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#1 07-10-2008 14:06:06

Ecrans.fr
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«J'aimerais que des pirates viennent passer quelques jours dans un petit label»

«J'aimerais que des pirates viennent passer quelques jours dans un petit label»

Laurent Bizot, producteur de musique et directeur du label No Format! parle de son métier et de sa vision d'une industrie musicale en pleine tourmente.

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#2 07-10-2008 14:34:42

bourgpat
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Re : «J'aimerais que des pirates viennent passer quelques jours dans un petit label»

Arrêtez les assertions ridicules. Les députes européens ont jugés que couper internet en l'absence de preuve et sans que ce soit un juge qui se prononce ni que l'accusé ne puisse se défendre était contraire au droit. Ca est rien que ca.

Après arrêtez de dire des conneries. Soit les petits artistes ne sont pas distribués, pas audibles par un éventuel public et alors selon même le snep ils ne sont piratés (car les pirates n'ont pas soif de découverte mais veulent seulement les gros titres matraqués à longueur de journée).

Enfin après avoir intégrés pendant des années le piratage dans le calcul de la redevance copie privée, c'est un peut for de café de dire que les "pirates" ne payent pas. Vous vous etent simplement fait enfumé sur la répartition de cette redevance qui fait la part belle au matraquage commercial dans sa répartition.

Enfin il faut comprendre un jour les base de la vente. Si je produit n'importe quel produit mais qu'aucun consommateur potentiel n'est au courant de ce que je produit ni qu'il ne puisse l'acheter facilement, dans n'importe quelle activité je boirai la tasse.

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#3 07-10-2008 14:51:24

Roy
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Messages : 52

Re : «J'aimerais que des pirates viennent passer quelques jours dans un petit label»

Article tres interessant, il est toujours instructif d'avoir l'avis des professionels. Apres on s'appercoit que chacun essaie de defendre sa position, chacun a de bons arguments et ce n'est pas aussi manicheen que l'interviwe le decris.
L'impression que j'ai eu en lisant l'article c'est un sentiment de peur, limite de terreur par rapport aux changements. Alors qu'au contraire tout est a reinventer. De plus les artistes vivront toujours, les producteurs par contre c'est une autre histoire, meme les gentils sans cigare a la bouche. Sachant en plus que la musique n'est pas un besoin vital (facon de parler)il faut etre imaginatif. La question a du se poser au moment des copies de cassettes audio, et on devait surement voir ce genre d'interview dans la presse specialisee.

Cette interview est touchante malgres tout mais j'ai envie de dire que si on m'interdit de pirater ben j'ecouterai bcp moins de musique differentes, voila tout, j'en acheterai pas plus pour autant.

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#4 07-10-2008 14:59:37

foobar
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Re : «J'aimerais que des pirates viennent passer quelques jours dans un petit label»

article a écrit :

Malheureusement, les gens ne se doutent pas que 95% des artistes musiciens ne sont ni connus ni riches, et que leurs producteurs non plus.

Et ces 95% des artistes ils sont piratés ? J'avais l'impression que c'était justement les 5% connus qui étaient en majorité sur les réseaux de partage.

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#5 07-10-2008 15:59:14

Jos31
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Re : «J'aimerais que des pirates viennent passer quelques jours dans un petit label»

foobar a écrit :
article a écrit :

Malheureusement, les gens ne se doutent pas que 95% des artistes musiciens ne sont ni connus ni riches, et que leurs producteurs non plus.

Et ces 95% des artistes ils sont piratés ? J'avais l'impression que c'était justement les 5% connus qui étaient en majorité sur les réseaux de partage.

C'est clair c'est a ca que j'ai pensé aussi
Si l'artiste n'est pas connu, il y a de fortes chances qu'il ne soit pas piraté. Si il est piraté, il se fera connaitre et donc finira par éventuellement devenir connu.

Bref a qui profite le crime? Bienvenue chez les Ch'tis n'est t'il pas un des films les plus téléchargé? Pourtant il a battu tous les records de places vendues au cinéma.

J'aime pas trop lorsque l'on parle de vol, celui qui pirate une chanson n'enlève rien a l'artiste, il ne donne juste pas.

Je comprends que ce monsieur a peur pour l'avenir de son métier, mais en même temps lui même indique qu'il ne veut pas évoluer et vendre autre chose que des CDs, car il pense que les gens sont attachés a ce support. Or ce que veulent les gens actuellement, c'est la musique, pas le support physique.

Lorsqu'il parle de faire une application a la iTunes, alors la on se rends compte aussi qu'il creuse dans la mauvaise direction. Les gens n'ont pas besoin d'une enieme application qui ne serait pas compatible avec leur machine, il faut juste mettre en place un système financier.

