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En réponse à jean-No
Sans vouloir être désobligeant jean-No il est un peu facile de tenir le discours du "c'est plus compliqué que cela". Bien sûr c'est compliqué d'assumer le classement X d'un film non-pornographique, mais c'est le rôle des politiques de trancher parfois dans le vif. Je regrette que Christine Albanel, ministre de la culture, n'ai pas eu ce courage de peur d'une levée de bouclier d'une partie de la profession. J'ai décidé de protester contre les "torture porn" le jour ou ma fille de douze ans m'a demandé de louer Hostel parce qu'un copain de collège le lui avait conseillé après l'avoir vu. Contrairement aux images idylliques de l'enfance, les enfants sont malheureusement inavertis, influençables et traumatisables et c'est le rôle des parents et de l'état de les protéger. Voila pourquoi je persiste à dire que l'Etat a été démissionnaire. Quand à la critique cinéma "parisienne" (Libération, Le Monde, Technik'art…), je maintiens qu'elle est encore souvent , avec des exceptions bien sûr, manièrée et snob dans ses choix cinématographiques et dans son attrait pour les films de torture puisque ces trois titres ont tressé des lauriers à "Martyrs".
Le film Martyrs est scandaleux sur un plan éthique, comme ceux qui en font l'éloge
En refusant de voir l'apologie et la jouissance de la violence des "torture porn" comme Martyrs (ou Saw ou Hostel) et en réduisant tout au critère esthétique, le critique cinéma de Libération fait preuve d' irresponsabilité.
Martyrs et Liberation
Votre article sur Martyrs s'inscrit dans une tradition de la critique cinéma française (parisienne) qui consiste à juger un film par rapport à ce qu'il apporte à l'histoire du cinéma et non en tant que tel. Le but de cette critique n'est pas de faire connaître et aimer un film mais de faire briller le critique par ses "saillies".
Je croyais que cette critique avait été définitivement abattue par la polémique survenue il y a quelques années et portée par Patrice Leconte. J'ai la tristesse en lisant votre article de constater qu'il n'est pas tout à fait mort à Libération. Ill vous conduit à défendre des films de torture bassement commerciaux qui manipulent les journalistes en mal de postures valorisantes dans les salons parisiens.
Je ne vous félicite pas et je ne donne pas cher de l'avenir d'Ecrans déjà très en difficulté. Ce n'est pas la première fois que vous prenez ce genre de parti (vous avez déjà défendu un film de torture japonais) : on ne peux pas être indéfiniment en décalage avec ses lecteurs.
Pourquoi défendez-vous les films de torture ultra-violents !
En défendant Martyrs de Pascal Augier, sans doute par snobisme intello, la rédaction d'Ecrans se décrédibilise et apparaît comme décalée par rapport à ses lecteurs et par rapport au public.
Question : Comment améliorer Ecrans ?
Réponse : en arretant de défendre des films de torture ultra-violents comme Martyrs de Pascal Laugier.
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