Vous n'êtes pas identifié(e).
Hadopi : un décret, une consultation, et des doutes
Après la validation hier de son dernier décret, la Haute autorité lance une consultation publique sur les logiciels de sécurité qui fait débat.
Hors ligne
Pascal Nègre (Universal) va claquer 3 millions d'euros par an pour payer la collecte des IP des pirates présumés. Tout ça pour un résultat nul. Pathétique.
Hors ligne
Vivement que les premiers innocents fassent les frais de seedfuck que le peuple comprenne l'absurdité de cette loi...
Hors ligne
@xpi
Normalement, seedfuck ne pourra pas "polluer" la collecte des IP, car il y aura vérification de ce qui est effectivement téléchargé.
http://www.ecrans.fr/Hadopi-il-faut-tou … 10027.html
Citation :
"TMG devra également disposer de segments des fichiers téléchargés pour prouver l’infraction, et garantir leur authenticité par une méthode « insensible aux altérations qu’aurait pu subir l’oeuvre concernée ». Les logiciels de type Seedfuck, qui veulent tromper les ayants droit, seront donc inutiles puisqu’ils se contentent de falsifier les adresses IP sans réellement lancer de partage de fichier."
Hors ligne
Normalement, seedfuck ne pourra pas "polluer" la collecte des IP, car il y aura vérification de ce qui est effectivement téléchargé.
Sauf que ceci est légalement impossible sauf à demander à votre opérateur de vous mettre sur écoute ou à intercepter vos trames ce qui est en France encore heureusement illégal sans décision de justice.
TMG devra également disposer de segments des fichiers téléchargés pour prouver l’infraction, et garantir leur authenticité par une méthode « insensible aux altérations qu’aurait pu subir l’oeuvre concernée ». Les logiciels de type Seedfuck, qui veulent tromper les ayants droit, seront donc inutiles puisqu’ils se contentent de falsifier les adresses IP sans réellement lancer de partage de fichier
Cela ne signifie pas qu'il faut prouver que l'adresse IP a réellement télécharger, mais qu'il faut avoir la preuve que le fichier télécharger intitulé "Winnie the Pooh" est bien le dessin animée de Disney et pas un porno maison (légal) pour faire peur aux enfants...
En fait une fois qu'ils aurons prouver que le fichier de l'autre coté est bien une oeuvre protéger, seul les IP "prouverons" le passage de l'internaute par la case téléchargement. Et donc seedfuck marchera très bien.
Dernière modification par Egmorn (27-07-2010 17:05:04)
Hors ligne
en fait d'après le dernier décret, les FAI doivent aussi fournir les logs de connexion pour la période concernée, ce qui devrait permettre au moins de valider les IP.
pas le courage de retrouver l'article de numerama ou de pCiNpAcT
Hors ligne
Cela ne signifie pas qu'il faut prouver que l'adresse IP a réellement télécharger, mais qu'il faut avoir la preuve que le fichier télécharger intitulé "Winnie the Pooh" est bien le dessin animée de Disney et pas un porno maison (légal) pour faire peur aux enfants...
Normalement ce sera la technique du pot de miel.
TMG lui-même téléchargera "Winnie the Pooh" et le mettra en partage (ou bien le proposera au téléchargement directement), ensuite il relèvera les IP de ceux qui le téléchargent (leechers) et de ceux qui sont en partage (seeders).
Donc ceux qui téléchargeront le Winnie l'ourson porno ne seront pas concernés.
Sauf si TMG ne vérifie pas ce qu'il met en partage, mais ça me parait improbable, vu les sommes qu'il facturera aux ayants-droits. Ou alors c'est des escrocs.
Dernière modification par delasoul (27-07-2010 17:26:17)
Hors ligne
d'ailleurs on a toujours pas trop d'info sur leurs moyens pour détécter les oeuvres protégées ou non...
C'est sûr que si la technique de détection ne fonctionne que avec du wma encodé comme un porc à 64kbits il risquent pas d'attraper bcp de monde
Sait-on déjà comment ils vont faire ? Ca me parait difficile d'avoir une signature unique vu la diversité des formats et des fréquences encodages... J'avoue que ne m'y connais pas trop
"On peut rire de tout parce que l'Homme est pathétique" Lewis Trondheim
Hors ligne
d'ailleurs on a toujours pas trop d'info sur leurs moyens pour détécter les oeuvres protégées ou non...