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#6 07-10-2008 16:03:34

Kiforever
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Re : «J'aimerais que des pirates viennent passer quelques jours dans un petit label»

Encore une fois : non seulement la loi Hadopi n'exclue pas les poursuites pénales actuellement encourues par un "pirate" -donc coupure d'internet ET amendes envisageables- mais en plus, elle n'est pas contraignante concernant les "avertissements", et un "pirate" pourrait très bien se voir couper internet du jour au lendemain, sans avertissement, et poursuivi au tribunal au pénal.

Sans parler du fait qu'il se pourrait que le "pirate" ne comprenne pas trop ce qui lui arrive, vu que se serait son voisin qui aurait téléchargé à partir de son réseau wifi ...

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#7 07-10-2008 16:05:09

Nosoul
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Re : «J'aimerais que des pirates viennent passer quelques jours dans un petit label»

Dommage, ce mec ne sait que ressortir l'épouvantail du "pirate" si promotionné par le music business et ne répondant pourtant à aucune réalité. Comme si l'offre illégale était qualitativement identique à l'offre légale. Comme si l'industrie culturelle devait son déclin principalement au fameux "pirate", évoluant dans un monde parallèle ou baisse du pouvoir d'achat et récession économique ne voudrait rien dire. Comme si tout ce qui était piraté aurait été légalement acheté si le piratage ne sévissait pas. Comme si les pirates n'étaient pas également des clients.
Bref des "analyses" synthétisant un tel degré de propagande sur le sujet ça me fait de suite aller voir ailleurs...

Dernière modification par Nosoul (07-10-2008 16:06:02)

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#8 07-10-2008 17:33:42

typofonderie
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Re : «J'aimerais que des pirates viennent passer quelques jours dans un petit label»

Je partage évidement l'expérience de ce producteur indépendant et son point de vue. Seule option à mon sens pour sauver les petits labels, c'est la diffusion directe via leurs propres sites web. Le support avec graphisme soigné, c'est en plus et seul les petits pourront le faire dans le futur, avec un supplément sur le prix pratiqué pour le téléchargements simples.

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#9 07-10-2008 17:42:54

TZ
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Re : «J'aimerais que des pirates viennent passer quelques jours dans un petit label»

Commençons par réduire les marges des blockbusters, descendons ensuite le prix des CDs qui n'a jamais chuté depuis plus de 20 ans (du jamais vu !) et après on en reparle. sad

Personnellement, je n'achète plus de CDs ET je ne télécharge pas de musique (ou rarement sur iTunes).

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#10 07-10-2008 17:54:19

Mik
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Re : «J'aimerais que des pirates viennent passer quelques jours dans un petit label»

Les pirates, c'est mal, bouuuuuh.

Tu parles. Les profiteurs improductifs voient leur château de cartes s'écrouler, c'est tout. Et les musiciens apprendront à se passer d'intermédiaires, avec de la chance... Ou bien une jeune génération de musicos inventifs et bourrés de talent leur montrera que gagner 3% sur ton propre disque, n'est rien de plus que prostitution.

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#11 07-10-2008 17:55:50

g_marc
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Re : «J'aimerais que des pirates viennent passer quelques jours dans un petit label»

Nosoul a écrit :

Dommage, ce mec ne sait que ressortir l'épouvantail du "pirate" si promotionné par le music business et ne répondant pourtant à aucune réalité. Comme si l'offre illégale était qualitativement identique à l'offre légale. Comme si l'industrie culturelle devait son déclin principalement au fameux "pirate", évoluant dans un monde parallèle ou baisse du pouvoir d'achat et récession économique ne voudrait rien dire. Comme si tout ce qui était piraté aurait été légalement acheté si le piratage ne sévissait pas. Comme si les pirates n'étaient pas également des clients.
Bref des "analyses" synthétisant un tel degré de propagande sur le sujet ça me fait de suite aller voir ailleurs...

Mais que voilà en cinq lignes un excellent exposé de la situation ! De tout coeur + 1 pour vous, Nosoul !

Un petit codicille cependant. La figure si emblématique du « pirate » n'a pas que des inconvénients, loin de là :

1. on peut le représenter. C'est un délinquant et il est déjà coupable. C'est un « sujet » de la société calibré comme une mauvaise herbe, une de plus ;

2. à la limite, on pourrait presque déjà coller une image dessus, même si personne ne l'a jamais vraiment vu (surtout si personne ne l'a jamais vraiment vu) ; en sorte que, par delà la nécessité rédemptrice de dire « c'est lui ! », on aurait de surcroît l'obligation morale de le regarder en pleine gu..., question de s'imprégner des traits de l'icône à proscrire, celle qui alimente le fantasme. Bref ! Il a une identité... à 99 % ;

