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Super-héros, une manne hostile au papier ?
Les salles obscures font le plein à chaque volet de Super-Machin ou Truc-Man et les éditeurs de comics se réjouissent de cette publicité. Pourtant, les surhommes en collants n?ont pas le même succès sur papier que sur grand écran.
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Quand on lit un article comme ça, on est obligé de parler de nos expériences personnelles.
Pour ma part j’ai toujours connu la bédé en librairie (Tintin – le magazine ! – mieux encore : Super Tintin !), puis plus tard les super héros.
La mutation des comics format librairie (par exemple les Strange et cie des éditions Lug) au format album de ces dernières années me fait penser à la même mutation qu’on subit le contenu des Tintins en album, des années auparavant.
Si maintenant on peut rencontrer des lecteurs qui se sont fiers de leur collection numériques de comics, j’avoue rester sur la touche pour cette mutation là.
Je ne pourrais jamais renoncer à aligner mes comics dans mes étagères et à être fier de cette collection. J’ai pourtant déjà essayé, dans un autre registre, avec les cartes du jeu Magic The Gathering. Pourtant le jeu en ligne MGTO permet tout autant d’avoir une énorme collection de cartes, mais rien ne vaut à mes yeux la version cartonnée. Et puis, payer le même prix pour un objet virtuel ou réel, ça bloque encore en ce qui me concerne !
L’ère du numérique n’est pas si vieille, mais quelqu’un connait-il un objet de passion et de collection qui soit dématérialisé ?
Comment conjuguer cette passion avec le coté immatériel ? Ces objets immatériels ou numériques ne s’abîmeront jamais, mais comment les rendre glamours comme des objets de collection, alors que l’interface qui nous permet d’y avoir accès est encore loin de reproduire nos 5 sens ?
C’est sûrement une histoire de génération tout ça.
Dernière modification par davidvincent (25-07-2013 08:16:06)
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Toutes mes félicitations pour ce titre. Standing ovation.
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Toutes mes félicitations pour ce titre. Standing ovation.
Ah, merci <3. Pour une fois qu'il est de moi...
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Le problème des comics vient du manque de scénarios intéressants et de sagas comme on en avait dans les années 70 et 80. Ceux qui lisent Spider-Man en ce moment savent à quel point c'est devenu n'importe quoi (Spider-man The Superior, les puces mutantes qui filent des pouvoirs etc.) Et puis tous ces héros qui meurent et reviennent trois mois après, c'est chiant et pas crédible. Pire que Dallas! De plus, les comics se calquent sur le cinéma, ils n'ont plus leur identité. On lit Iron Man, c'est les aventures de Robert Downey Jr. Pour les vieux de la vieille, et ceux qui n'apprécient pas le traitement cinématographique des super-héros, ça devient gonflant.
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Le problème des comics vient du manque de scénarios intéressants et de sagas comme on en avait dans les années 70 et 80. Ceux qui lisent Spider-Man en ce moment savent à quel point c'est devenu n'importe quoi (Spider-man The Superior, les puces mutantes qui filent des pouvoirs etc.) Et puis tous ces héros qui meurent et reviennent trois mois après, c'est chiant et pas crédible. Pire que Dallas! De plus, les comics se calquent sur le cinéma, ils n'ont plus leur identité. On lit Iron Man, c'est les aventures de Robert Downey Jr. Pour les vieux de la vieille, et ceux qui n'apprécient pas le traitement cinématographique des super-héros, ça devient gonflant.
Amen. Les pirouettes scénaristiques commencent à être sérieusement éculées. Il est mort ! Non en fait, ahah c'était son jumeau ! Ah cette fois il est mort ! Mais il s'est cloné ! Non, le clone est mort ! Oui mais dans un univers parallèle ! Sans compter les reboots divers et variés pour recoller à l'air du temps... Hé faut assumer le passé quoi zut.
Sinon un aspect assez pénible des éditeurs français, c'est de choisir arbitrairement des morceaux de série et de procéder à un saucissonnage des albums. Dans certaines séries on se retrouve complètement largués. J'avais commencé à lire Hellblazer, il a fallu que je passe pas mal de temps sur wikipedia pour comprendre le fond de l'histoire. Avant de me rendre compte que c'est bien normal vu que j'avais raté 180 épisodes et que ceux que j'avais présentaient des trous béants.
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Sinon un aspect assez pénible des éditeurs français, c'est de choisir arbitrairement des morceaux de série et de procéder à un saucissonnage des albums. Dans certaines séries on se retrouve complètement largués. J'avais commencé à lire Hellblazer, il a fallu que je passe pas mal de temps sur wikipedia pour comprendre le fond de l'histoire. Avant de me rendre compte que c'est bien normal vu que j'avais raté 180 épisodes et que ceux que j'avais présentaient des trous béants.
Ceux qui ont connu la période Lug/Semic pourraient te raconter les sagas de l'époque à la fin des années 80, style Inferno, dont les épisodes étaient dispatchés dans toutes les revues de l'éditeur afin de nous les faire tous acheter. A la sortie, un tas de bouquins. Je me souviens de devoir classer les livres, avec des post-it dans les pages, pour avoir le bon ordre de lecture. N'importe quoi.
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