C'est sûr que si la technique de détection ne fonctionne que avec du wma encodé comme un porc à 64kbits il risquent pas d'attraper bcp de monde
Sait-on déjà comment ils vont faire ? Ca me parait difficile d'avoir une signature unique vu la diversité des formats et des fréquences encodages... J'avoue que ne m'y connais pas trop
Seuls les titres présents sur leurs listes seront concernés :
"Il est toujours prévu que la surveillance des œuvres protégées ne concerne que 10 000 titres musicaux choisis par la Sacem et 200 films sélectionnés par l’Alpa, dont une moitié de nouveautés et l’autre composée de « golds » et « standards » (...) Un dixième de la liste des nouveautés pourrait être renouvelé chaque semaine (...)".
http://www.ecrans.fr/Hadopi-il-faut-tou … 10027.html
Dernière modification par delasoul (27-07-2010 17:59:31)
Hors ligne
Ok delasoul mais comment tu vas détecter que Muse-Bliss.mp3 est bien Bliss de Muse, surtout s'il en existe 2 500 versions (Mp3, Wma, ogg, etc...) avec des fréquences d'échantillonnage différentes ?
Ca devient impossible !
Hors ligne
Ok delasoul mais comment tu vas détecter que Muse-Bliss.mp3 est bien Bliss de Muse, surtout s'il en existe 2 500 versions (Mp3, Wma, ogg, etc...) avec des fréquences d'échantillonnage différentes ?
Ca devient impossible !
A mon avis, ils vont choisir une des versions (par exemple une version très téléchargée avec beaucoup de seeders), et ils vont la surveiller.
Hadopi n'a pas vocation à fliquer tous les échanges sur le net. Ca serait impossible et extrêmement coûteux (*). Et, il faut le rappeler, c'est les ayants-droits qui payent.
Pour l'industrie musicale, ils ont prévu de collecter 50.000 adresses IP par jour. Ce qui fait, en rapport avec les 10.000 titres surveillés, une moyenne de 5 adresses IP par jour et par titre. Bref, c'est dérisoire.
Et encore, le téléchargement direct (Rapidshare par exemple) n'est pas concerné. Seuls emule, torrent, en gros le P2P classique est "surveillé".
En gros, Hadopi c'est fait pour faire peur, la dissuasion est quasiment sa seule raison d'être.
Une preuve supplémentaire : Au début, le rapporteur de la loi disait qu'ils allaient créer des tas de tribunaux spéciaux en région pour traiter le volet répression. Finalement, ça a été abandonné. La justice au budget sinistré a d'autres chats à fouetter.
D'ailleurs ils ont annoncé qu'ils ne transmettront pas automatiquement à la justice les infractions constatées, ce sera à la gueule du client.
(*) la collecte de 25.000 adresses IP par jour pour 100 titres surveillés coûtera plus de 400.000 euros par an
A lire, cet article de Numérama :
Hadopi : la collecte des adresses IP coûtera très cher aux ayants droits... pour rien ?
http://www.numerama.com/magazine/16125- … -rien.html
Dernière modification par delasoul (27-07-2010 19:15:02)
Hors ligne
Bon il faut un peu clarifier les choses :
- Ce n'est pas le téléchargement qui est visé mais bien le partage. Comment voulez vous qu'une personne soit accusé de téléchargement illégale (et donc de contre-façon) sans avoir prouvé qu'elle ne détient pas l'oeuvre téléchargé ?. C'est donc bien le partage qui est ciblé.
- Comment prouver qu'il y a bien eu partage sans devoir télécharger un fichier complet chez une personne ? Via des signatures. Nous le savons, toutes les vidéos récente sont signé numériquement. Youtube prouve clairement qu'il est possible d'identifier des oeuvres protégées, meme ré-encodé.
Il suffit donc à la société TMG de télécharger assez de fragment consécutif chez la cible pour ensuite en extraire une signature. Si il y a concordance le fichier partagé par la cible est bien une contrefaçon.
