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L'Italie veut contrôler les vidéos du net
Un décret italien prévoit de soumettre à une autorisation ministérielle la diffusion de vidéos en ligne, dès mercredi prochain.
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Cela me semble très grave. Big Brother n'est pas si loin que ça... Juste à côté.
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Peut-être faudrait-il lire 1984 avant de mettre du Big Brother à toutes les sauces. Le rapport est à peu prêt aussi pertinent ici qu'une comparaison entre une voiture individuelle et une navette spatiale.
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Justement, Big Brother à plusieurs aspects dans le livre : La propagande, l'interdit, la surveillance et la répression. Beaucoup de régimes non-démocratiques les cumulent, mais on en trouve souvent certains aspects dans des régimes pseudo-démocratiques.
Les USA post nayeneu hiléveune avec Bush ont parfaitement réussi dans 3 d'entre-eux : La propagande du bien contre le mal, le Patriot Act permettant de surveiller et d'arrêter tout le monde sans Habeas corpus, et Guantanamo pour les torturer. Et pourtant en apparence, la liberté d'expression était resté la même, c'est seulement quelques personnes qui se faisaient arrêter.
L'Italie a des ambitions en fonction de ses moyens, et se contente de fermer un canal de liberté comme un vulgaire Poutine interdisant un journal.
1984 se voulait un catalogue du totalitarisme, n'en prendre qu'une part pour dénoncer une atteinte aux libertés n'est pas hors de propos.
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Ecoeurant!!! Encore une fois, le nain à ressort qui gouverne mon pays se prévaut de son pouvoir pour faire approuver un décret qui lui permette d'engranger le plus d'argent possible. Et cela à la barbe de la liberté et de la simple décence personnelle
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1984 se voulait un catalogue du totalitarisme, n'en prendre qu'une part pour dénoncer une atteinte aux libertés n'est pas hors de propos.
Le problème c'est que 1984 est cité à toutes les sauces. Même si beaucoup de sujets sont abordés dans ce livre, il est tellement brandi en référence à tort et à travers que le mentionner n'apporte plus rien.
C'est comme si les commentateurs se sentaient obligés de citer les Raisins de la Colère de Steinbeck après chaque article parlant de patrons, de banquiers, d'ouvriers, de baisse du niveau de vie, d'injustice sociale, de dégradation des conditions de travail, de crise du monde agricole, de mouvements de grève, de chômage, de précarité et de misère.
Dernière modification par ataraxo (20-01-2010 23:05:13)
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