3. par conséquent, puisqu'il est à ce point presque totalement connu (ou reconnaissable), pourquoi ne pas se doter de l'arsenal légal qui permettrait, mais à 100 %, de mettre la main dessus ? « Vous qui n'avez rien à cacher... »

Avez-vous déjà perdu votre temps à compter le nombre d'icônes, heu ! pardon ! de photos d'identités de terroristes qui circulent dans les médias, par les temps qui courent ? On les a, ils sont là, à portée de la main, on pourrait presque les toucher du bout des doigts. « Une petite loi, messieurs dame, une toute petite. La der des der, pour la route. Ce n'est pas pour nous, c'est pour votre bien... »

Le « pirate ». Pfft ! Son image s'est immiscée dans la part de liberté qu'il nous reste, voyons ! Comme le terroriste. Comme il en fut un temps pour le pédophile, pour le « juif de circonstance », pour... pour... On va nous la fourguiner combien de fois par demi journée, cette technique à la graisse de chevaux de bois ? Déjà qu'on croule sous les stocks...

Vous parlez à juste titre de propagande, Nosoul ; et je soupçonne que vous n'avez pas perdu de vue que cette dernière n'a jamais rien été d'autre qu'une forme de marketing politique. Des politiciens de plus en plus étrangement formatés à la façon des keufs. (Avez-vous noté combien le petit ressemblait à un mulet de la vieille série Navarro... avec un soupçon de Miami Vice collé par-dessus ?)

                               ***

Deux mots pour conclure à l'attention du producteur (avec toute ma sympathie, et ce n'est pas de l'ironie crasse) : vous vous êtes trompé de monde, monsieur, hélàs ! Celui dont vous parlez est déjà crevé. C'est une sorte de macchabée dans une caisse de sapin, un cadavre auquel on a collé une perfusion, juste pour la forme (ou la frime), ou pour inciter à croire qu'il va sortir de sa caisse comme un diable de se boîte et danser le one step et le be-bop au milieu du jeu de quille.

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#12 07-10-2008 18:16:10

Taurisque
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Re : «J'aimerais que des pirates viennent passer quelques jours dans un petit label»

Non le monde du Cd n'est pas mort, comme le vinyl n'est pas mort. Un CD c'est un objet physique, alors qu'un MP3 ... En plus la qualité sonore des MP3 n'est pas toujours tip top.
Avoir un CD avec une belle boite c'est sympa.

Mais,
il faut que les artistes soient connus un minimum, ils faut qu'ils tournent en concert (c'est ça un musicien non !)

et vous le producteur essayez de savoir de quoi vous parler, la loi création (repression plutôt) et internet n'est pas innocente au niveau de la restriction des libertés ( pourquoi 80 % des députés Européens on voté l'amendement 138 à votre avis ?)
Que vous ayez peur pour votre avenir est une chose, que vous bradiez nos libertés en est une autre.

Quand à la licence globale, il est un peu tard pour y penser non ? Et si on ne voulait pas la payer ? (en ce qui me concerne c'est non, j'achète mes cd aux artistes directement, et je paye suffisamment de taxe sur mes DVDs vierge de sauvegarde, mes clés usb, mes cartes mémoires d'appareils photos pour ne pas en rajouter une de plus ...)

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#13 07-10-2008 18:58:03

taist
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Re : «J'aimerais que des pirates viennent passer quelques jours dans un petit label»

la solution ? pour moi, une licence globale et que ses revenus aillent aux artistes et non aux machines à fric que sont les majors !!!!! de plus, certains artistes vivant d'un ou deux succès veulent vivre toute leur vie la dessus et la c'est inacceptable pour le public ! en plus, la majorité des artistes, font de la daube à 90 % sur un cd ( 1 ou 2 titres de bien sur 10 ou 12 ! ) qu'ils ne s'étonnent pas que les gens téléchargent ces titres plutôt que d'acheter leurs cd ! il reste heureusement de vrais artistes que les gens ne télécharge pas car le prix qu'ils payent pour l'achat du cd correspond amplement à la qualité de la prestation de l'artiste !