Dans l’arrêté qui décrit la procédure pour la transmission des saisines à l'HADOPI, il y a clairement marqué qu'il faudra y voir beaucoup d'information sur le fichier précis téléchargé. (de mémoire : le hash du fichier, les fragments, nom du torrent)
Les bases légale utilisée pour cette procédure sont la conséquences de plusieurs années de bataille juridique. Les sociétés comme TMG ne débutent pas que maintenant, elles sont déjà presque 10 ans. Il faut donc pas chercher des failles dans la procédure TMG<->HADOPI mais plus du coté de HADOPI qui est une entité totalement nouvelle dans le monde, donc sans retour d'expérience.
Sinon il reste toujours les solutions alternative au P2P ou l'anonymisation de vos connexions aux réseaux P2P.
Hors ligne
De toute façon, moi je vais choisir la solution de facilité c'est à dire attendre leur courrier recommandé si il arrive un jour et après investir dans un VPN style itshidden ou IPredator
Hors ligne
Bon il faut un peu clarifier les choses :
- Ce n'est pas le téléchargement qui est visé mais bien le partage. Comment voulez vous qu'une personne soit accusé de téléchargement illégale (et donc de contre-façon) sans avoir prouvé qu'elle ne détient pas l'oeuvre téléchargé ?. C'est donc bien le partage qui est ciblé.
- Comment prouver qu'il y a bien eu partage sans devoir télécharger un fichier complet chez une personne ? Via des signatures. Nous le savons, toutes les vidéos récente sont signé numériquement. Youtube prouve clairement qu'il est possible d'identifier des oeuvres protégées, meme ré-encodé.
Il suffit donc à la société TMG de télécharger assez de fragment consécutif chez la cible pour ensuite en extraire une signature. Si il y a concordance le fichier partagé par la cible est bien une contrefaçon.
Dans l’arrêté qui décrit la procédure pour la transmission des saisines à l'HADOPI, il y a clairement marqué qu'il faudra y voir beaucoup d'information sur le fichier précis téléchargé. (de mémoire : le hash du fichier, les fragments, nom du torrent)Les bases légale utilisée pour cette procédure sont la conséquences de plusieurs années de bataille juridique. Les sociétés comme TMG ne débutent pas que maintenant, elles sont déjà presque 10 ans. Il faut donc pas chercher des failles dans la procédure TMG<->HADOPI mais plus du coté de HADOPI qui est une entité totalement nouvelle dans le monde, donc sans retour d'expérience.
Sinon il reste toujours les solutions alternative au P2P ou l'anonymisation de vos connexions aux réseaux P2P.
Bon il faut un peu clarifier les choses :
- Ce n'est pas le téléchargement qui est visé ni le partage, mais la non sécurisation de son accès Internet.
Hors ligne
De toute façon, moi je vais choisir la solution de facilité c'est à dire attendre leur courrier recommandé si il arrive un jour et après investir dans un VPN style itshidden ou IPredator
... il y avait plus simple !
Utiliser filestube. Pas de lettres, pas de coupures, pas d'investissement, pas de problème !
Hors ligne
c’est un « devoir de sécuriser son accès Internet » selon HADOPI?
Rien ne m'a plus motivé à enlever le mot de passe de mon wifi, puis le renommer "TERRORISTS WELCOME"!
Hors ligne
Eh, merci pour filestube..
Ceci dit, cet aprem', je vais à la bibliothèque. Pour découvrir de la musique et des livres sans les acheter. J'espère qu'Hadopi n'a rien prévu de ce coté là, parce que sinon je suis dans la mouise.
Hors ligne
c’est un « devoir de sécuriser son accès Internet » selon HADOPI?
Rien ne m'a plus motivé à enlever le mot de passe de mon wifi, puis le renommer "TERRORISTS WELCOME"!
Le problème c'est surtout que sécuriser son accès Internet c'est plus facile à dire qu'à faire..
Mais ça ils ont pas compris les gens qui ont bossé sur cette loi, on se rappelle tous de Christine et son firewall OpenOffice qui nous expliquait que la sécurité c'était peanuts...
C'est comme les gens qui veulent réguler Internet ou moraliser le capitalisme encore que cette dernière proposition serait surement la moins utopique !
Hors ligne