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Depuis le début de cette crise, on sait que les responsables sont les traders. Ce qui est étonnant c'est qu'ils n'ont aucune visibilité médiatique. Partout, des articles, des émissions de télévision où l'on parle de la crise, où on tente de la décortiquer. Et jamais, jamais on ne voit un trader ou même un banquier. Où sont ils ? Ils se cachent ? Pourtant on les voyait bien quand ce n'était pas la crise. Et dans ces émissions, comme toujours, des "caliméros" nous présentent la crise comme un "phénomène mondial" qui nous tombe dessus sans prévenir. Enfin, le problème est connu, c'est le concept même de l'entreprise qui est à l'origine de tout cela. Supprimer les entreprises, c'est supprimer les problèmes. Le capitalisme contient les germes de son autodestruction et chaque jour nous montre un peu plus que c'est vraiment le cas. Enfin, venons en à ce "buzz". Mais quelle ânerie. Comme dit ci-dessus, on ne voit jamais le moindre trader s'exprimer publiquement. Donc quand j'ai vu que des traders s'exprimaient, j'ai immédiatement conclu à la blague, ou pire, la publicité. Je pense que ce genre de publicité devrait être interdite. Un fabriquant d'automobile fait "de l'humour" sur les traders et la crise, alors qu'il est un acteur économique. Et surtout, il essaye de vendre ses produits en plaisantant sur la crise qu'il a lui-même contribué à créer. Enfin, n'oublions pas que le nom Volskwagen et son célébre sigle datent de 1931 et d'une époque qui fait froid dans le dos. Il est peut-être révélateur que ce soit non seulement une marque de voitures, mais surtout Volskwagen qui plaisante sur une crise qu'elle a contribué à créer.
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Quelle chronique ! Mes respects pour cette véritable profession de foi journalistique !
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Je parlerais plutôt d'une faute de goût dont VW est assez coutumier en matière de pub (pour autant que la publicité ne soit pas tout entière une sacrée faute de goût). Et ils n'ont pas tort, puisque la vulgarité « second degré » a l'heur de plaire et de booster les ventes.
Dans le genre abject et efficace, il y avait cette pub papier pour le monospace VW Sharan — neuf places assises. On voyait, au volant, un cadre dynamique, jeune, avec un sourire plein d'arrogance déposé sur la parfaite symétrie de ses lèvres, heureux de « vivre » donc : une gravure de mode pour névrosés de la paire de couilles qui était accompagnée de huit rottweilers (ou de huit dobermans, je ne sais plus), lesquels occupaient les places des passagers. À noter que les clébards se ressemblaient mieux que huit clones jusque dans leur attitude : sérieux comme des pets.
Contrairement à ce qu'on aurait pu penser de prime abord, ce n'était pas là l'éloge de l'individualisme ou de l'hédonisme, mais celui du larbinisme et du comportement de masse. Éloge quelque peu schizophrène, mais par inadvertance.
On rappellera que dans d'autres modèles du groupe VAG, le propriétaire paye pour occuper la place du passager... Encore que les choses ne soient pas toujours très claires, puisque l'affréteur d'une Bentley est réputé pour piloter lui même son clone de Rolls Royce. Peut-être même en aboyant.
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Suis-je bête : il n'y a jamais eu que sept malheureuses petites pla-places dans un VW Sharan. Sept, pas neuf.
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