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#14 07-10-2008 19:01:39

Manuuu
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Re : «J'aimerais que des pirates viennent passer quelques jours dans un petit label»

Je partage en partie l'avis de ce producteur, notamment sur la mauvaise image que sa profession trimballe à cause, évidemment, du comportement des plus gros. Les producteurs de labels indépendants, c'est des passionnés de musiques, tout autant passionné que ceux qui achètent les CD, ils ne méritent pas d'être traînés dans un caniveau.
Par ailleurs, concernant le piratage, je ne suis pas entièrement d'accord avec ceux qui considèrent que les artistes qui ne sont pas connus n'en souffrent pas. Il y a un mécanisme logique qui s'est mis en place avec le piratage : celui du bruit médiatique. Grosso modo, comme vous le dites, les gros "artistes" exposés par le piratage occupent, de fait et par l'accessibilité immédiate que le piratage offer, une plus grosse proportion dans l'espace médiatique qu'avant. Parce qu'avant, les gens traînaient bien plus chez les disquaires, découvraient et testaient de nouveaux artistes. Cette habitude peut avoir tendance à baisser chez certaines catégories de population qui n'ont plus que le clic à portée de main. C'est pourquoi je pense que le piratage induit, inconsciemment, à l'appauvrissement de la diversité culturelle. L'appauvrissement de la diversité, mais également l'appauvrissement économique des minorités musicales.


spin-off.fr - *blablabla* des séries tv

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#15 07-10-2008 20:47:56

nervusdm
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Re : «J'aimerais que des pirates viennent passer quelques jours dans un petit label»

Bonjour, j'ai arrêté de lire l'article lorsque ce gentil monsieur indique qu'il ne voulait vendre "que des cd", et qu'une plateforme similaire à itunes couterait trop cher.
Cela m'a beaucoup fait rire, merci.


Tutoriel ainsi qu'un  Moteur de recherche de fond d'écran
.:. What We do in life echoes in Eternity .:.

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#16 07-10-2008 21:13:04

nobodyknows
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Re : «J'aimerais que des pirates viennent passer quelques jours dans un petit label»

Concernant les petits artistes qui pour la plus part vouent leurs vies à l'art,ils ne sont tellement pas médiatisés qu'on ne peut même pas les trouver sur le net!
Alors cessons ce foutage de gueule!
Et que la sous culture (art mineur)soit gratuite c'est plutôt un juste retour des choses...

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#17 07-10-2008 21:39:49

volodia
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Re : «J'aimerais que des pirates viennent passer quelques jours dans un petit label»

Mr Bizot a écrit :

Mais on n’aura probablement pas le temps de voir si ça marche puisque les députés Européens ont jugé que couper l’abonnement d’un pirate récidiviste, même après plusieurs "s’il vous plait, soyez gentil d’arrêter", c’était porter atteinte à un droit fondamental de la personne !

Non, Mr Bizot, ce que vous n'avez oas compris c'est que ce qui est un droit fondamental, c'est d'être jugé par un tribunal et non par un organisme privé, et ce surtout pour une faute que l'on a commise et non supposé avoir commise.
En fait la riposte graduée ne s'applique pas sur la notion de "piratage" en elle même, mais sur le fait que l'on a pas sécurisé sa ligne. Le téléchargement illégal est secondaire dans cette loi, elle vise le propriétaire de la ligne et non la personne qui aurait piraté la ligne pour télécharger des oeuvres sous droits. Ce qui est une grosse nuance...
C'est une grosse différence

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#18 07-10-2008 22:12:53

had
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Re : «J'aimerais que des pirates viennent passer quelques jours dans un petit label»

mdr, le patron de "No Format !" parle de la distribution des contenus sous forme numérique au ... futur. C'est déjà plus 10 ans de retard. Grosse major comme petit poucet, le fossé entre les utilisateurs et les producteurs est vraiment, terriblement, horriblement, et même plus, est vraiment impossible à combler. Quand, grands ou petits, vont ils comprendrent que l'on ne payera plus de la musique plus de quelques centimes le morceau ... ???

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#19 07-10-2008 22:19:53

bourgpat
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Re : «J'aimerais que des pirates viennent passer quelques jours dans un petit label»

Un petit point sur la récidive serait peut être nécessaire. Car on oublie quand même que ce sont ces députés qui ont votés les tests adn, le rétention de sureté et d'autre connerie du meme genre.

La récidive c'est quand on est jugés plusieurs fois coupable d'un crime par des juges. C'est pas parce que Mme michus la vielle chouette du 7éme dit que tu as vendus trois fois du shit que tu est en récidive et que les peines plancher vont alors s'appliquer. Il serait bon d'éviter de donner de nouvelles idées à la cons à nos députés qui seraient capable de les voter comme un seul naboléon.

Enfin rappelons nous du niveau de preuve apporté par nos chers agents assermentés. Disons que je suis un automobiliste qui ai un accident avec un scooter sur la place de la concorde. J'ai eut le temps de noter le numéros de son immatriculation. Je me rend donc à l'hadopi qui va alors retirer son permis pendant un an au malotrus qui a causé cet accident sur la seule foi de mes dire.

Heureusement que dans la vrai vie cela ne se passe pas comme cela. Sinon il n'y aurait pas quelqu'un qui sur d'aussi médiocres preuves aurait gagné un procès et obtenu des dommages et intérêts pour procédure abusive.

