Vous n'êtes pas identifié(e).
Cette semaine, on se retrouve dans l’espace confiné d’une station spatiale à prendre le rôle d’un système informatique dans le très bon Observation, le dernier titre des Ecossais de No Code (Stories Untold). Il s’agit d’un jeu narratif qui reprend subtilement les mécanismes du point & click et c’est en tout point brillant. On continue avec la très bonne surprise A Plague Tale : Innocence, du studio bordelais Asobo. L’univers médiéval sur fond d’inquisition et de peste avec un soupçon de fantastique fonctionne parfaitement et le titre n’a finalement pas grand-chose à envier aux grandes superproductions du secteur. On termine avec Alt-Frequencies du studio Accidental Queens (A Normal Lost Phone) qui peine à reproduire la qualité de ses réalisations précédentes. Jérémie Kletzkine nous parle, dans sa chronique jeux de société, de Draftosaurus.
Twitter : @erwancario / @ecrans - Gamertag Xbox Live/PSN : Nawre
Hors ligne
Je dois dire que "A Plague Tale" est mon premier gros coup de cœur de cette année.
Déjà il a toute les qualité que vous avez cité dont la sublime bande son de Deriviére et je suis ultra heureux pour lui d'avoir sa musique associé à un jeu qui est au niveau de son tallent (même si j'ai beaucoup aimé Remember Me).
Mais bon je lui trouve une autre qualité, c'est que son gameplay assez classique ( mais bien maitrisé ) est en parfaite adéquation avec l'histoire qu'on nous raconte.
A aucun moment j'ai eut l'impression qu'on y foutait des phases de jeux bateau pour combler le coté jeux vidéo.
Par exemple la gestion du petit frère et des autres qui est extrêmement simple entre vas-y, suis-moi et attend moi. Mais voilà on a pas un personnage qui fait n'importe quoi à coté de soit et qui n'est pas immortel pour pas gêner le joueur. Et qui pourtant a de vraie interaction avec nous.
Tout comme les phases d'infiltration, de ruse et d'énigmes qui conviennent parfaitement à une jeune fille de 14 ans et qui se retrouve pas à être capable d'exterminer une armé de 50 hommes armé 1H après avoir découvert comment fonctionnait une arme à feu.
Le tout extrêmement bien écrie avec un VF qui l'ai tout autant surtout pour un jeu se passant en France.
Et et contrairement a vous, je trouve les méchants très réussi, le chevalier de l'inquisition est tout aussi classe que menaçantet l'autre personnage qui arrive plus loin est super glauque.
Et pour finir, vous avez pas mal sous entendue une comparaison avec les production Naughty Dog. Mais perso je trouve qu' Asobo Studio les a surpassé grâce a une production parfaitement maitrisé de bout en bout que se soit esthétique, écriture, dialogue,... qui n'utilise par les artifices du cinéma pour nous narrer histoire.
Les dernier jeux que j'avais trouvé aussi bien écrit sans se la jouer ciné c'était les deux Portal.
Dernière modification par Tulkas (31-05-2019 19:57:00)
Hors ligne
Escorter des gosses, j'ai eu ma dose. Y'a d'autres moyens pour générer des émotions.
Apres les Emily, Clementine, Ellie, Atreus, etc. - Ma fibre paternelle a assez été sollicitée, j'en ai juste marre de faire du babysitting.
Schpoom - www.jeremie.net - LinkedIN - www.facebook.com/jerem
Hors ligne
Oui Dishonored, t'as p'tet raison y'a la fibre paternelle mais pas vraiment d'escortes. J'aurais pu citer Life Is Strange 2 mais j'y ai pas encore joué.
Enfin bon, on a compris que la pyramide des ages des gamers culmine a 40 ans, et donc que le marché cible s'identifie particulièrement a la surveillance des enfants - mais c'est quand meme souvent un peu trop facile.
Schpoom - www.jeremie.net - LinkedIN - www.facebook.com/jerem
Hors ligne
Ah dak. Ton com avec lequel j'étais bien d'accord, m'a fait bien marrer Tu as même eu le bon gôut de ne pas rappeler que tout ceci vient d'Ico (et de ne pas citer Amy)
Ceci étant. A Plague Tale, est une superbe réussite.
Hors ligne
Ico évidemment, mais il était innovant! Parfois les suites "spirituelles" du concept ont été de bonnes surprises, comme avec Elika dans le Prince of Persia de 2008 ou Trip dans Enslaved. N'empêche qu'après Heavy Rain qui m'a réellement touché, j'ai ai eu marre de voir tant d'enfants pris en otages par les scénaristes pour constamment nous faire flipper.
Schpoom - www.jeremie.net - LinkedIN - www.facebook.com/jerem
Hors ligne
Malgré une aventure linéaire très scriptée, malgré de grosses facilités de gameplay (invisibilités par "zones", buissons magiques, alliés indétectables dans certaines zones), A Plague Tale m'a embarqué.
Le jeu n'est pas mièvre, le scénario n'est pas (trop) convenu, les personnages sont globalement bien campés et c'est beau. Par ailleurs certains tableaux sont très réussis (le champ de bataille comme abordé dans le podcast, ou la potence) alors que particulièrement glauques. Enfin le personnage principal, les rats, est assez fascinant à contourner, repousser, manipuler.
N'ayant jamais joué à Ico, Last of us, ... peut-être que le gameplay main dans la main (qui d'ailleurs n'est pas une constante dans le jeu) m'a semblé suffisamment frais pour placer A Plague Tale : Innocence dans ma la liste des jeux marquants de 2019.
Hors ligne
Je dois pas être loin de la fin d'Observation, largement de quoi faire quelques commentaires:
- La mise en scène, le scénario et l'ambiance sont vraiment sympa, l'immersion marche bien.
- C'est clairement à cheval entre 2001 et surtout Solaris.
- Il y a 2 éléments qui nous font sortir assez souvent de notre condition d'IA qui gère les systèmes:
* Les séquences où on se déplace en sphère, très nombreuses
* La plupart des interactions avec la station se font via des tableaux de bord "physiques" dans le vaisseau et non des outils systèmes pur. Genre si on était un perso dans le vaisseau on ferait pareil.
Il y a quelques autres écueils (musique dans l'air du temps: presse hydraulique), des modes "cut scenes" qui démarrent à des moments qu'on aurait eu envie de jouer, et un feeling de "trouver objet caché" sur quelques (rares) séquences un peu filler.
Rien de grave, c'est une bonne petite expérience sympa, merci pour l'avoir suggéré
Dernière modification par RogerHanin (13-06-2019 14:25:22)
Hors ligne
J'ai aussi fait Observation ce week-end, et à peut près pareil que RogerHanin, chouette expérience, c'est très bien que ce jeu ne soit pas trop long, et j'ai vraiment aimé le lien qui se crée avec Emma tout du long de l'aventure. Moi je n'ai pas buté sur le générateur, mais en revanche sur le système de refroidissement, et aussi sur le deuxième système amarrage que je n'arrivais pas à retrouver sur la coque, une petite aide n'aurait pas été superflue, obligé de trouver un walkthrough vidéo, ça m'a saoulé.
Hors ligne