintenant on excuse et justifie la chasse aux sorcières ! Etre journaliste de droite à FR3 est donc "déontologiquement " inacceptable pour les militants qui font de son journal et de ses éditions locales une machine à manipulation idéologique de gauche. Alors que le problème, ce sont des magistrats formatés à gauche, sectaires et haineux envers ceux qui défendent les valeurs auxquelles ils croient. Quelle justice rendent-ils ? Sociale sans aucun doute...
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"Etre journaliste de droite à FR3 " n'est pas un délit évidemment. Ce qui l'est en revanche c'est de profiter de la présence de Fr3 dans les locaux du ministère pour une interview, pour se glisser dans le local syndical, filmer en douce avec son portable personnel, sans autorisation, dans un local privé, et non pas filmer avec les cameras de Fr3, puis ensuite donner le film produit d'un vol, non pas à son employeur (Fr3) alors que le dit journaliste était en mission de travail pour Fr3, mais à un site internet de la droite dure, qui commet à son tour un délit en publiant avec des commentaires non signés, un article diffamatoire pour toute la profession de magistrats.
La série de fautes est énorme.
Une enquête est du reste en cours à Fr3 pour vérifier exactement ce qu'il en est. Attendons ses conclusions.
Il est tellement évident que ce sont des fautes -manières de faire interdites par la déontologie de la profession de journaliste- que, pour camoufler le forfait, Atlantico donne une autre version des faits : ce serait un magistrat qui leur aurait communiqué les images.
Car si c'est un journaliste auteur d'images volées, c'est une faute, et cette faute est redoublée par la faute que constitue la publication.
Le problème est que, d'après ce que publie Libé, des cameramen et journalistes de Fr3 ont reconnu sur les images du film tourné dans le dos du SM, des éléments qui attesteraient de la présence de Fr3 ce jour là : permettant de dater le moment où le dit film du mur a été pris.
Etant donné que par ailleurs, ce journaliste est connu au sein de sa rédaction, pour avoir des problèmes avec la déontologie du métier (il a déjà été condamné en justice pour une affaire de diffamation), il y a quelques signes que tout cela n'est pas clair.
Et vraisemblablement illégal, autant de la part du journaliste voleur d'images, que de la part du site Atlantico publiant des images volées.
Et pour ceux qui ne le savent pas : l'abolition de la différence entre sphère privée et sphère publique est le propre des dictatures et des régimes totalitaires. La démocratie et l'Etat de droit, protègent la sphère privée.
Imaginez-vous un instant filmé à votre insu chez vous, chez des amis, dans votre club privé, et que vos propos et images se retrouvent sur internet. ça vous plairait ? vous faîtes quoi ?
La loi vous reconnaît le droit de porter plainte.
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Ajoutez que sous la précédente mandature présidentielle les magistrats ont été traînés dans la boue et ont subi diverses injures et propos visant à les discréditer, + menace de supprimer le juge d'instruction (afin d'éviter que les juges puissent poursuivre la délinquance financière des puissants) : ce à quoi ils ne peuvent répondre, par obligation de réserve que leur impose leur fonction.
ce mur, quoi qu'on en pense (et on peut le trouver vulgaire ou une forme de défouloir stupide) est la manière de dire en privé, et de dénoncer la situation dans laquelle se trouve la justice, aux moyens misérables, ce qui est fait exprès.
fait exprès : pour qu'elle ne soit surtout pas trop en état de faire son boulot, c'est à dire les enquêtes difficiles, longues, coûteuses et exigeant beaucoup de moyens en temps et en dépenses, contre la délinquance financière en col blanc des puissants qui sévit à l'échelle internationale et dispose de moyens considérables pour se masquer. L'autre délinquance, celle des voyous de base, et la petite délinquance, elles, elles sont bien pistées, elles ne requièrent pas des enquêtes aussi compliquées et difficiles, ni autant de moyens pour se mener à l'échelle internationale .
Ajoutez qu'en plus , on a failli voir la disparition des juges d'instruction : il faut mesurer l'énormité.
Donc expression compréhensible, privée, parce que précisément les magistrats ne peuvent dire cela en public. Et vulgaire sur la forme ? certes. mais c'est évidemment en écho au "casse-toi pauv'con" : pour ceux qui n'auraient pas compris.
Vous n'avez jamais répété, en privé, avec vos potes, toutes sortes de blagues sur le "casse-toi pauv'con" ? Là c'est pareil. Pour la forme. Pour le contenu, c'est beaucoup plus sérieux les magistrats se battent pour une justice indépendante.
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Et Atlantico s'est prêté à une grosse manip' aussitôt reprise et amplifiée par la droite dure : suite des attaques contre les juges de mandature précédente.
faut ouvrir les yeux un peu et se réveiller et réfléchir sur ces campagnes mediatico-politiques qui vous entubent chers amis.
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ce mur, quoi qu'on en pense (et on peut le trouver vulgaire ou une forme de défouloir stupide) est la manière de dire en privé, et de dénoncer la situation dans laquelle se trouve la justice, aux moyens misérables, ce qui est fait exprès.
arrêtez un peu avec votre rengaine des moyens. pour la justice pipole, sous les sunlights des tropiques, au 20h, là, y'a toujours moyen de moyenner. par contre, pour aller défendre les dossiers compliqués et non exposés, genre les abus des sociétés de recouvrement, là, y'a pas moyen, le R.O.I. est médiocre.
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Stupéfait des réactions de de forum !
stupéfait des réactions de " certaines " personnes !
Etre journaliste de droite à FR3 est donc "déontologiquement " inacceptable
Être magistrat de gauche est donc "déontologiquement" inacceptable.