La justice est elle si chère que cela sur les feuilles d'impôts des artistes qu'il faillent en interdire d'accès les pauvres et les français en général.

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#20 07-10-2008 22:41:05

duke
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Re : «J'aimerais que des pirates viennent passer quelques jours dans un petit label»

Génial ces débats sur le téléchargement. Je me délecte a chaque fois des messages des internautes qui avec une formidable mauvaise foi explique par a+b que c'est normal de piraté (traduction: pirater=voler). Ne vous trompez-vous pas de combat ? Les majors s'en mettent plein les poches ?! OK! Allez vous piquer dans les magasins d'agro alimentaire (après tout Leclecq, Casino, et Auchan égalent bien Universal, Emi, etc...) Ben non, il y a des vigiles. Et puis piqué sur internet , on prend pas trop de risques, c'est fait en loosdé, anonymement!! heuuuu !  c'est pas un peu lâche tout ça ?!! Oui mais piraté c'est le "dernier espace de liberté d'une société qui méprise ses consommateurs". Trop drôle. Vraiment. Laissez moi vos adresses, je passerais par chez vous pour prendre vos voitures, meubles, bref tout ce que vous avez acheté. Vous refuserez mais par un bagout hors pair, je vous prouverai que c'est normal, que la vie est chère, et que merde... vu ce que vous gagnez, y a pas de raisons. Et puis tout le monde tape dans la caisse alors pourquoi pas moi!?? "Et puis moi je braque que de la merde commerciale alors c'est pas comme si je volais"...
Non génial !! Quand il n' y aura plus rien d'écoutable, que vous aurez le choix entre F. Pagny et F. Pagny, qui c'est qui râlera ??(à moins d'aimer F. Pagny)
J'ai déjà ma petite idée...
Quand j'étais môme, on m'a appris un truc tout con à l'école : "ne fait pas ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse !" Si vous, messieurs les pirates (courageux héros des temps modernes qui défient les lois dans l'anonymat de leurs bureaux) vous étiez artistes, que vous vous donniez des heures durant a faire quelquechose qui vous sort les trippes, que vous en esperiez en vivre pour continuer a faire l'artiste, apprecieriez vous de vous faire piraté avec des arguments aussi mauvais que ceux que vous tenez !!
Un vrai pirate c'est quelqu'un qui dit : "je pirate parce que je veux que ce soit gratuit!!!" Tout le reste est de l'hypocisie !!
PS :
je ne travaille pas dans une maison de disque et ne suis pas artiste, mais juste citoyen !!!

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#21 07-10-2008 23:08:09

foobar
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Re : «J'aimerais que des pirates viennent passer quelques jours dans un petit label»

duke a écrit :

Génial ces débats sur le téléchargement. Je me délecte a chaque fois des messages des internautes qui avec une formidable mauvaise foi explique par a+b que c'est normal de piraté (traduction: pirater=voler). Ne vous trompez-vous pas de combat ? Les majors s'en mettent plein les poches ?! OK! Allez vous piquer dans les magasins d'agro alimentaire (après tout Leclecq, Casino, et Auchan égalent bien Universal, Emi, etc...) Ben non, il y a des vigiles. Et puis piqué sur internet , on prend pas trop de risques, c'est fait en loosdé, anonymement!! heuuuu !  c'est pas un peu lâche tout ça ?!!

Désolé mais tu peux toujours me "voler" (si c'est possible) ma "propriété" intellectuelle pendant la nuit, quand je me reveillerais le lendemain matin tout mes meubles seront à leur place chez moi. C'est compliqué de comprendre qu'il y a une différence entre des objets immatériels qui sont des oeuvres de l'esprit et un objet manufacturé ?

L'histoire de la propriété intellectuelle est très récente par rapport à l'histoire de l'humanité, pendant très longtemps personne n'était propriétaire d'une pensée, d'une idée, ou d'une connaissance. Le vol d'un livre dans le monde musulman n'était pas considéré comme un vol (on ne se faisait pas couper la main pour ça), les livres n'étaient pas vendues en Chine, etc.
L'apparition de la propriété intellectuelle dans le monde "culturelle" vient de la transformation de ce monde en un monde de divertissement. On ne considère l'art plus que comme une marchandise comme une autre.

My 2¢

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#22 07-10-2008 23:24:13

g_marc
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Re : «J'aimerais que des pirates viennent passer quelques jours dans un petit label»

Duke a écrit :

Génial ces débats sur le téléchargement. Je me délecte a chaque fois des messages des internautes qui avec une formidable mauvaise foi explique par a+b que c'est normal de piraté (traduction: pirater=voler). Etc.

Citoyen Duke, par hasard, votre patronyme, ce ne serait pas Florent Fouquier de Tinville ?

