Ah c'est sûr qu'après il marche beaucoup moins bien, forcément. Merci de m'avoir mis dans la bonne direction !

Intéressé par TOEM (classé "Essential" par Eurogamer il y a quelques semaines). Pas convaincu par mes derniers jeux, ou trop mauvais pour certains (bloqué au début de Echoes of the eye...) ; TOEM pourrait m'aider à me remettre le pied à l'étrier.

Si Patrick commence à douter de sa capacité à parler des jeux dont il est fan, peut-être changer de méthode, faire une revue de presse et donner son avis seulement après en s'appuyant sur les autres critiques ? Le jeu a été assez diversement apprécié dans la presse (Gamekult a détesté, Eurogamer a bien aimé), ça aurait pu être intéressant dans ce cas précis.

(Corentin --> merci pour Elec head, c'est une découverte, mais dans l'article de Ouest France, si j'ai bien compris le robot peut recouvrer sa tête, pas la recouvrir - deux verbes différents, mais qui se conjuguent exactement pareil au présent) ; si c'est juste une coquille, pardon)

J'ai lu les premières pages d'un roman qui accumule les références au JV : Rivage au rapport, de Quentin Leclerc. Un côté Jean Echenoz qui sortirait de ses personnages et de son ton habituels, pour aller très vite. D'après l'article de Libé qui me l'a fait connaître, c'est pas juste un polar avec des références au JV, ça arrive à exprimer le regard sur le monde de quelqu'un qui a été modelé par l'expérience du JV. A voir.

Red --> content qu'on soit d'accord là-dessus ; l'idée que le jeu "se trouve" quand on arrive dans la montagne, je l'ai très peu vue dans les critiques alors que pour moi ça a été une révélation : non seulement je n'avais jamais joué à un jeu d'alpinisme comme ça mais en plus c'était parfait... et le jeu laissait tomber ce terrain de jeu parfait pour revenir dans la plaine pour les derniers chapitres. Incompréhensible.
(c'est évoqué rapidement dans la critique de Marius dans Libé, cpdt : "Chaque ascension étant redoutée autant qu'attendue, par sa façon de radicaliser le travail d'appropriation de l'espace, obligeant à déployer des échelles et des cordes pour progresser. A ce titre, les quelques heures passées à crapahuter en haute montagne constituent un sommet de jeu vidéo." ; mais ce n'est pas un point central de sa critique.)

Yaourt -->  "trop cher, trop courte, dernier rebondissement de très mauvais goût", c'est ce qui ressortait des avis dont je me souviens, ce n'est pas complètement mon avis ; j'ai payé le jeu 5€ et je ne l'ai pas trouvé trop court, surtout qu'il pouvait être joué comme un Hitman en essayant différentes approches, et je ne me souviendrais probablement pas de l'histoire de la bombe si ça n'avait pas fait un tel foin. Mais je peux comprendre. Ground zeroes comprend déjà une scène optionnelle qui peut faire comprendre la perversité de Skullface, scène exposée de manière assez sèche, sans image, et qui fait référence à des événements réels contemporains de la sortie du jeu (scandale de la prison d'Abou Ghraib, wikipedia). On peut en discuter (d'ailleurs cette scène-là aussi a fait débat), mais la scène apporte qqch au récit, au contexte de l'épisode, et elle le fait avec une certaine retenue. Je trouve que l'histoire de la bombe n'a pas ces qualités et le fait qu'elle soit assénée comme un gros cliffhanger n'arrange pas son cas.

Il y a quelques années, Erwan était invité dans ABCD (épisode 8) ; SoJ n'en était qu'à ses 10 ans à ce moment-là. La partie sur ScoobyDoo dure une bonne heure, mais après c'est Erwan, sa vie, son œuvre (et ses enfants puisque c'est le sujet de l'émission).

