Vous n'êtes pas identifié(e).
Google: Les données personnelles, une question de vie ou de mort
Larry Page, le cofondateur de Google, n'hésite pas à verser dans l'alarmisme pour justifier la collecte de données personnelles par le moteur de recherche.
Hors ligne
Désolé, mais j'étais présent hier à Google Zeitgeist lors de cette petite conf' de presse improvisée, et je ne me souviens pas avoir entendu Larry Page dire ces mots, ou au moins pas dans cet ordre là, et en tout cas pas dans l'esprit où les relaie The Telegraph. Peut-être que le correspondant du Figaro, présent, pourra confirmer, ou me rafraîchir la mémoire.
De fait, Larry Page a pris son service Google Flu Trends comme exemple d'une utilisation statistique des données de recherche stockées sur le long terme. Mais pas au point de prédire la fin des temps si on limitait sa capacité de rétention de ces données.
Deux signes qui ne trompent pas: je ne me souviens pas d'un 'gasp' collectif qui aurait accueilli dans l'assistance (une trentaine de journalistes) ce genre de propos. Autre indice: le Telegraph est le seul à sortir cette citation parmi les médias présents (BBC News les reprend, sans préciser s'il les tient de première main), alors que tous ses confrères et concurrents, et beaucoup de sites spécialisés, étaient présents. Curieux, une citation de cet acabit aurait d'ordinaire fait le tour du web dans la soirée.
J'ai tourné une bonne partie de la conf, en vidéo, avec du son... je repars voir mes cassettes...
Cédric Ingrand - LCI
Hors ligne
« Le roi a dit... Le roi à dit... »
Le web devient une sorte de grand Versailles à l'échelle (plus ou moins) planétaire avec, en guise de petite(s) cour(s), des sous-groupes de larbins conviés tantôt au lever du roi, tantôt à son coucher, tantôt à son repas, tantôt à sa toilette, à ses épurations hygiéniques, à ses promenades, ses petites siestes, ses coups de gueule, etc.
Alors, parmi les larbins, on interprète : « Le roi a dit... Le roi a dit... Le roi a dit... » Mais comme cela ne suffit pas, qu'il en faut toujours plus et que, par je ne sais quel miracle, on estime ne jamais en avoir assez une fois qu'on se suffit à tourner en rond, on élargit le principe de base, par exemple en incluant son contraire : « Le roi n'a pas dit... Le roi n'a pas dit... Le roi n'a pas dit... »
Mais sans doute que cela ne suffira pas non plus, alors on rajoutera une couche de sauter-sur-place à même le déluge de tourne-en-rond. Par exemple : « Le roi n'aurait-il pas ne pas dit qu'on aurait pu penser qu'il avait dit ou qu'il n'avait pas dit ? D'ailleurs, le roi s'est fendu d'un pet. Un pet en ré bémol, je précise. » Etc.
Avec un peu de chance, on finira bien par dénicher une very important person dans la toujours même petite privilégiature, de plus en plus étroite au fur et à mesure qu'elle grossit, pour contredire et affiner le propos en ajoutant : « Non, non ! c'était de l'ut dièse, je vous assure. »
Et un débat, qui n'en finira pas, se développera, mais en vain, en oscillant de le la ratiocination futile à la vanité dérisoire, au point de grossir jusqu'à constituer une énorme bulle de rien dans un néant qui, lui, n'a jamais eu besoin de croître.
On a les idoles qu'on mérite et il ne faudra pas se lamenter le jour ou on verra qu'en guise de silences ou de paroles, il ne sort de leur bouche que des coulées de leucocytes. Autrement dit du pus.
Hors ligne
Méchant Google !
Si une autre start-up avait eu les initiatives de Google (Google Earth, Google Street View, etc...) ça serait passé comme une lettre à la poste mais là dès qu'un fondateur de Google ouvre la bouche...
Google Books est un très bon ex. Le catalogue Google se base sur le fair use et est un catalogue un peu plus détaillé. Pourtant ça n'a pas empêché beaucoup d'éditeurs et d'auteurs de hurler.
Bref, Google est le grand méchant loup peu importe le sujet du moment.
Mon blog bilingue d'illustration et de photo : http://www.leblogdelamirabelle.net
Mon site de formation et traduction : http://www.officemagenta.net
Mes peintures numériques sur t-shirts: http://lamirabelle.wordans.fr
Hors ligne
je ne vois pas le danger avec google
je ne confie pas mes documents à google docs
je n'utilise pas gmail (parce que j'aime bien mon logiciel de courrier favori et mon serveur personnel, c'est tout)
et ils utilisent les ip qui font les recherches pour leurs statistiques, ils peuvent pas trop lier au fait que je suis indien sioux tibétain orthodoxe à moitié russe, donc bon..
quand à google street, ils floutent les gens et vraiment je me fiche bien qu'ils aient photographiés mon jardin. mon totem vaudou pour mon ennemi juré est dans ma cave.
google science est formidable pour se tenir au courant des travaux universitaires et scientifiques, c'est formidable
google books force les éditeurs papier à se remuer le popotin, ce qui est TOU-JOURS une bonne idée ! il faut TOUJOURS remuer les industries, tout le temps. le cinéma, la musique, l'édition, les patissiers, les informaticiens, tous !
Bref Google secoue et avance, cela j'applaudis. J'aimerais que d'autres sociétés soit de même.
Je m'inquiète beaucoup plus des gouvernements qui veulent ficher tout ce que je dis, tout ce que je fais sur le net et dans la rue, avec le risque policier et l'invention de nouveaux délits qui m'ont l'air de plus en plus de lorgner sur le contrôle culturel et social.
Oui, j'ai d'avantage confiance dans les entreprises privées indépendantes de l'Etat (pas TF1 donc) auquel je peux dire "adieu, je vais chez ton concurrent, hahaha". Plutôt que l'Etat, dans le climat actuel dans lequel s'enfonce la France.
et sérieusement : nul ne vous force à utiliser google. Mais bon sang que google maps est utile et bien foutu ! J'aurais donné mon sang pour que google maps et google science existent.
Voilà pourquoi Google continuera, malgré tous les cris des luddites, aigris et politiciens régressistes.
Dernière modification par oomu (22-05-2009 15:08:58)
Hors ligne