Je dis ça comme ça, parce que je n'ai jamais compris pourquoi les jansénistes de la vertu, les mêmes que ceux donnent des leçons (de courage), éprouvent le besoin de sortir d'une part sans leur culotte alors que, d'autre part, ils pratiquent à merveille l'art de baisser leur pantalon. Et puis surtout, je ne voudrais pas que vous exposiez votre matricule...

Allez ! c'était juste n'importe quoi...

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#23 07-10-2008 23:27:15

davnat
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Re : «J'aimerais que des pirates viennent passer quelques jours dans un petit label»

J'ai fait l'expérience : je suis allé sur mon site de P2P favori et j'ai cherché les albums No Format. Je n'en ai trouvé qu'un, c'est celui de Gonzales (Solo Piano) qui a une certaine notoriété par ailleurs. Je ne l'ai pas téléchargé parce que j'ai déjà le CD chez moi.
J'ai donc du mal à croire que ce producteur souffre du télé chargement illégal ou alors quelque chose m'échapppe.
Quelqu'un pour m'expliquer ?

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#24 08-10-2008 01:03:53

Louise
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Re : «J'aimerais que des pirates viennent passer quelques jours dans un petit label»

Je regrette que pareilles idées d'opinion puissent être crédibles venant des professionnels s'ils ont un peu conscience de l'économie du droit d'auteur, à moins d'être de mauvaise foi.
En effet, concernant le téléchargement légal de la musique a fortiori à l'unité, c'est de fait contre le droit d'auteur par un simple calcul du rapport du prix de revient de production et de distribution pour des albums physiques, et des droits par album vendant globalement tous les titres, à celui de la mise en ligne free de conditionnement et de graphisme matériels, mais encore de frais de ports et de remises aux points de ventes, a fortiori à l'unité des titres...

Il ne s'agit que de la sauvegarde de la taxe des distributeurs ou des producteurs distributeurs dans le téléchargement à l'unité, pour un revenu certes au-dessus de toute concurrence concernant le téléchargement numérique en ligne sur Internet, mais pas pour les auteurs, sauf s'ils s'autoproduisent et s'auto-distribuent de cette façon, et sous leur propre label.

Par exemple : si selon le prix de vente d'un album et le pourcentage contractuel consenti à l'auteur il lui est attribué; disons arbitrairement 40 centimes de droits d'auteurs par album physique vendu, soit 0,4 euros, par contre ce sera 0,04 par téléchargement à l'unité, et moins de la moitié du montant des droits relatifs à un album entier, par rapport à la somme d'un album physique.

Autant dire si en téléchargement légal les droits voisins de production et de distribution ramassent la différence avec un minimum de frais. Les auteurs perdent en réalité beaucoup sur ces opérations car elles ne sont pas au crédit des droits voisins de la création.

Ce n'est pas le téléchargement sauvage qui ruine les artistes, cela n'a que très peu d'impact sur le crédit de leurs droits, mais le téléchargement légal à l'unité, car il brise le marché global des albums qui groupent les titres, et qui font travailler toute une chaîne d'artistes de la musique, compositeurs, musiciens, paroliers, ou auteurs compositeurs, habillage des oeuvres (et production des boitiers en plastique, et jusqu'à l'innovation de digipacks cartonnés).

D'où par exemple un Julien Doré qui est loin de peu se vendre, et néanmoins se bat de Fnac en Fnac avec des performances gratuites (car la sur médiatisation ne suffit pas), afin de vendre le maximum d'albums physiques, de véritables objets d'artiste qu'en outre il dédicace : pas seulement pour rembourser l'avance qu'il a reçue, mais aussi pour tous ceux qui ont contribué à la production artistique musicale et graphique de son album, dont il faut rembourser la production payée par le pré achat du distributeur (en fait une dette).

Quel que soit l'état de sinistre ou pas de la production (et/ou du marché -- faute de ressources des consommateurs), que les petits distributeurs se fassent le maximum d'argent pour pouvoir continuer de produire, est une chose légitime.
Sans doute leur oreille d'amateurs ou de techniciens plutôt que de musiciens -- quand ils n'en sont pas eux-mêmes -- a t'elle sa place dans la palette sensible des propositions artistiques qui en ressortent.
Mais l'avenir des artistes dans ce cadre est aussi probablement de devenir des artistes producteurs eux-mêmes, et de se regrouper dans des coopératives pour exploiter leur titres par leur propre distribution, par exemple ce que fait en star Radiohead, adepte de Naomi Klein ('No logo" "La stratégie du Choc" etc.)... ou par exemple des petits labels de musique minimaliste ou expérimentale comme Trace Label, ou encore comme le font les photographes regroupés associativement en agences de diffusion (Tendance Floue, Picture Tank, etc.)

