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#1 17-06-2009 17:56:40

Ecrans.fr
Administrateur
Inscription : 25-06-2007
Messages : 1 000

25 ans après, les amplis de Spinal Tap crachent encore

25 ans après, les amplis de Spinal Tap crachent encore

Héros d'un faux documentaire culte, les Spinal Tap font leur come-back.

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#2 17-06-2009 21:00:18

Meneldur
Habitué
Inscription : 15-05-2009
Messages : 62

Re : 25 ans après, les amplis de Spinal Tap crachent encore

Heu... loin de moi l'idée de vouloir jouer les pisse-froid orthomaniaques, mais... « Jimmy » Hendrix ?

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#3 17-06-2009 21:31:27

g_marc
Habitué
Inscription : 16-08-2008
Messages : 281

Re : 25 ans après, les amplis de Spinal Tap crachent encore

Bien avant la fumisterie malodorante de ces trouducs mal débouchés de Spinal Tap — et même avant les Rutles (déjà autrement plus intéressants) —, il y aura eu cette série télé américaine du milieu des sixties qui mettait en scène un « groupe » à l'origine totalement bidon, les Monkees. Eux aussi, ils seront devenus « vrais ». Plus vrais que nature, d'ailleurs, car la musique était à ce point bonne qu'elle forcera même l'admiration de John Lennon, lequel pourtant n'avait déjà plus envie ni de servir de modèle ni de goûter à des mélodies sucrées dignes de son futur pire ennemi : un quatre câbles gaucher réputé déjà mort.

Parmi les perles pop des Monkees à redécouvrir d'urgence :

- Last Train to Clarksville (parfait pastiche du Paperback Writer des originaux) ;
- I'm a Believer (composition originale de Neil Diamond qui sera reprise notamment par l'ex-guitariste des Motors, Bram Tchaikovsky, en 1979 sur l'album Strange Man, Changed Man) ;
- Pleasant Sunday Valley (rien que pour le riff d'intro à la guitare) ;
- Porpoise Song (la chanson qui empêchera toujours Richard Ashcroft de roupiller sur ses deux oreilles) ; etc.

Que du bonheur ! De quoi renvoyer Spinal Tap dans sa naphtaline, entre Kiss et une tata Gertrude qui aurait singé le look éjaculateur précoce d'Eddie Van Halen. Soit dit en passant le plus mauvais guitariste du monde.

Ici, en guise d'exemple, I'm a Believer (surtout pour la Gretch White Falcon privée de son vibrato Bigsby et le son plus cheap que nature du Vox Continental, ce drôle de truc rouge qui a l'air de ressembler à un clavier avec des blanches à la place des noires et vice-versa).

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#4 17-06-2009 22:00:48

Alexandre Hervaud
Administrateur
Inscription : 08-04-2008
Messages : 428

Re : 25 ans après, les amplis de Spinal Tap crachent encore

g_marc a écrit :

Ici, en guise d'exemple, I'm a Believer (surtout pour la Gretch White Falcon privée de son vibrato Bigsby et le son plus cheap que nature du Vox Continental, ce drôle de truc rouge qui a l'air de ressembler à un clavier avec des blanches à la place des noires et vice-versa).

Excellente pop song anéfé, reprise notamment dans l'excellente BO d'Austin Power : l'espion qui m'a tiré...

Et pour la honteuse faute sur le prénom d'Hendrix, c'est corrigé.


------------------------------------
C'était vraiment très intéressant / twitter.com/AlexHervaud

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#5 17-06-2009 22:06:07

chebrou
Habitué
Inscription : 03-03-2008
Messages : 64

Re : 25 ans après, les amplis de Spinal Tap crachent encore

Et sur le nom d'Eric Idle, ce serait bien aussi de la corriger.

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#6 18-06-2009 07:53:00

g_marc
Habitué
Inscription : 16-08-2008
Messages : 281

Re : 25 ans après, les amplis de Spinal Tap crachent encore

§ 1. Austin Powers ? Ah non ! Pas vu, pas entendu... Sans doute mon allergie chronique aux apparitions d'Elisabeth Hurley, la seule femme qui donne envie de canoniser les chats.

§ 2. Toujours à propos des films parodiques qui auront pris le rock 'n' roll pour thème, j'ai envie de rappeler l'existence de Flame, ce délicieux long métrage de Richard Loncraine, un ancien réalisateur de la BBC ; pseudo-documentaire sorti fin 1974 dans lequel Slade, le groupe de Glam, jouait le rôle de Flame, une formation des sixties qui devait beaucoup aux Kinks, aux Who et, bien sûr, aux Beatles, dont N. Holder et J. Lea étaient des fans acharnés.

Une pellicule qui en laissera plus d'un dubitatif.

D'abord, parce qu'elle était vraiment excellente, au point que certains l'avaient d'emblée considéré comme le meilleur film de rock 'n' roll jamais produit, ce qui n'est peut-être pas faux. En tout cas, pour autant que je me souvienne, nous étions à des années lumières de ces concepts spectaculaires, quand le pognon coule à flot et que les producteurs ne savent plus comment s'y prendre pour que la pellicule vomisse de la neigeuse ou de la blanche à la louche. Le pseudo-documentaire deviendra, d'ailleurs, un genre cinématographique à part entière, souvent pour le pire.

