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Libération

L'AppStore de l'iPhone souffle sa première bougie

Le magasin d'applications entièrement en ligne d'Apple existe depuis maintenant un an.
par Thibaut Charron
publié le 7 juillet 2009 à 18h37

Voici donc un an que l'iPhone 3G a été lancé, et avec lui son nouveau système d'exploitation renfermant le magasin d'applications faisant depuis tant d'émules, l'AppStore. Le secret : la simplification à outrance de l'interface et l'incitation à l'achat impulsif. En grande partie grâce aux tarifs pratiqués (8€ pour le tout dernier Sims 3 , 0,79€ pour les applications mineures, la session shopping ne revient exceptionnellement à plus d'une paire d'euros) et au fait de ne pas avoir à rentrer son numéro de carte bancaire à chaque achat.

Pour Apple, plus vendeur de matériel que de logiciel (si on prend en compte le fait que son logiciel principal, Mac OS, est inclus directement dans les machines), c'est la poule aux œufs d'or. Comme pour l'iTunes Store avant lui, l'AppStore fait passer les transactions par les serveurs maisons, drainant au passage un pourcentage (un tiers, tout de même) du gâteau.

60 000 applications et plus d'un milliard de téléchargements plus tard, on ne peut pas dire que l'AppStore soit seul au monde en ce début d'été 2009. Palm, Google Android, RIM, Nokia et bientôt Windows Mobile, les concurrents directs, ont eux aussi lancé des plateformes équivalentes. Et dans le jeu vidéo, on s'en est aussi donné à cœur joie : la sortie récente de la DSi et surtout celle à venir de la PSP Go, nouvelles générations de consoles portables mettant particulièrement l'accent sur les contenus exclusivement téléchargeables.

Reste que dans cette affaire, il y a quand même un perdant. Comme pour les distributeurs de CD et de DVD pour la grande industrie du divertissement, les distributeurs de logiciels et de jeux vidéo pourraient être contrariés par ce modèle d'avenir, le « tout dématérialisé ».

Avec la sortie du dernier iPhone plus puissant au niveau des capacités laissant de plus grandes possibilités aux développeurs (de jeux vidéo en particulier), l'AppStore est en tout cas conforté dans ses positions. Un point semble cependant assombrir ce beau tableau : la politique de validation des applications qui parait encore floue, pour les développeurs comme pour Apple.

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