J'avais raté cet article, merci pour le lien !

C'est bien tout le problème : Molyneux ne passe et ne passera pas à autre chose, il n'engage personne pour le superviser, ou pour s'occuper du management de son studio (l'ego, tout ça). Il continue de promettre monts et merveilles sous couvert d'enthousiasme et probablement qu'il y croit : d'où la première question sur la mythomanie - bien moins infondée et gratuite qu'il n'y paraît, Molyneux souffre peut-être réellement de mythomanie, (ou alors c'est un escroc patenté). Le problème est qu'il joue avec l'argent d'une foule (pas la plus clémente en cas de fuck-up), et non celui d'un groupe tel que Microsoft auquel il doit rendre des comptes sous peine de sanction. De plus, Kickstarter, en se dédouanant de tout litige, lui laisse le champ libre pour ne pas tenir ses promesses. C'est très problématique : l'anti-KS que je suis y voit d'ailleurs la preuve de l'échec de ce modèle.

Ce n'est pas de l'acharnement, c'est l'explosion (encadrée) d'une exaspération de joueur qui en a assez d'être pris pour un con (et une vache à lait) : RPS, en tant que site web sur le JV, lui a aussi fait confiance, a couvert son jeu avec des articles (pas toujours positifs, hein) et ils pressentent que cela va se terminer en eau de boudin. Ils sont donc redevables aux lecteurs qui auraient été convaincus de backer le jeu en lisant leurs articles : la moindre des choses est de demander des comptes à Molyneux, de s'expliquer sur ses choix. Avant que cela ne devienne un post-mortem larmoyant où Molyneux se flagelle et se blâme pour son incompétence.

Walker le dit plus ou moins clairement : il ne veut pas que Molyneux se casse de l'industrie ou abandonne, il veut que le projet aboutisse, il veut que les pledgers obtiennent ce pourquoi ils ont payés, et il espère que cette interview remue suffisamment Molyneux pour qu'il se sorte les doigts et termine son jeu. Pour moi, ce n'est pas de l'archanement, c'est même une belle preuve d'affection pour le bonhomme par un fan de la 1ère heure, contrairement à tout ce que certains journos français un brin sainte-nitouche semblent penser.

Ouais, les USA sont une ballade de santé comparé aux précédentes destinations mais la Russie n'est pas si dangereuse que ça, en prêtant l'oreille à certaines histoires, on peut dénicher un passe-droit militaire bien pratique...

(Mais il faut être vêtu chaudement et avoir des réserves de nourritures/boissons pour Fogg.)

Pour ma part, n'ayant qu'un iPhone4, le passage sur Nexus a été plus que salutaire ne serait-ce que pour la navigation sur la mappemonde et le framerate général. Mais du coup, j'oublie toujours qu'il existe des téléphones de taille confortable maintenant !

Par le transsibérien ? C'est vrai qu'en maintenant le cap plein Est, on est certain d'arriver à Londres dans les temps. Pour ma première partie, j'avais fait le tour en 71 jours, avec notamment un misclick au Japon qui m'avait envoyé aux Philippinnes au lieu d'aller à San Francisco ! J'ai perdu 5 ou 6 jours dans la bataille mais je suis quand même arrivé à bon port !

Mais l'intérêt réside vraiment dans les détours et les chemins de traverse qui te font découvrir l'univers dans lequel se déroule l'histoire.

Pour Isaac et Towerfall, c'est simple : les versions Rebirth et Ascension respectives ajoutent (largement) plus de 50% de contenu. Pour moi, c'est plutôt significatif.

De plus, ces deux jeux ont des titres différents de leurs premières versions, ce qui suffit à les différencier, selon moi : deux titres, deux jeux. (Je ne prends pas en compte les titres avec mentions "HD", hein.)

La transportabilité du titre n'est pas un ajout, puisque cela dépend du support : le contenu du jeu n'est pas différent en soi, c'est l'expérience qui est différente. Le jeu reste le même.

Peu de discussion autour d'Isaac sur le forum, alors qu'il s'agit de mon "gros jeu" de fin d'année (et de mon GOTY 2014), celui dans lequel je vais investir facilement une centaine d'heures, comme certains le feront avec Dragon Age.

Si le premier Isaac m'avait un peu rebuté par sa difficulté hyper élevée et ses contrôles hasardeux (il faut avoir des gènes de poulpe pour y jouer au clavier !), ce Rebirth balaie ces deux défauts et injecte tellement de contenu au jeu original que parler de "remake" revient à diminuer la quantité de travail fournie par McMillen et Nicalis.

Des centaines d'objets, des dizaines de boss, de nouveaux personnages jouables, des défis, deux modes de difficulté (Hard étant la difficulté de l'original, vraiment hard), des salles à taille variable (une des grosses nouveautés)... Isaac est un jeu hyper généreux, qui ne se dévoile que par petites touches : boss, bonus et environnements se débloquent au fur et à mesure de nos victoires contre Mom, corsant un peu plus le challenge à chaque fois.

