Je trouve important de parler de la connivence entre journalistes et éditeurs de jeux vidéo, de là à en faire le principal point de votre émission, c'est exagéré. Ceci pour plusieurs raisons :

- Ce podcast est axé sur le jeu, rarement sur l'industrie du jeu vidéo. Vous abordez souvent des sujets certes, tel que fusions, fermetures de boites mais ces éléments ne composent que très rarement la majeure partie du podcast. Je ne me rappelle pas par exemple que vous ayez autant parler des salaires des employés du jeu, de la part du gâteau studios/éditeurs, de la mise en rayon et rapport avec  la distribution, et autres sujets qui nécessiteraient chacun une émission. Je trouve donc dommage que le premier métier lié au jeu vidéo dont vous parlez tant en profondeur est celui de journaliste. Vous êtes certes qualifiés pour parler de vous-même mais il est difficile d’analyser  le milieu dans lequel on vit sans subir des effets d’appréciations  trop partiaux. Votre émission n'est pas "Arrêt sur image pixel" mais plutôt "Le  masque joystick et la  plumesouris"

- Avant cette DoritosGate ("C'est tout ce que ça vous fait de savoir qu'on va manger des chips!!"), il y a déjà eu de nombreuses critiques sur ce sujet. Comme beaucoup, j’ai suivi l'aventure de la presse spécialisée. L'épisode Heavy Rain m'avait plutôt donné envie de suivre Gamekult que d’acheter le jeu de David Cage. Les moyens de pression des éditeurs ne fonctionnent pas toujours et surement de moins en moins.
Aujourd’hui, je vais sur des sites de plus en plus nombreux, j’écoute l’avis de chacun, je n’achète pas le jeu dès qu’il sort, quitte à profiter des soldes Steam 3 mois plus tard. Je vois mes potes qui font pareil. On a beau avoir plus d’argent que quand on était étudiant, le jeu vidéo n’est plus notre second poste de dépense après l’alcool. On est moins impulsif. L’âge du joueur moyen a évolué, en partie parce qu’il a grandi, aussi parce que l’industrie s’adresse à des profils plus larges. La presse généraliste parle de plus en plus et de plus en plus précisément  du jeu.
Les systèmes de metascore permettent de pondérer de mieux en mieux l'avis d'un jeu car ils sont le fruit de plus en plus de sites. Plus il y a de monde, plus il est difficile d'avoir de l'emprise sur les sites. Et puis il y a Facebook ou SensCritique : )
Google News permet aussi de diversifier sa prise d'information. Tout cela limitera de plus en plus l'emprise de l'édition

- Le copinage touche toute la presse, plus particulièrement la presse spécialisée. Le jeu vidéo n'est malheureusement pas une exception.
Du coup, on n’a même pas eu le droit à la minute culturelle. Erwan aurait-il été menacé par ses chroniqueurs d'un boycott massif pour qu’ils n’aient plus à avoir l’air d’ignares comme tout être humain sans Wikipédia sous le nez : )