Scié par la présentation de Troyes par Jérémisrael. Troyes en qq mots, pour moi ce serait la Table Ronde, les templiers, les slips et les chaussettes et les maisons à pan de bois. Mezrahi ? Le parc des fontaines ? C'est quoi ?! Deux secondes de confession : j'ai rigolé quand j'ai entendu parler des Sarrasins et des Vikings à Troyes. Des Vikings y en a peut-être eu un ou deux, particulièrement bourrés, qui ont dépassé Paris sans y foutre le feu et qui sont arrivés à Troyes par la Seine, mais des Sarrasins ? Les Sarrasins qui-ont-été-arrêtés-à-Poitiers-en-732 ? "JK il habite pas en France, il doit confondre Troyes et Bordeaux." Et voilà que Wikipedia m'apprend que Troyes a été envahie en 720 et que Poitiers n'était absolument pas un mur infranchissable avec d'un côté une France envahie au sud-ouest et une France bien tranquille au nord-est. Thx pour la leçon d'histoire, j'ai habité à Troyes qq années, j'avais jamais entendu parler de ça.

Assez intéressé par ces derniers épisodes d'Ace Attorney ; j'avais beaucoup aimé les deux premiers épisodes de la série, impressionné à l'époque par son aspect sériel justement, avec des personnages qui disparaissent, reviennent, évoluent, etc. Après il faut mesurer si l'intérêt pour les personnages hauts en couleur et l'habileté de la narration par épisodes parvient à faire oublier qu'on reproduit le même schéma quatre fois par jeu. Dans mon cas non, donc j'aurais eu du mal à suivre tous les épisodes, mais retrouver la série après une longue séparation ça me tente bien. (et en tant que test d'Anglais ça me permettra peut-être de reprendre un peu confiance après Moby Dick, abandonné avant la page 100 ; infernal)
Transition hasardeuse : cette idée que ça ne vaut pas le coup de passer beaucoup de temps sur une série que pourtant j'aime bien, ça me fait penser que la honte dans le jeu vidéo, ça n'est pas qu'une histoire de microtransactions et de pubs mal déguisées, c'est aussi beaucoup l'idée de, euh, consacrer du temps à un truc qui est conçu pour te retenir. Chez moi en tout cas, bien sûr. Je vais pas développer, c'est plus une réflexion en passant, mais c'est pas le même sentiment de passer deux heures à nettoyer un kilo d'épinards parce que si je veux les manger il faut enlever la terre et les limaces, c'est la nature c'est comme ça, et de passer deux heures à faire gagner des niveaux à son personnage, ou à arpenter des mondes ouverts remplis à la génération procédurale, ou même à suivre un détour du scénario dans Wandersong ou pleins d'autres jeux indés narratifs qui manquent de lucidité quant à leur durée.
New frame plus a fait une vidéo sur l'animation des personnages de la série ; c'est loin d'être sa meilleure mais c'est assez rigolo de s'attarder sur la manière qu'ils ont de caractériser un personnage en trois étapes d'animation et comment la série a évolué.

S'ils avaient expliqué qu'ils faisaient un travail pour valider des connaissances déjà largement diffusées je n'aurais pas cherché plus loin. Ç'a  été ma première réaction quand j'ai lu l'article dans Libé et quand j'ai vu les tweets de Mathieu Triclot : "Cool que ça existe, mais c'est pas pour moi." Mais là, c'est une conversation d'une heure et demie, donc j'attendais que ça m'apporte qqch de plus, qqch que je n'attendais pas. D'autant qu'ils finissent par justifier leur travail comme une prise de position anti-gamer, ou un appel à la tolérance et au respect ; et non seulement ils ne sont pas les premiers mais je préfère largement les gens qui font de la critique "autrement" (pas axée sur les performances ou sur la technique), ce qui est assez répandu aujourd'hui et qu'ils ne mentionnent jamais alors que ça va un peu dans le même sens que ce qu'ils disent.
Et puis c'était l'occasion de rappeler Erwan Higuinen au bon souvenir du forum de SoJ paske ça fait longtemps (et Merlanfrit, et là ça fait encore plus longtemps : Martin Lefebvre a dû venir une seule fois dans SoJ).

