J'avais relativement apprécié lorsque j'avais découvert ce jeu la première fois. (il y a aussi K.O.L.M adventures je crois, une version avec de mini puzzles à finir à chaque fois en 60s)

Cela dit après avoir testé le monde "indie" de Upgrade Completer, c'est plut tout à fait ça. Ce serait en effet dommage que les jeux "arty" sombrent dans leur propre caricature, même si KOLM reste correct. Dans le genre, les Robot wants puppy/kitty/fishy/icescream/grizzly sont au dessus niveau gameplay.

Vraiment bon jeu, les énigmes se corsent, avec pas mal d'éléments à mettre en correspondance. Dommage que comme souvent c'est l'accès à une petite zone qui manque qui vous fait perdre beaucoup de temps, plus que les énigmes en elle-même.
(mention spéciale à la seconde pile)

Ha bah finalement il s'est avéré plus facile que certains des derniers. J'ai sans doute eu un peu de chance d'avoir le bon réflexe dans l'interprétation des indices.
Un jour je vais tenter de finir lights, hehe

Ce qui est drôle c'est que ce jeu : http://www.kongregate.com/games/Juice10/momentum

Propose la même idée mais inversée : on ne stocke pas sa position mais sa quantité de mouvement (représentée par une flêche) qu'on va utiliser pour modifier sa vitesse à l'endroit où on se trouve (double jump, projection, freinage, etc...) Tout aussi dangereux pour le clavier... et scenar qui semble proche, un copiteur ?

Un retour bien attendu pour ma part !

Pour revenir sur Starcraft 2, complètement excité lors de son annonce il y a déjà si longtemps j'ai réellement senti mon enthousiasme d'étioler au fil du temps, moins par l'attente que par le recul perceptible des ambitions du nouveau titre. Au final le produit fini ne comporte aucune surprise, il atteint exactement les objectifs qu'on lui avait fixé, à savoir occuper les gens avec son solo et remplacer strictement son grand frère sur le scène multijoueurs.

J'ai apprécié l'analogie du mille feuilles : j'ai joué en difficile et constaté à quel point un minimum de réadaptation suffisait à reprendre la main, d'autant que l'unité débloquée à chaque mission correspond relativement bien à la situation de chacune. Mais deux choses ont été agréablement surprenantes : la deuxième couche du mille-feuille, comme souligné car effectivement dès qu'on se pique de remplir les objectifs secondaires, on sort directement du confort de sa base (par exemple dans la mission avec le cycle jour-nuit, je n'en dirait pas plus) et globalement les situations sont variées pour un jeu du genre.
Cela dit, l'impact qu'à pu avoir le premier n'est pas reproductible, je n'ai pas été impressionné par cette campagne - au point de ne l'avoir toujours pas finie à cause d'autres jeux, chose impensable pour un autre produit Blizzard - le contexte est amusant, assez second degré Redneck mais l'histoire ne l'est pas. Trop de rappels, et surtout cette sensation qu'une fois qu'on enlève l'aspect très elliptique de la narration dans les anciens RTS, Blizzard atteint son niveau d'incompétence.

Je ne me prononcerais pas sur le multi, peut-être plus accessible qu'on ne le pense mais si on doit regarder la réalité en face, nous avons bien un titre qui se contente de stabiliser la branche arcade/speed du petit monde des RTS. En d'autres terme, pas de nouveaux jalons, et on peut même se demander avec un rien de malice si Blizzard pourrait sortir un Starcraft 3 avec un tel niveau d'attente dans un lointain futur.
Diablo 3 en particulier sera un bon test pour voir s'ils sont désormais prisonniers de leur propre formule ou savent avancer encore. L'absence d'une masse Coréenne de fanatiques sera probablement un atout !

Je ne suis certainement pas un défenseur de l'attitude des majors, et un utilisateur important du streaming, mais je trouve l'attitude consistant à systématiquement nier tout impact financier de la culture de la gratuité assez cynique. Certes, une énorme part de ce qu'on récupère sans bourse délier n'aurait jamais fait l'objet d'un achat, et il y aura toujours du monde proclamer "je télécharge mais j'achète aussi". Sauf qu'à bien y regarder acheter ça devient de plus en plus synonyme de se faire entuber dans certains cercles. On obtient de plus en plus par la mise à disposition financée par des torrents de pub. Je me demande jusqu'à quand cet équilibre tiendra, la pub, ça va ça vient, surtout quand de nombreuses sources de contenus nous permettent de l'esquiver.

Ce qui n'empêche pas les diffuseurs de se moquer de nous pour certains marchés, hein.

Essayé avant-hier. Honnêtement, sans le tir auto ça devient vite pénible, avec, ça devient assez ennuyeux. Une fois que la team complète est réunie (6 combattants), la téléportation ne joue plus un grand rôle, et l'intérêt de passer en bouclier est assez faible vis à vis des dégats perdus en conséquence. Dommage parce que l'univers est mignon et assez décalé.

Bonjour, je m'étais inscrit pour réagir sur un autre sujet mais je profite de l'occasion.

Iron Man 2 me conforte dans ma théorie du fonctionnement des block busters : quelques avancées qui produisent un effet positif que ce soit par le thème abordé ou le ton employé suivi d'une grande masse de films occupant l'espace ainsi dégagé sans oser le quitter. Le premier Iron Man avait pu détonner avec un personnage hors du canon du super héros, non pas avec la dose - devenue quasi synonyme de "profondeur" d'obscurité - mais avec un narcissisme assumé. Et maintenant, pour un second épisode, ils semblent qu'ils aient procédés à un minimaxage assez voyant, insistant encore plus sur l'évolution de leur personnage, sans doute au détriment du reste.
Comme de général, une thématique très -trop vaste- abordée en toile de fond restera à l'état d'ébauche (comment réagir si la meilleure arme du pays et non seulement privée, mais incarnée par une personne ?) et surtout le film souffre d'un déficit de méchant digne de ce nom. On observe une tentative étrange de dédoublement, entre un erzatz de Tony Stark sous la forme du dirigeant de Hammer, sympathiquement pathétique dans sa quête compulsive d'imitation de son rival, dont il incarne tous les aspects en moins efficace. Et le véritable adversaire, certes à contre point du rêve de geek, mais finalement sans grand intérêt. On le verra bricoler tout au long du film, et intervenir pour se battre de manière fort primitive le reste du temps (au passage, on observera à quel point le côté pratique de tous ces "genies" scientifiques semble sombrer une fois en position de faire quelque chose de leur savoir).
Une fois le film digéré, on se rend compte que les scénaristes en ayant terminé avec la métamorphose supposé du personnage qui doit affronter ses démons, se retrouvent avec bien des accessoires encombrant, le méchant, la fille, les militaires, qu'il s'agir de liquider pour en finir au plus vite. Je pense en conclusion que c'est le genre de film qui s'adresse beaucoup à un public fan de la franchise (dont je ne suis pas) au détriment de la construction d'une film d'action auto suffisant. Est-ce que la tendance va perdurer ? Je pense aussi qu'un palier a été atteint et qu'Hollywood devra rapidement trouver une autre formule. Ce qui n'empêche pas de regretter notre incapacité française à proposer des alternatives crédibles.