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La gronde de nuit des ouvriers du Livre
En lutte contre le plan social à Presstalis, le syndicat multiplie depuis des mois les blocages de journaux. Rencontre dans un dépôt.
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hahaha se plaindre avec 2500 € NET hahaha hahaha, connard.
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Une entreprise en position de monopole, perfusée de subvention, un secteur en déclin, un refus de voir les réalités... Du classique somme toute.
« On a grappillé des acquis au fil des luttes, explique Michel. Il y avait de l’argent dans le secteur, tout le monde y a trouvé son compte. »
Alors là par contre, je dis cool. C'est normal qu'il y est une juste rémunération de tous les acteurs de la filière et il est logique qu'un ouvrier de presstalis gagne autant qu'un maquettiste PAO ou un journaliste... Sauf que maintenant le maquettiste est un stagiaire et le journaliste tenu de survivre avec 2-3 piges quand on daigne lui en faire l'aumône, que le secteur s'écroule peu à peu et ne survit que grâce au robinet à pognon étatique. A un moment il faut se remettre en question.
D'ailleurs, ils proposent quoi pour sauver Presstalys les syndicats?
Ton OS est open source, ton esprit par contre...
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hahaha se plaindre avec 2500 € NET hahaha hahaha, connard.
envieux lol c'est celui qui dit qui est lol
Une mission de 3 mois à l'étranger c'est bon pour la forme et excellent pour le compte en banque ;)
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Ah bah oui, le syndicalisme peut être victime de son succès : les avantages gagnés en position de force peuvent très bien se retourner contre l'entreprise quand ça va moins bien. Balancer des salaires de 2500€ net + primes à des ouvriers dans un monde concurrentiel, c'est suicidaire. Finalement, c'est très sain qu'un tel système se vautre, ça démontre aussi que le monde du travail n'est pas nécessairement basé sur un conflit employeur/employé, et que chacun a avantage à être raisonnable.
Je trouve ça finalement malheureux que ce genre d'histoire aille apporter de l'eau au moulin de la doctrine libérale : l'absence de concurrence (et de possibilité de faillite) n'est pas viable, car le système ne peut pas s'autoréguler, ni se réformer quand la conjoncture change. Je pense qu'il pourrait très bien arriver la même chose avec la mise en concurrence dans le domaine ferroviaire, où les salaires et les conditions de travail sont en décalage par rapport aux concurrents qui vont arriver, et qui vont pouvoir proposer des prix nettement inférieurs pour un service supérieur.
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s'autoréguler
l'autorégulation, cette vaste blague…
aka ParisForce sur Raging Thunder II /iPhone, internet multiplayer. :-D
minicheck.tumblr.com
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Je pense qu'il pourrait très bien arriver la même chose avec la mise en concurrence dans le domaine ferroviaire, où les salaires et les conditions de travail sont en décalage par rapport aux concurrents qui vont arriver, et qui vont pouvoir proposer des prix nettement inférieurs pour un service supérieur.
hahahaha, NON.
http://www.lemonde.fr/idees/article/201 … _3232.html
Et on peut citer des dizaines d'exemples, La GB a commencé il y a bien longtemps et c'est une faillite complète, pannes à répétition, retard permanent, prix élévé, etc.
Sur certains secteurs comme les transports (en particulier où la ressource est rare : voix ferré, autoroute, il n'y a rien à gagner, c'est juste un transfert de monopole du public au privée) il n'y a pas de concurrence. Et les mêmes analyses s'appliquent aux énergies, électricité, gaz, etc.
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Arnaudus a écrit :s'autoréguler
l'autorégulation, cette vaste blague…
On prend une maison, on vire les portes et les fenêtres pour que tout le monde puisse y entrer, au milieu de la maison, on met une grande table avec dessus plein d'argent en liquide et à l'entrée on accroche un écriteau: "Ne pas tout prendre!"
C'est ça l'autorégulation et c'est ce qu'à voulu faire Gordon Brown à la City avec sa politique "light touch". Une des plus belles périodes pour les traders anglais d'ailleurs...
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