Très bons souvenirs de la Gamecube. Son manque de succès avait fait chuter son prix assez rapidement, ce qui m'avait permis de me l'acheter (99€ neuve dès 2003 il me semble) alors que le JV n'était pas une priorité à l'époque. C'est la première console sur laquelle je me suis acheté des jeux variés, hors Zelda et Mario, en suivant les critiques (Beyond good & evil, Tales of Symphonia, Killer 7, MGS twin snakes,…). Excellente manette, qui fonctionne toujours parfaitement aujourd'hui et que je branche de temps en temps sur mon PC alors que mes Dualshocks 2 et 3 sont toutes HS (et la 4 prend le même chemin).

Rien à dire sur Deathloop, pas joué, si ce n'est qu'il m'aurait probablement plus plu s'il s'était appelé Deathloo. (le jeu de mots a forcément été fait mille fois sur l'internet britannique, mais ma recherche me renvoie au site de "décathlon" et pas à grand-chose d'autre, alors j'ose le poster ici ; l'étymologie du mot loo est intéressante et encore enrobée de mystère, je vous encourage à vous y intéresser)

Overboard > 12 mn, selon Jason Schreier (hélas, nouvelle saison de SoJ, changements, bonnes résolutions, pubs, etc., mais cet idiot de Balai reste coincé dans son rôle d'homme-sandwich d'Inkle). Les deux jeux partagent des défauts, comme cette obligation de refaire le début du jeu en accéléré plusieurs fois, mais de ce que j'ai entendu, c'est moins prononcé dans le cas d'Overboard parce que le jeu est moins linéaire, c'est plus un bac à sable à la Hitman, ce qui fait que quand on rate l'objectif qu'on s'était fixé dans une partie, on peut s'en fixer un autre. Et puis c'est un jeu misandre dans lequel le personnage principal assassine son mari, ce qui plaira à Erwan et Marius.

Bravo MonsieurU, ça a l'air super Le sommet des dieux, très hâte d'aller le voir !

tu jouais avec une manette N64 dans chaque main ?

Dans Nier Automata, il existe un code qu'on peut rentrer au début du jeu pour débloquer tous les chapitres. J'avais vu passer ça il y a quelques mois ; si ça peut servir à quelqu'un...

Streets of rage 4 : le dernier niveau en mode mania+ c'est une horreur. Au mieux, j'arrive au bout du couloir avec la horde de types armés et les deux robots. Et niveau 24 en mode survie. Le tout avec Blaze, qui a les meilleures capacités de crowd control je trouve.

A monster's expedition avait emballé tout le monde à sa sortie sur PC. J'attendais une sortie Switch avec impatience. Eh ben la voilà ! Ce sera le 5 août.

Si vous avez du mal à croire au partenariat entre Konami et Bloober, suivez peut-être Keiichiro Toyama, l'un des principaux créateurs de Silent Hill (l'original), qui vient de quitter Sony Japan avec plein de collègues pour fonder Bokeh Game Studio et se lancer dans un nouveau jeu d'horreur, après Silent Hill et la série Siren. La sortie n'est clairement pas pour tout de suite, évidemment.

Conseil de jeu d'été : Wildermyth ? Jeu narratif avec combats tactiques ; les critiques de RPS, Eurogamer et du Guardian en parlent avec des étoiles dans les yeux. J'en avais entendu parler à l'époque de la sortie de Pendragon : un joueur déçu recommandait de plutôt se pencher sur Wildermyth, alors en accès anticipé. Si j'avais un vrai PC je me jetterais dessus.