C'est d'ailleurs le point le plus intéressant du jeu : sa gestion de la difficulté. Contrairement à beaucoup de rogue-like qui propose un challenge fixe et une difficulté qui augmente pendant une run (comme Spelunky), la difficulté d'Isaac augmente avec les victoires contre le boss de fin et c'est pour cette raison que les premières parties en Normal peuvent paraître d'une facilité déconcertante pour ceux qui ont retourné le premier Isaac. Les premières parties sont prévues pour "ménager" le joueur et ne pas le faire fuir dès son premier échec, avant de proposer un challenge plus intéressant.

Le jeu ne cesse de nous tester et nous oblige à toujours repousser nos limites en augmentant petit à petit le challenge. Le plaisir de jeu n'en est que plus grand et la frustration de se faire tuer s'évapore en quelques parties. La profondeur des mécaniques, par les combinaisons d'objets qui transforment ce petit bonhomme chétif et un peu mou du genou en bête de guerre invincible, est aussi quelque chose qui se comprend sur la durée : les statistiques du personnage (vitesse, dégâts, PV) peuvent évoluer en cours de partie et il y a une dimension "gamble" très intéressante qui peut faire basculer le cours d'une partie ! Et chaque autre personnage jouable propose une configuration spécifique qui change la manière de jouer... Et les défis qui... Je m'arrête là, il y a tant à découvrir.

Et personnellement, je trouve la direction artistique fantastique. Les goûts et les couleurs...

@CanardJimbo : Si ce post ne répond pas à ta question, c'est que le rogue-like n'est pas fait pour toi.

J'en profite aussi pour faire un peu de pub pour Gamingway, site pour lequel j'écris désormais sous le pseudo de Go-Ichi, toujours sur le jeu indé . La critique d'Isaac paraîtra bientôt !

Attends, attends, attends...

BoI - Rebirth et TowerFall Ascension ne seront pas comptabilisés ?

Pour les portages purs et simples type AssCreed/GTAV, je veux bien comprendre, mais ces deux jeux sont de nouvelles itérations de la série, pas de simples "portages" : contenu largement développé et refonte graphique, voire nouveau moteur. Pour moi, cela suffit à les considérer comme des jeux à part entière...

GTAV est un upscale graphique, pas une refonte du jeu, donc : simple portage.

Edit : J'avais pas vu la page suivante (pastaper)

1. The Binding of Isaac - Rebirth (PC)
2. TowerFall Ascension (PC)
3. Shovel Knight (PC/3DS)
4. Threes (iOS/Android)
5. The Wolf Among Us (Android)
5. Broforce + Expendabros (PC)
7. BattleBlock Theater (PC)
8. Escape Goat 2 (PC)
9. Hatoful Boyfriend (PC)
10. Desert Golfing (Andorid)

Mes déceptions :

-Team Indie, The Walking Dead Saison 2, Interstellar (comment ça, hors-sujet ?), Gods will be watching...

YES !

(Je n'ai pas de Vita, tu peux préciser les trucs en plus ?) ^^

Puisque chacun y va de son GIF, ma contribution :

@Jenesuispasunrobot : Ben, c'est Hoopy, normalement.

Escape Goat 2 (et le 1 aussi) : un plateformer-puzzle hyper classique en apparence qui rajoute petit à petit de nouvelles mécaniques très bien pensées, mais surtout qui ne te prend jamais par la main pour t'expliquer quoi faire.

C'est le genre de jeu (trop rare) qui te fait d'abord dire "Putain mais ce niveau est impossible ils ont du oublier un truc zarma ces gros nazes" avant d'avoir cette délicieuse épiphanie de "HAAAAAN MAIS J'AI COMPRIS JE SUIS TELLEMENT INTELLIGENT".

La difficulté est admirablement bien dosée (le 1 à NG+ hardcore de chez hardcore : j'ai pas réussi à lancer le premier niveau) qui te laisse apprendre de nouvelles façons d'utiliser les diverses mécaniques, voire de résoudre les tableaux de manière non-conventionnelle. Les Succès Steam sont d'ailleurs fait pour te pousser à envisager certains tableaux différemment et te pousser à la performance (Vis ma vie de Superplayer, en somme).

Bon équilibre aussi entre les niveaux pure plateforme (timing, exécution au millimètre) et ceux, plus posés, d'énigmes (avec parfois reset obligatoire en cas d'erreur). Pas mal de niveaux mixent le tout de manière fluide et dynamique : bref, un level design de malade.

Pour à peine 15€ (5€ le premier, 9€ la suite), une bonne dizaine d'heure de die-n-retry sacrément chiadé, c'est donné !

Anecdote : les 2 jeux ont été créés de A à Z (musique comprise) par un seul mec, Ian Stocker. Le second épisode a bénéficié de DoubleFine pour l'édition et c'est à ce jour le jeu le plus abouti que ce studio ait sorti-AH MERDE J'AVAIS PAS ÉTEINT MON MODE TROLL PARDON AUX FAMILLES MACHIN TOUT CA.

Et sinon, j'ai aussi pondu une critique de Shovel Knight et c'est par là que ça se passe : http://theindiecave.wordpress.com/2014/ … el-knight/

Nouveau jeu gratuit des créateurs de A Dark Room (Cookie Clicker-RPG) : Gridland ! (un match3-RPG)