Vous n'êtes pas identifié(e).
Pages : 1
«Camino»: l'Opus Déi crucifié
Tumeur. L'Espagnol Javier Fesser fait scandale en s'en prenant à l?organisation catholique.
Hors ligne
Je suis triste de voir qu'un cinéaste cherche à représenter quelque chose que visiblement il ne comprend pas. Le pire, c'est qu'il en est fier et qu'il croit avoir révélé au monde entier une réalité alors que ce n'est que la vision qu'il porte lui-même sur cette réalité dont il ne perçoit que la dimension humaine. De tout temps, les chrétiens ont vécu la mort comme un rencontre avec Dieu, et nombre de saints ont montré combien ils pouvaient être heureux, car près de Dieu, malgré la souffrance.
Le comportement de l'entourage dépend de celui du malade. J'ai lu le livre sur Alexia qui est paru en France. C'est une très belle histoire et Alexia fut une jeune fille admirable, ainsi que ses parents qui ont porté cette épreuve avec dignité (les applaudissements de la famille ou du prêtre sont grotesques : la réalité n'est pas du tout celle là). Allez aux sources, aux témoignage des proches, et vous verrez que cette histoire est très édifiante et permettrait à nos jeunes de se rendre compte de la chance qu'ils ont d'avoir une vie normale qu'ils gaspillent malheureusement bien souvent en futilités. J'ai de la peine pour les parents qui voient la vie de leur fille ainsi caricaturée. Surtout que visiblement, ils ont été sollicités par le cinéaste et se sont fait avoir.
Hors ligne
Bien sûr, le film se veut une critique des excès de la religion. Les hommes en soutane noire sont ici des personnages froids et peu compatissants, obsédés par l’idée de faire de la malade une sainte. Ce parti pris peut agacer. Mais au-delà de ce réquisitoire, et plutôt qu’un récit à valeur documentaire, Camino est un film très subjectif et à prendre comme tel, une réflexion sur la souffrance et l’espérance possible face à la maladie, et surtout un hymne à l’esprit d’enfance.
Critique complète sur http://7ememirage.blogspot.com
Hors ligne
Pages : 1