Surcouf depuis arrivée du petit Mulliez a grillé son potentiel !!!
A époque de PPR jusqu'en 2009, tout n était pas rose, mais selon la volonté du directeur local de chaque magasin, ils arrivaient a recruter des conseillers de vente selon leurs compétences, faire la différence technique avec un accueil correct. Ce n 'était certainement pas magique mais certains mags étaient rentables. Erreur de PPR c'est de ne pas avoir été cohérent entre site internet et mag. Les pertes au moment de la vente venait principalement de stratégies mal gérées comme certains acheteurs incompétents, site internet pas performant et du gouffre du mag de Dausmenil.

Mais depuis que Mulliez a acheté Surcouf pour 1 € plus un bonus offert par PPR de plusieurs dizaines de millions Euros pour voir venir et ne pas licencier de suite. PPR avait besoin de protéger son image de marque comme une entreprise qui ne licenciait pas ...
Mulliez avec ses 20 ou 30M€ en poche a greffé a l'enseigne Surcouf ses mags pas très rentables et a vite essayé de reformer tt cela en faisant tt pour réduire la masse salariale. Ecremage, Ecremage ...
Il a proposé aux vendeurs qui pour certains, fonctionnaient comme des minis resp de mag, resp de marque et étaient tous rémunérés en fonction de leurs ventes et bien sur de leur fidélisation clientèle.
Selon les mags et les corners vous pouviez trouver des vendeurs très performants et impliqués.
Mais M.Mulliez & Co avec leur offre multicanal trop grande pour eux, n'ont pas trouvé mieux que de réduire les commissions vendeurs de 19,6% pour une histoire de brut et Net ridicule. Les coefficients de rémunérations existaient depuis plusieurs années sans problème.
Tous les vendeurs ont accepté pour aider entreprise.
Mais 6 mois après tj dans sa seule logique de réduire la masse salariale ils ont proposé un avenant au contrat de travail en réduisant  quasi totalement les primes. Les vendeurs et resp de leurs corners ne pouvaient pas accepter cela et ont refusé l avenant, d'où 170 personnes licenciés eco.
Le problème c'est qu'en réduisant la masse salariale, Surcouf a perdu sa différence technique qui faisait venir les clients chez eux.
Ils ont embauché instantanément des jeunes qui sont payés comme la plupart des employés Grande distribution qui par manque de formation, d'expérience, de produit pouvait passer d'un rayon à un autre et dans ce cas perdre les clients qui venaient dans un magasin Surcouf pour échanger, acheter grâce aux conseils des "experts" dans leurs domaines. Je me rappelle d'un temps où dans la plupart des magasins on trouvait des conseillers de vente très performants en réseau, colorimétrie, impression etc, et qui ne cherchaient pas à faire de la vente One shot mais qui travaillent à long terme pour une meilleure fidélisation. C'était leur différence et leur point fort.

Mais quelquechose de plus grave sont les erreurs stratégiques comme tout axer sur le libre service pour du matériel qui pouvait être très technique  et deuxio, comment ont ils pu acheter un nouveau siège social très très cher dans un espace classé art déco à Lille alors qu'ils avaient déjà un siège social à Paris ds un mag bien trop grand et trop cher Dausmenil.
Tout a déménager, des coûts supplémentaires inqualifiables, pour quelle raison ???
Se rapprocher de sa famille qui habitent juste à la frontière côté Belge, peut être, mais quand on perds de l'argent comment peut on investir dans un nouveau siège énorme et magnifique juste après avoir viré 170 vendeurs. Et la déontologie svp.
Plus un changement de système informatique très mal préparé qui ne fonctionnait pas qui a rendu les livraisons et flux de marchandises catastrophiques.
Et les fournisseurs ont vite douté, demandé d'être payé au cul du camion et arrêté de livrer le matériel, une vrai perte de confiance qui mènera à la perte de Surcouf.
Beaucoup de monde a compris que son projet ne tiendrait pas, quel gâchis !!!

Mais ceci n'est que mon analyse !