Une enquête en Angleterre et en Belgique il y a un peu plus d'un an a permis de conclure que le téléchargement de pair à pair n'abolissait pas le marché, au contraire accroissant le nombre des amateurs et de collectionneurs des objets physiques en quête de la qualité sonore maximum. Preuve à l'appui : ces amateurs d'échanges gratuits en ligne se chiffraient comme le plus grand nombre d'acheteurs de musique, en single, albums, CD, DVD (video clips) ou Vinyls, physiques. Par contre pas les adeptes du téléchargement légal.
Et le pire de tout étant que le téléchargement légal à l'unité ne privilégie pas l'option d'aider la création dans son principe stylistique, mais installe une adiction référentielle de la sensibilité musicale par titre, en désertant totalement les moins conformes, ce qui ne permet pas de couvrir les frais de production globale, ni en quantité suffisante l'ensemble des droits contractuels de telle sorte qu'il en revienne un versement des sociétés d'auteurs pour les artistes les moins vendus d'entre eux (tout ce qui est prélevé sur les petits profite aux mieux disants à la vente -- donc aux stars)!

A terme ce système tuera la création d'album. Les artistes seront des objets marchands titre par titre, ou plus exactement les artistes qui auront leur projet de création sytlistique ou poétique seront peu à peu éliminés au profit de prolétaires interchangeables, à la demande des distributeurs, selon la capacité de produire un titre  électif du téléchargement légal. Comme ça ne coûtera pas cher, beaucoup pourront être jetés.

Courtney Love a fait un speech exhaustif devenu la référence dans le domaine de la musique, recension dans cette bagarre en 2000 pour sauver le P2P, devant les majors rassemblés à New York, et qui reste cité par tous les créateurs actifs pour les libertés ; quand joignant le geste à la parole elle lança la première coopérative, devant le succès de l'entreprise au moment où U2 finalement prit contact avec elle pour créer une seconde coopérative (après avoir décliné une première fois la proposition), Universal effrayés par la contamination virant à la crise générale lui versa une fortune pour lui faire cesser son procès pour les droits de Cobain -- et son combat personnel pour la distribution par les créateurs eux-mêmes, qu'elle avait commencé en riposte dans le cadre de ce procès.

Voici la recension précise de ces actes critiques de Love, les discours et les liens :
http://juliendoredigupelvis.level52.com … rtney+love

Malheureusement ce n'est pas traduit, tout est en anglais. Il serait intéressant de le faire mais il faut du temps. (je tiens à préciser : "Julien Doré Dig Up Elvis" c'est le titre du forum mais le contenu n'engage que les membres éditeurs -- même si lui-même je le cite à propos de son album, comme il a refusé d'être des signataires réclamant la riposte graduée, et l'a assumé publiquement jusque devant la ministre de la culture, lui disant (alors qu'elle est l'apporteur de ce point dans le pack Telecom en cours de vote, à Bruxelles), que lui-même avait pratiqué le téléchargement sauvage et les échanges gratuits en ligne, quand il était étudiant "fauché" aux Bx Arts de Nimes, sinon il n'aurait pu avoir accès à la culture musicale qu'il recherchait -- comme cette culture de toute évidence avait pu lui permettre d'en faire un métier, ensuite.

Enfin, je suis moi-même petite éditrice de livres, référencés sur Electre et légaux, mais autodistribués car les tirages ne sont pas suffisants pour les distributeurs, imprimés en France (ce qui laisse supposer le surcoût), notamment des essais dont un grand éditeur consulté pour info ne me donnait pas une estimation de vente supérieure à 200 exemplaires. Et bien non seulement j'en ai vendu le double -- et je continue -- mais de surcroit après en avoir fait la promotion sur Internet en rendant disponible le téléchargement gratuit de la version graphique intégrale en pdf, pendant quinze jours. Cela n'a rien empêché des ventes du livre matériel, au contraire. Semblablement à grande échelle, Radiohead concernant leur album In Rainbow, malgré les téléchargements en ligne de ceux qui ne payèrent pas (comme on pouvait le télécharger selon le prix qu'on voulait dont gratuitement), l'album physique s'est considérablement vendu.

Il y a un avenir du marché dans la contrepartie du don. Le désir de jouissance de la musique portable ce n'est pas exactement le désir consumériste. Et d'ailleurs il va contre la nature de l'individu de le priver de l'accès à l'information et à la culture. C'est irrréversible. Il faut réfléchir économiquement autrement à la question des nouveaux supports, dans le sens que certains commentateurs ont déjà avancé ici, avant moi.