Débat sur Deconstructeam : je mets ici des liens vers les sites et chaînes où j'ai pu entendre régulièrement des créateurs de JV s'exprimer, en espérant que quelqu'un découvre qqch qui l'intéresse en farfouillant :
- podcast Designer notes (orchestré par Soren Johnson, l'un des créateurs de Old World dernièrement) - un peu le même modèle que les Irrational interviews de Ken Levine il y a un bon moment
- chaînes Youtube Archipel
- et Noclip,
- rencontres au festival EGX (ici une discussion entre le créateur de XCOM et le responsable de la série depuis le reboot),
- et pleins d'autres festivals avec des noms du même genre PAX, AdvX, etc., j'en trouve de nouveaux à chaque fois que je cherche - sans compter que la GDC n'aligne pas que des conférences archi-techniques (sinon je ne comprendrais rien et j'aurais laissé tomber depuis longtemps), exemple avec le créateur de A short hike qui parle un peu de sa vie au début de sa conférence
- et puis interviews écrites par milliers (mcvuk, pcgamer, toute la presse habituelle quoi), blogs de dévs ('plus beaucoup, évidemment, mais j'aime bien celui de Sukeban par ex), et Inkle avait même un podcast perso pendant un moment.

C'est pas exactement la même chose, c'est pas inclus avec les jeux et c'est dommage, mais c'est suffisamment proche pour que je me dise "Ben zut j'ai déjà vu mieux" devant les vidéos de Deconstructeam.

Merci pour les chouettes émissions et bonnes vacances!

Moi aussi j'ai joué à un free to play craignos il y a quelques jours : Sky - Children of light sur Switch, le « Journey free to play » de thatgamecompany. C'est pas exactement mauvais, c'est juste que c'est aussi absurde que ça en a l'air. Ça a la tronche, le gameplay et les sensations de Journey, et à côté de ça on te demande 4 âmes de sages de la lumière pour passer telle porte (et plus loin 8 et plus loin 12000 je suppose), 'y a des petites salles pour changer de fringues et de coiffure, et on se cogne à d'autres avatars de joueurs parce qu'on grouille tous dans les mêmes endroits étriqués. C'est le game design par soustraction mais avec du maquillage et des guirlandes. C'est à Journey ce qu'un supermarché est à un marché.

Comme tout le monde ici, j'attends impatiemment le DLC de Streets of Rage 4, le vrai gagnant des Silence Awards de l'an dernier (élections truquées !) ; mi-juillet.

Même avis sur La nuée. Entendre parler de « Death Stranding dans le Val de Loire » me rappelle que j'ai lu un roman sur une catastrophe nucléaire qui rend tout l'Ouest de la France inhabitable. La rédaction du journal de Corentin se réfugie à Paris et, en tant que journal-martyr, devient la coqueluche des médias internationaux (c'est juste pour l'anecdote, hein, c'est pas le sujet du livre, ça occupe une demi-page). Ça s'appelle La pierre jaune (Geoffrey Le Guilcher, 2021), c'est pas un roman extraordinaire mais l'auteur est journaliste et on sent qu'il s'est éclaté à faire des recherches sur le nucléaire et à envisager les conséquences d'une catastrophe nucléaire sur notre beau pays ; il y a presque quelque chose du manuel à l'attention des populations concernées, avec les bons produits à prendre pour résister aux radiations, les dangers avec lesquels on peut vivre et les dangers vraiment dangereux. On imagine très bien ça adapté en série, avec un faux Macron un peu ressemblant qui ferait des allocutions super agaçantes à la télé et tout. Avis aux amateurs.

Quelques jeux intéressants cette semaine ; un brin de méfiance envers Essays on empathy quand même, parce que j'ai déjà acheté un jeu de chez eux et il avait refusé de se lancer sur mon super PC qui fait pourtant tourner la plupart des visual novels avec grande facilité et même Blood Bowl 1 en mettant toutes les options graphiques sur 0. Et puis j'ai déjà un Deconstructeam personnel – Inkle pour ne pas le nommer, et peut-être une expérience assez proche de ces Essays... en ayant écumé Internet pour lire et entendre des choses sur la création de leurs jeux.

Yaourt --> c'était Josée, le tigre et les poissons... Une enfilade de tics d'animation japonaise.