Alors que le problème, ce sont des magistrats formatés à gauche, sectaires et haineux envers ceux qui défendent les valeurs auxquelles ils croient.
Alors que le problème, ce sont des journalistes formatés à droite voir plus, sectaires et haineux .....
Quelle justice rendent-ils ? Sociale sans aucun doute...
Quel journalisme exercent-ils ? anti-social sans aucun doute..ou comme le beauf qui a écrit ce monument "Pourquoi Sarkozy va gagner" vendu 17,86 €
Une mission de 3 mois à l'étranger c'est bon pour la forme et excellent pour le compte en banque ;)
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Si ça tombe, c'est le père du petit palestinien qui a fait ce "mur des cons".
Ne vous privez pas de ces ressources intellectuelles au prétexte qu'elles sont intellectuelles, qu'elles sont écrites avec de grands mots.
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Et pour ceux qui ne le savent pas : l'abolition de la différence entre sphère privée et sphère publique est le propre des dictatures et des régimes totalitaires. La démocratie et l'Etat de droit, protègent la sphère privée.
Sauf que cette différence vous ne la saisissez pas bien.Tout propos tenus dans un lieu privé n'est pas nécessairement du ressort de la sphère privée, et inversement un propos tenue sur la voie publique peut très bien être totalement privé.
Des propos politiques tenus dans un local syndical auquel ont eu accès des journalistes ne rentre pas le cadre de la "sphère privée".
Imaginez-vous un instant filmé à votre insu chez vous, chez des amis, dans votre club privé, et que vos propos et images se retrouvent sur internet. ça vous plairait ? vous faîtes quoi ?
La loi vous reconnaît le droit de porter plainte.
Sauf qu'à priori ici le SM n'a aucune base pour porter plainte (ou même simplement entamer une procédure civile) : il n'y a eu ni effraction, ni violation d'une obligation de confidentialité, ni atteinte à la vie privée (pas d'atteinte à l'intimité), ni diffamation, ni injure... ni rien.
L'article 226-1 du code pénal ne s'applique pas ici : outre l'intérêt public de la révélation il n'y pas d'atteintes à l'intimité de la vie privée (je ne vois pas comment des propos de nature politique dans le cadre d'une activité syndicale pourrait rentrer dans le cadre de l'intimité), pas de captation de l'image d'une personne ou de ses paroles.
C'est d'ailleurs pour cette raison que la seule base d'attaque du SM c'est une violation de la "déontologie des journalistes" auprès de la rédaction de France 3.
De toutes façons même en admettant que le journaliste et Atlantico on eu tort cela ne change rien à la faute commise par le SM. Et d'ailleurs en cas de procédure pénale contre le SM (par exemple pour injure non publique) cet enregistrement serait recevable (même si considéré comme déloyal : il s’agit d'une preuve administrée par une partie dans une procédure pénale et dans ce cas là la déloyauté de la preuve n'est pas un obstacle à sa recevabilité contrairement à une preuve obtenue dans le cadre d'une enquête policière*).
*Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Preuve_en_ … 3.A9loyaux
Dernière modification par Maat (29-04-2013 00:06:38)
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Puisque CE journaliste est partisan à tout crin de la transparence pourquoi aucun média ne publie-t-il pas son nom?
comme toujours, la transparence ne vaut que pour les autres.
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C’est moi ou la moitié de la clases politique française est en train de se branler la nouille sur des actes tellement scandaleux qu’ils pourraient déboucher sur une condamnation au paiement d’une amende pouvant s’élever jusqu’à la somme faramineuse de 38 € ?
Spoiler : par expérience, c’est fréquent que les locaux syndicaux ou politiques contiennent de la propagande questionnant les facultés mentales des adversaires, publics ou supposés, de l’organisation qui y réside. Zomg décadence et vilénie, quoi !
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Les débats Droite VS Gauche sur Ecrans.fr, c'est presque aussi désopilant que ceux sur Apple VS Samsung. On se demande toujours si les participants l'ouvrent par objectivité ou simplement pour défendre leur chouchou...
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On parle de local privé.
Ce local a été construit,entretenu, chauffé, grace à mon argent.
Je considère que cet endroit est un lieu public.
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On parle de local privé.
Ce local a été construit,entretenu, chauffé, grace à mon argent.
Je considère que cet endroit est un lieu public.
On s'en moque ( traduction:on s'en fout ) de vos "considérations", il existe des lois, une jurisprudence, exemple :
L'employeur ne peut pas pénétrer dans le local syndical sans autorisation.
L'employeur qui pénétrerait dans un local syndical sans autorisation et à l'insu de la section syndicale se rend coupable du délit d'entrave mais aussi de celui de violation de domicile. (Décision du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Limoges du 25 juin 1980, Syndicat des métaux c/ Dousseron)
Une mission de 3 mois à l'étranger c'est bon pour la forme et excellent pour le compte en banque ;)
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L'employeur non, mais un journaliste sans difficulté, la preuve. Ce n'est pas un local ouvert au grand public, on est d'accord mais ce n'est pas vraiment un local privé non plus comme peut l'être un domicile.
Le fond de la polémique est tout bête: au SM, où ils sont ouvertement à gauche, ils ne se sont pas méfiés par ce qu'ils laissaient entrer des journalistes (réputés à gauche, comme eux). Ils se sont crus en famille et manque de bol, ils sont tombés sur un mec bien à droite que ça a fait bondir alors que je parie que les autres n'ont même pas percuté et que ça les a limite fait marrer.
Je connais certaines rédactions où il y a pas mal de (petits) murs des cons… Mais là, on a affaire à des magistrats et c'est choquant.
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