D'oh! je connaissais pas, paf bookmark.

Finalement j'ai trouve la reponse hier, la question c'etait : "comment on fait tomber des Locorocos des branches?".

Nan sérieusement ce serait super bien d'avoir encore des Q/A. Ou alors une question par PodCast, ou alors... je sais pas moi y'a plein d'idées!

A propos de "Silence on joue" il y aura encore une séance de questions/réponses?

J'ai pas pu poser ma question pour la dernière, pour cause de pas la.... Snifrl

Salut,

Tout d'abord félicitations pour cette chronique fraiche et bien tournée. Pour être tout a fait franc je n'ai pas tant apprécie le fond (surement plus utile aux personnes méconnaissant le monde des distros gnu/linux) que le point de vue propose qui nous change un peu des articles "Linux est-il pret pour le grand public?" (combien de fois j'ai pu lire ce p****n de titre) dans lesquels un pseudo journaliste informatique essaye une distrib quelconque pour finalement arriver toujours a la même conclusion : "gnagnagna progrès sur l'installation, gnagnagna photoshop, gnagnagna jeux 3D, rhalalalala les drivers... Oh et pis gnome c'est vraiment trop pas beau. Nan mais alors Linux pour mémé Jacqueline qui fait que lire des mails et surfer sur site de tricot et de cuisine c'est très très bien, mais pour nous les power users qui defragmentons nos disques durs c'est pas du tout, du tout adapte"... et ça fait 10 ans que ça dure. Bref...

Le vrai point que je voulais aborder concerne la philosophie du Logiciel Libre. Il se trouve que plus le temps avance plus je me sens intégriste barbu, c'est a dire plus GNU que Linux, plus Debianieux qu'Unbuntiste, plus Stalmanien que Torvaldiste, plus libre que logiciel (plus de gauche que socialiste si j'osais la parabole...)

Je m'explique : en gros si on suit la chronique et les discussions qui s'en suivent on voit qu'on y parle de Logiciels, de la qualité des logiciels, de la facilite d'utilisation, d'installation and so on... Or il se trouve qu'on peut considère que dans le choix du Logiciel Libre, le logiciel est le moyen et la Liberté le but ultime.

Concrètement, prenons une personne qui possède un ordinateur personnel. Sur ce dernier on trouve des logiciels et des données. Or il se trouve que les données en question ont une importance de plus en plus grande pour l'utilisateur. Il s'agit sans doute de sa compta, des ses photos, des ses documents administratifs, de ses échanges de courrier électronique, de sa musique, de ses films de vacances, de ses créations artistiques... Bref tout ce qui existait avant sous forme matériel et qu'on conservait ad vitam (je suis sur que vous tous des 33 tours de vos parents ou des albums photos) et qui représente finalement la vie dudit utilisateur.

Au vue de l'importance de ces données, la vrai question a se poser dans le choix du Logiciel Libre est celle de la légitimité de l'utilisateur a lire, modifier, partager, conserver, bref utiliser ces données qui sont sa propriété. Il se trouve que le logiciel privatif (dit propriétaire) ne garantit jamais la pérennité en ce domaine. Par exemple même l'"indispensable" photoshop n'offre aucune certitude quant au fait de pouvoir exploiter des fichiers PSD dans le futur, pire Adobe interdit quiconque de pouvoir utiliser ce format. Alors oui l'argument commercial ("ce serait se tirer une balle dans le pieds que de ne plus assurer de compatibilité descendante") semble protéger le consommateur, on passe d'ailleurs du statut d'utilisateur au statut de consommateur. Mais imaginons un scénario dans lequel la société éditrice (Adobe) venait a disparaitre, les quelques copies de Photoshop trainant dans la nature devenant vite incompatibles avec les nouveaux OS... que peut alors faire le graphiste photoshop-dépendant avec tous ses fichiers PSD et qui représentent le fruit de son travail?

On peut facilement étendre cette problématique de pérennité, a ce que j'appellerais l'obscurantisme technologique régnant depuis quelques années (informatique de confiance, DRM, collecte de données personnelle sur certains sites web...). Et je ne parlerai pas du CLUF de windows (le truc qu'il faut accepter les yeux fermes tant il est abscons)

On peut aussi évoquer dans le même esprit l'intérêt des formats et protocoles libre et ouvert. Ici l'exemple de l'adoption massive et virale de Skype est parlant. Les utilisateurs voient que Skype "ca marche tout seul, c'est génial", or il se trouve qu'a l'heure actuelle personne ne sait dire comment Skype marche, par ou les communications transitent, qui écoute... Pire Skype utilise l'ordinateur du l'utilisateur a son insu en permettant a d'autres flux de transiter par son biais (qui a lu les "terms and conditions"?).

Voila c'était pour éclairer la question du choix Logiciel Libre sous un angle différent, quoique dans un style un peu lourd..

Et puisqu'il faut poser une question, j'en ai deux :

- Erwan, dans quelle mesure la notion de "liberté" a guide ton choix de migration vers Ubuntu?

- Plus généralement aux utilisateurs de photoshop, est-ce que je pourrais savoir clairement ce qui ne vous convient pas GIMP? Ca fait des années que tout le monde dit "GIMP c'est bien, mais je l'utilise pas parce je fais des choses que je peux faire qu'avec Photoshop", moi je veux bien mais j'ai toujours pas trouve ce qu'il me manque sous GIMP et pourtant je développe mes photos avec gimp, c'est pas une utilisation pro, mais déjà bien avancée...