Internet : Cohn Bendit a raison, c'est un droit civique pour tous.
Pour punir un enfant scolarisé on ne lui interdit pas de lire.
Internet c'est le livre publique ouvert du monde d'aujourd'hui. Priver d'accès à Internet aujourd'hui n'a pas de sens, quand la plupart des services s'opèrent de cette façon, par exemple gérer les comptes, payer les factures, retenir les billets de transport, etc... n'importe quel membre adulte d'une famille privée de cet accès peut se rendre dans n'importe quel autre point de connexion où les ordinateurs sont fournis et d'où on peut effacer ses traces en partant. Mais pas les enfants, ni les parents qui travaillent chez eux devant leurs ordinateurs et pour lesquels c'est un outil de travail pour ganger leur vie, quand les gosses ne s'y connectent que les jours de congés ou en soirées (je parle des familles modestes qui n'ont pas un ordinateur personnel par individu)..
De plus, il faudrait limiter les accès dans tous les endroits publics même loués ?
Pour enfoncer le clou de la récession entrons dans le sous développement... Rien que le désert et des petits labels sur terre, gérés par les gros labels depuis une autre galaxie?

Et le comble : qui pourrait décider de telles mesures qui ne serait pas un juge -- je veux dire sinon par suite d'une condamnation judicaire -- les distributeurs ?

C'est vous, monsieur le petit label,
qui couperez le robinet, ou alors vous ferez de la délation chez le provider ?
Alors que les gosses vont chercher leurs dictionnaires et leur documentation sur Internet pour faire leurs compte rendus ou leurs rédactions scolaires, vous au nom de la musique que vous produisez vous déciderez que votre microunivers est en droit de les priver de leur accès au macrocosme virtuel, en les privant de l'accès à Internet ?!
Ce sont les grands labels qui en seront les executifs pour vous ? -- car imaginez le désordre si tous les petits labels distributeurs s'y mettaient, vous n'imaginez quand même pas que tous vous seriez autorisés à le faire -- et qui pour vous, à votre avis ?
Il faudra cotiser, hein, vous aussi vous serez taxé pour le service rendu de force ! ça vous coutera presque aussi cher que les téléchargements sauvages, au bout de quelques années de cette pratique répressive !

A moins que vous ne vouliez perdre votre indépendance pour vous voir imposer une structure de gestion du contrôle par exemple par Sony, ou encore Universal -- monsieur Nègre étant au premier rang de ces demandes depuis de années !?

Il a dit : "C'est comme le type qui voit la plus belle fille du monde, seulement il ne peut ni ne pourra jamais se la payer" il a dit ça monsieur Nègre parlant de la culture comme de la musique -- et des femmes ce n'est pas mieux d'ailleurs : vous vous rendez compte ??!

Monsieur le petit label
est un citoyen involontairement, et paradoxalement de ses intentions, dangereux, par omission de visonnement du monde qui l'entoure, pour la démocratie qui demande la séparation des pouvoirs.
Quitte à devenir protagoniste du monde même pas de Big brother mais de Big brother vu d'Ubu (remarquez il faut peu de chose pour qu'on y soit complètement, vu la façon dont nous sommes gouvernés et légiférés par les lobbies). Mais de plus il est dangereux pour son propre projet. La demande sécuritaire mène toujours à l'étouffement par la règle et l'administration de la règle qui s'installe comme un pouvoir corporatiste hiérarchisé en son sein comme contre sa différence.

Dernière modification par Louise (08-10-2008 03:16:19)

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#25 08-10-2008 07:27:47

bourgpat
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Re : «J'aimerais que des pirates viennent passer quelques jours dans un petit label»

duke a écrit :

Génial ces débats sur le téléchargement. Je me délecte a chaque fois des messages des internautes qui avec une formidable mauvaise foi explique par a+b que c'est normal de piraté (traduction: pirater=voler).

Donc lorsqu'un amis te prête un disque, tu cours tout de suite à la fnac pour le payer et puis le rendre à ton amis. De même lorsqu'il te prête un DVD ou un jeux vidéo. Car jouir de ces Produits industriels sans payer est du piratage et que toute écoute gratuite est une vente qui ne se fera pas.

Lorsque tu enregistre une chanson à la radio, tu cours chez ton disquaire habituel pour payer le morceau. Lorsque tu enregistre un film le soir tu va tout de suite le payer chez carrefour ou autre.

Car tu oublie que la copie privée prenait en compte le piratage dans la détermination de ses calculs.

La question ici n'est pas le piratage mais l'amendement voté par l'Europe qui rappelle qu'avant d'être sanctionné pour quelque chose il est normal de pouvoir se défendre devant un juge et rien d'autre.
Si on avait condamné jean sarkosy sur la seule foi de la plaque d'immatriculation de son scooteur, aujourd'hui il ne gagnerait pas 2000 euros pour procès injustifié comme l'ont déclaré les juges.

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