Ensuite parce que la bande son était à l'avenant. Les plus aguerris se souviendront d'un Noddy Holder prêt à cracher ses poumons en vociférant des hymnes pour stades de foot, genre Gudbuy t'Jane ou Mama Weer All Crazee Now et, pour le coup, ils auront pris dans leurs esgourdes des pépites quelquefois tarabiscotées comme How Does It Feel. De quoi les dérouter ! L'album eut sa petite part de gloriole (6e dans le UK Top 40) et le film, un succès d'estime, car les fans purs et durs — ceux qui, par exemple, avaient cassé les jolis fauteuils rouges de Forest National un an plus tôt (à force de danser dessus comme des chabraques à la redresse) — ceux-là, donc, l'avaient tout simplement boudé. Maudits soient-ils, ces rebouteux !

Et puis parce que Slade in Flame marquait la fin d'une époque, ce que nous ne pouvions pas savoir, — celle d'une musique insouciante faite pour le fun sans arrière-pensée, le plaisir de participer ou, comme aurait pu le dire Piero Kenroll dans les colonnes du Moustique, l'envie de bien rigoler sans se monter le chou. Nous étions fin 1974 : depuis que la guerre du Kippour était passée par là, le pétrole avait flambé sans vergogne et le monde, décidé d'entrer en « crise ». Hé oui ! déjà des cortèges de chômeurs ! Plus de place pour les joyeux drilles du Glam ! (Regardez  de quelle façon cette grosse pute de Bowie, précurseur de sa seule mégalomanie, lequel voudrait paraître plus « Marc Bolan » que Bolan lui-même, aura pris sur lui la « responsabilité intellectuelle » et le sérieux d'un « mouvement » qui n'en a jamais été un et qui, surtout, n'a guère eu besoin de son outrecuidance, avec ou sans Ziggy Stardust. C'est bien vrai que les opportunistes cultivent le don de reconstruire l'histoire à la mesure des conclusions « définitives » qui, eux, les arrangent.)

Encore parce que c'est une époque qui, aujourd'hui, prête à sourire, alors que jamais des musiciens n'étaient parvenus à être à ce point proches de leur public, bien plus proches encore que ne le furent les pionniers ou les formations directement issues du Swinging London. Et, surtout, ils étaient en phase, en prise directe avec les fans. Cela sans fioritures. Mais c'est un phénomène impossible à expliquer. (Par exemple, je rappelle qu'une place de concert coûtait moins de dix euros...) Une Joie avec un « J » majuscule aux antipodes de la triche. Et quelle générosité ! Encore cette impression qu'il y avait autre chose à foutre que de cultiver la haine en se moquant ou de perdre son temps à distiller du venin sous prétexte de couper les cheveux en quatre.

Enfin parce que Slade fut le premier groupe de rock que je vis sur scène et que la pêche — ou les fauteuils — que je m'étais prise dans la citrouille ce soir-là est inscrite pour toujours en lettre d'or dans la (petite) série des évènements les plus réjouissants de mon existence. Ni plus ni moins.

Allez ! pour la route autant que pour déjà m'excuser de la longueur du post : How Does It Feel. (À ne pas confondre avec la chanson homonyme d'Avril la chose.)

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#7 18-06-2009 09:47:31

F.Y
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Messages : 2

Re : 25 ans après, les amplis de Spinal Tap crachent encore

Selon l'homme qui connait le meilleur guitariste du monde (s'il fait parti du jury faudrait déjà qu'il nous fasse écouter ce qu'il sort de sa Gretsch, une fois qu'il aura remonté son vibrato Bigsby ), Spinal Tap est un film  merdique qui parodie une  musique de merde le « metal », ou plus précisément le hard-rock des années 70-80 (Kiss, Van-Halen) et le  hair-metal des années 80-90 (Warrant, Poisson).

Au lieu de s'en tenir là, il nous étale sa confiture, blablabla. Et il en remet une couche re-blablabla.

Du hair metal, il ne reste rien ou pas grand-chose, du hard-rock il reste les Kiss ,Van-Halen et consorts, fatigués et liftés, et des fans nostalgiques dont je ne suis pas.

Qu'il écoute Hammerfall ( question groupe de merde, style hard 80, il va être servi) et c'est pas une parodie!

PS: Gretsch, si c'est une guitare, c'est avec un s.

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#8 18-06-2009 11:12:04

F.Y
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Messages : 2

Re : 25 ans après, les amplis de Spinal Tap crachent encore

Correction à mon post précédent, l'homme qui connait le meilleur guitariste du monde est en fait une femme, fan de slade, ce qui, vu son grand âge lui permet de distribuer des notes, c'est bien, c'est pas bien etc...

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#9 18-06-2009 14:28:01

Chernylis
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Messages : 1

Re : 25 ans après, les amplis de Spinal Tap crachent encore

Meneldur a écrit :

Heu... loin de moi l'idée de vouloir jouer les pisse-froid orthomaniaques, mais... « Jimmy » Hendrix ?

Sauf que non

De quoi renvoyer Spinal Tap dans sa naphtaline, entre Kiss et une tata Gertrude qui aurait singé le look éjaculateur précoce d'Eddie Van Halen.

Je suis ravi de voir à quel point Spinal Tap a réussi son coup pour susciter autant d'incompréhension (Car vous avez visiblement le meme but que Nigel, David and co, sans vous en rendre compte. C'en est croustillant) de la part d'une personne aussi pédante qu'inintéressante et n'y connaissant visiblement rien en guitare. Et c'est un détracteur de Van Halen qui parle.

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