Donc le propos n’est pas vide. Il y a une différence entre dire « on est 9 gugusses passionnés de jeu vidéo, basé sur nos expériences personnelles les joueurs font A et B », et dire « nous avons isolé un échantillon de personnes de divers milieux sociaux et origines qui peut être considéré comme représentatif, et nous avons observé les comportements C et D, contredisant ainsi les hypothèses de départ A et B ».
Quand bien même l’observation de laboratoire validerait l’hypothèse de départ, celle-ci aura eu le mérite d’avoir été testée.
Bref, reste plus qu’à reproduire l’expérience un nombre suffisant de fois pour confirmer les conclusions, car il n’est pas exclus que cette étude ait tiré une mauvaise conclusion (pour simplifier avec de très gros traits, c’est supposé être le cas d’une étude sur vingt réalisées dans les mêmes conditions pour tester la même hypothèse — acceptable — de départ).
Donc perso je ne vois pas de vacuité à cette discussion, on fait rentrer l’ « évidence » dans le champ de la connaissance universitaire ? C’est bien ! Faut commencer quelque part et s’assurer qu’on a des bases solides. Et vendre le résultat de l’étude, c’est monnaie courante, ça met du beurre dans les épinards, mais à 9 co-auteurs, ça ne va pas en faire des nababs.
Exemple : j’écoute énormément de musique classique, c’est mon style musical principal, j’ai évolué très longtemps dans un environnement fait de personnes toutes issues du même conservatoire, certaines sont devenus musiciens professionnels, d’autres, comme moi non, je ne connais pas une seule personne dans ce cluster constitué d’une bonne quinzaine de personnes qui ne serait-ce qu’apprécierait le hip hop ou le rap (et je ne parle pas du reste de ma famille, on a un seul outlier dans les amateurs de musique classique). Aussi l’observation faite scientifiquement que les gros amateurs de musique classique sont en général ceux qui vont aussi le plus aux concerts de hip hop, bah elle me cloue le bec, et me rappelle qu’il faut savoir rester humble et qu’on ne sait pas tout rien qu’en regardant autour de soi.
]]>J’ai trouvé que la discussion était d’une vacuité inédite dans SOJ.
Je n’ai rien appris et je suis surpris que des chercheurs financés dans leurs « recherches » par des fonds publics utilisent les fruits de leur « recherche » pour vendre à leur profit leur ouvrage.
Dans la lignée de Lapalisse, les intervenants déroulent platitudes et idées mille fois énoncées par d’autres.
Sans doute ce format ne me plait-il pas (bien que je suppose que ce soit leur supposé travail qui soit en cause), mais si ça plait à d’autres, bien sûr tant mieux (je n’écouterai pas les Hors-Série suivants).
Si vous appréciez les discussions autour du jeu vidéo qui ne soient pas forcément des tests mais des analyses sociétales du JV, des analyses éco, des tentatives de prédiction du chemin que prend le JV, j’ai découvert le podcast Quête Latéral cet été, et la qualité des échanges m’a vraiment bluffé.
]]>par exemple l'effet que vient de me produire What Remains of Edith Finch, j'aurais mieux fait d'avancer sur mon bouquin hier soir, plutôt que de jouer à ça.
Ah ah ah, ce blasphème ! (je respecte, mais j'ai trouvé ça tellement inattendu que j'ai rigolé )
]]>Ca me donne envie de lire ce livre, je n'y manquerai pas.
Surpris de voir que "gamer" a une définition, pour moi c'était une sorte de notion primaire tribale de volonté d'entre-soi par des kikous sur JV.com, j'ai toujours rejeté toute significativité et toute représentativité à cet anglicisme marketing (je me souviens de pubs en mode "T'es un vrai gamer ou quoi ?!!!" - à prononcer avec un accent de wesh-wesh) destiné à faire se sentir exceptionnel Jean-Michel Joueurlambda.
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