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A quoi tu joues ? Melvil Poupaud, «Resident Evil» puis game over
C?est autour de ses 8 ans, au tout début des années 80, que Melvil Poupaud, comme à peu près tous le...
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« Pour moi, les jeux vidéo posent le même problème que les séries télé : elles sont tellement bien faites que ça rend très accro et je finis toujours sur le même sentiment ambivalent : soit d’avoir perdu mon temps, soit de m’être fait entuber. »
On peut dire la meme chose de l'activité pro dont il vit.
Ha non c'est du cinema c'est forcement plus "noble".
Dernière modification par Guiligui (16-08-2010 18:11:15)
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« Pour moi, les jeux vidéo posent le même problème que les séries télé : elles sont tellement bien faites que ça rend très accro et je finis toujours sur le même sentiment ambivalent : soit d’avoir perdu mon temps, soit de m’être fait entuber. »
On peut dire la meme chose de l'activité pro dont il vit.
Ha non c'est du cinema c'est forcement plus "noble".
Je ne suis pas d'accord sur le jeu vidéo mais je vois tout à fait ce qu'il veut dire à propos des séries TV, surtout américaine.
Pour moi le coup de Lost est significatif au niveau de la démarche intellectuelle de création et vie d'une série et justement de ses principaux défauts par rapport au cinéma.
Je m'explique : plutôt que de blinder un scénario béton dans un temps assez court du début à la fin, on commence une saison, on voit les audiences, si ça marche on finit avec un gros cliffhanger qui laisse la porte ouverte à n'importe quoi.
On signe 5-6 saisons et chie un scénario dégueulasse sans queue ni tête pour remplir l'espace entre les pubs.
A part quelques OVNIs, c'est quand même compliqué de finir une série correctement (même juste une saison) et quand il dit "je finis toujours sur le même sentiment ambivalent : soit d’avoir perdu mon temps, soit de m’être fait entuber", ben j'ai le même sentiment que lui a propos des séries TV.
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Sons of Anarchy, Breaking Bad, Mad Men (pour n'en citer 3 en cours de vie) sont tres probablement bien au dessus de nombre de films dans lesquels il a pu exercer.
Bref le cinema c'est pareil, prenons l'exemple d'Avatar par exemple : )
Dernière modification par Guiligui (17-08-2010 16:58:20)
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Je suis d'accord avec Guiligui.
Surtout que dans le cas d'une série comme Breaking Bad par exemple, a aucun moment on ressent cette impression de vouloir maintenir le spectateur devant l'écran. Il y a au contraire un développement du scénario et des personnages très intelligent qui rend parfois la série anticommerciale. Comme par exemple le cas d'un épisode de la saison 3 (the Fly), vraiment tres bien fait, superbement écris et mis en scène, ressemblant a une pièce de théâtre avec son dialogue de 40 minute dans un seul décor, sans jamais que soit introduit quoi que ce soit qui puisse retenir le téléspectateur moyen avide d'explosion et de sexe, mais au contraire en cherchant a approfondir les caractères en maintenant une certaine tension.(cet épisode a d'ailleurs divisé les fans). Lost jouait déjà plus dans une catégorie d'entertainement, qui plus est de geek (avec ses montagne de references cachées).
Et dans le style de breaking bad, il y a pas mal de séries à ajouter.
A contrario on trouve de nombreux films qui n'hésitent pas a remplir leur scénar de boumboum dans une bétise crasse.
Et c'est d'autant plus vraie dans les jeux videos : Rares sont les jeux à proposer une expérience intellectuellement intéressante détachée de la notion de "jeu" (comme par exemple Anothwer world ou Silent Hill 2), ou capables de mettre un très bon gameplay de coté grace a des procédés mise en scene bien pensées (portal, Shadow of colosseus) ou a proposer de nombreuses pistes de reflexion autour du Gameplay (Braid, Metal Gear Solid). Ou même a exceller en temps que jeu, et ainsi inspirer des génération de développeurs (par exemple la série des Marios)
A vrai dire on pourrait dire la même chose de tous les medias.
La seule chose a faire pour ne pas avoir cette sensation d'arnaque c'est de bien choisir les œuvres que l'on regarde/joue/lit/ par le biais d'un de ces médias.
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Au vue du début de la phrase:
elles sont tellement bien faites que ça rend très accro
Je ne pense pas que son argument soit une critique de la qualité des jeux vidéos/séries. C'est plus un constat du temps passé. Les Jeux vidéos et les séries sont plus chronophage qu'un film (plusieurs dizaines d'heure contre seulement 2).
Pour avoir un peu ressenti la même chose, je prends cela plus comme le fait qu'une fois sortie du jeu/de la série et qu'on voit le temps qu'on y a passer, il y a un sentiment de décrochage... Un truc comme "Comment j'ai pu passer tant de temps juste pour ça".
Et pourtant j'adore les jeux vidéos et les séries et je les pratique toujours régulièrement.
Par contre je tilt beaucoup plus violemment sur cette phrase:
Je crois qu’au fond, je n’arrive pas à considérer que les séries télé ou les jeux vidéo soient une culture. Ça peut être très bien, mais ce n’est pas de la culture.
Dernière modification par Egmorn (19-08-2010 12:48:05)
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Les 2 sont liés m'est avis ... Une forme de conservatisme de la pensée, ou d'élitisme de la culture, la soit disant "noblesse" du cinéma (comme on arrive a nous ressortir la noblesse du vinyle). C'est plutôt ce que je voulais souligner. Au fond un regard vintage qui se veut différenciant dans une ère ou la plèbe embrasse la modernité. Tout cela ne m'inspire que l'odeur du formol. Mais là je juge
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