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«Ghost Dog», fable létale
Toujours élégant dans la mise en scène de son récit, Jarmush joue au fabuliste avec l'histoire d'un tueur particulièrement efficace et froid.
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Moui... j'ai vu ce film 2 fois et je n'ai pas compris pourquoi autant de gens l'adulent.
C'est sympathique, parfois rigolo, un peu de Bushido et sans plus
mais les gouts et les couleurs...
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Je me rappelle avoir été conquis par l'ambiance hypnotique accentuée par une musique somptueuse, et fasciné par l'idée à peine esquissée dans le film que tout une societé de samourais existe secrètement (j'adore ce plan ou le Ghost Dog croise RZA (la musique hypnotique susnommée, c'est lui), et tous deux se saluent à la manière des soldats).
Et puis, merde, Forrest Whitaker, quoi.
Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort... ou paraplégique, si on n'a pas de chance.
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Ah, Ghost Dog, un bon souvenir...
J'étais allé le voir, excité par les critiques (merci Télérama !)...
J'avais convaincu ma femme, pas très enthousiaste, de m'accompagner
Je ne crois pas qu'on se soit assoupi aussi longtemps au cinéma...
A la maison, c'est même devenu LA référence :
"Ce film est rasant !"
"tout de même pas autant que Ghost Dog, j'espère ?" ;-))
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Ghost Dog ce n'est pas les tortues-ninjas ! Tourner un film de samouraï/ninja du type "Elektra" n'aurait eu aucun intérêt. La beaute de ce film réside dans sa lenteur justement. Dans le cote "zen" et déterminé du personnage. Tout se passe comme au ralenti. Ghost Dog n'a pas d'arme mystique, de vêtement asiatique et il ne tue pas quinze ennemis à la seconde... mais il est tout aussi efficace.
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Ghost dog n'est pas une fable mais une représentation américaine idéalisée (pour se donner une raison de vivre) du guerrier japonais respectueux de son maître; par un noir qui ne travaille pas plus pour gagner plus. Marginalisé pour "raisons sociales d'état", intégré dans la société US du chacun pour soi par un mafieux, son sauveur donc son maître, sa famille. La nature essentielle ( le mot est de trop) est présente dans toute sa beauté à travers les pigeons et l'amour que ghost dog leur porte. Le maître trahit son disciple, tue ses pigeons. Ghost dog applique le code d'honneur samouraï tel qu'il le conçoit aux traîtres et se sacrifie au maître qu'il ne peut supprimer. Quelle tristesse. quel gâchis. Pas d'espoir durable. Reste la petite fille seule porteuse d'avenir et le bizarre glacier, porteur du passé et de lien social.
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Un film culte pour moi... je me retrouve dans les commentaires de Koudou et peyo. Et puis avec le wu-tang en guest star...
Difficile a montrer a ses amis tant on peut craindre de n'y capter aucun interet, mais tellement puissant a regarder.
MMud, les errances d'un developpeur de jeux videos
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