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Jamais contents ! Salauds de pauvres !
Des méthodes orwelliennes, des tronches patibulaires, des remarques d'une bêtise sans nom.
Le summum s'atteint dans cette espèce de petite grognasse - kapo de coeur - qu'est Caroline, la recruteuse psychorigide au comportement animal. Un furoncle dégénéré de ce que notre civilisation produit de pire.
Ces gens, ces entreprises, sont l'incarnation de ce qui nous attend à moyen terme. Voilà la société qui se dessine pour nous, voilà les agrégats humains paumés qui erreront, de précarité en désespoir à travers ces espaces vides à la déco sans âme. Il devait y avoir plus de vie à S21. En tout cas c'était une torture qui ne cachait pas son nom.
Bah, rien qu'un pseudo tocard en maraude qui pense encore avoir du goût parce qu'il tape sur un genre sous-présenté par les médias.
Triste. André Rieu n'est pas le chantre de la musique classique. Booba n'est pas celui du rap non plus.
Pis merde, on s'en fout. C'est un fennec.
Et moi j'comprends rien.
Mon frère avait fugué à 8 ans. Il a fait des p'tits.
Burn Hollywood Burn...
Ben alors Camille, une p'tite régression ?
Je suis bien de ton avis. On ne nous a jamais pris pour des dindons avec si peu de vergogne. Les commentaires enjoués montrent bien à quel point la culture des médias de masse a désormais fusionné avec la conscience des gens, et au final, combien on est dans la merde jusqu'au cou...
D'une langueur monotone, le film n'a de comparaison avec la poésie que ces attributs du poème de Verlaine. Le scénario tout d'abord: une vieille femme élevant seule son petit fils (qui n'est qu'une tripe à demi-autiste qui se contente de manger et de regarder des sitcoms pourris) découvre un jour par des parents d'élèves que son mignard a participé à une tournante. Sur la suicidée que l'on voit flotter -raide noyée - lors du premier plan du film. Parallèlement elle suit des cours de poésie avec un pseudo gars qui fleure bon les clichés, les incitant à voir la poésie partout où elle se trouve, y compris - ô stupeur et incrédulité - dans une pile de vaisselle sale ! (c'est à croire que le type nous prend pour des lecteurs d'Arlequin). Du coup, les parents des autres lardons se hâtent, l'entraînant avec eux, de réunir la somme destinée à acheter le silence de la mère éplorée, et ce, alors que la justice et la presse essayent d'étouffer l'affaire.
De là on s'enfonce dans les méandre d'un inactivisme qui n'est pas même rehaussé par la beauté des plans (inexistantes). La vieille joue bien, et pour cause, c'est une "légende vivante du cinéma coréen". Aucun jugement dans ce film, rien, tout est lisse, contrairement à ce que prétend Télérama qui nous annonce effaré: "20000€, voilà le prix d'une jeune fille en Corée" Vive le jugement européo-centré que le film ne prononce à aucun moment, même dans la réticence plus ou moins affichée de la vieille.
"C'est un film sur la poésie" nous dit-on. À la question d'une journaliste au réalisateur lui demandant de répondre à la question: "Pourquoi dire dans votre film que la Poésie est en crise ?", l'autre répond, laconique: "Ce film, je l'ai imaginé comme un poème avec beaucoup de blanc entre les lignes. C'est au spectateur de combler ces blancs là."
Vous l'aurez compris, c'est une oeuvre dont la réussite dépend de vous. Pas de moi, j'ai laissé tomber ce genre de fumisterie.
Très belle introduction critique à ce jeu qui génère tant de fantasmes ! ça change des preview façon Auto+
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