Tout dans la nuance, M. Hervaud !

Donc pas de jet de pierre pour cet article, bien mieux documenté que le précédent. Heureusement que l'UFC et ASI font bien leur boulot.

Ah ! Voilà un vrai article !
Mais n'est pas arrêt sur image qui veut. Sur Ecrans, ça se transforme en 'revolution', quel nom nom ringard.

PS : merci de joindre la définition de l'expression, j'avais déjà pris soit de la noter dans mon message précédent.

Heureusement, nous n'attendons pas les aimables directives d'Alexandre Hervaud pour conserver notre cerveau en état de marche. Cet article est, en effet, partial et je rejoins la cohorte des nouveaux inscrits pour l'expliquer rapidement.

Titre : ne pas prendre des V6 pour des lanternes.

Au delà de l'effet de manche très Libé (aaah, super, un jeu de mot dans le titre), la définition même de ce titre invite à ne pas "être crédule, inintelligent, idiot, naïf", ou que l'annonce de la V6 pourrait nous "tromper, berner" voire que le service comm de Free "se moque de (nous), (nous) fait croire des choses insensées".

Si j'en crois, donc, le titre, la promesse du papier est de nous dévoiler que la V6 n'est pas si "révolutionnaire". Existe t'il des limites dans cet nouvel box, des failles ? La campagne de comm' de Free nous a t'elle caché de nouvelles clauses ? Nous nous jetons sur le papier.

Premier paragraphe et première information : le nom de la box est "ringardos"

Bien. Il est vrai que cette information, qui a du coûter à Alexandre Hervaud une vraie investigation de fond et un nombre incalculable d'appels, est absolument cruciale. Le gardien du bon goût a tranché : "il faut une bonne dose d'inconscience (sic) pour lancer un produit labellisé Révolution ce 14 décembre 2010." Et tant pis si le nombre de lecteurs concernés par cet avis d'esthète chute à 20 personnes (nombre supposé) : les membres du service communication de l'opérateur Free qui ont décidés du nom de leur produit...

Deuxième paragraphe et deuxième information : Le designer Starck s'exprime comme dans un sketch des Nuls

Bon. Cette info là mérite aussi d'être en tête. Nous sommes heureux de l'apprendre. Notons au passage une tournure sibylline : Starck est désigné par le journaliste "responsable du ravalement de façade". Voilà une expression qui discrédite à elle seule tout le produit ("Ah parce que cet article dénigre l'offre de Free ?").

Paragraphes 3, 4 et 5 : vous avez demandé le service minimum du journalisme, ne quittez pas...

Parce qu'on ne construit pas un papier avec deux jugements de valeurs et parce qu'à un moment donné, il faut bien un peu d'info, on se met en mode recopiage de dossier de presse. Pas intégralement, quand même, parce qu'on travaille sur le web, on peut le mettre en téléchargement, ça fait gagner du temps....
S'ensuit donc, une liste non-exhaustive de nouveautés. Pourquoi avoir choisit telles nouveautés (navigation sur sa télé ou assistance comprise dans le forfait) plutôt que d'autres (télécommande gyroscopique, switch gigabit) ? Mystère...  Nous apprenons, tout de même, que les hauts-parleurs intégrés peuvent servir à... "écouter des web radios ou de la musique stockée". Diantre ! Et moi qui pensait que ces hauts parleurs servaient de ports USB !

On aurait pu rêver d'une comparaison de ces chiffres bruts aux offres d'autres opérateurs mais Alexandre Herviaud préfère sans doute laisser ce genre d'analyse fastidieuse aux "suppléments high tech des news magazines hebdo"

Dernier paragraphe : où l'on parle de prix

En gros, appeler en illimité vers les mobiles et avoir un lecteur Blu-ray coûtera à présent 39 € par mois (dont 3 € d'augmentation de TVA).
Conclusion (partiale) : "C’est qu’elle commencerait à être pas donnée, cette révolution." Ben oui, mon bon monsieur, tout augmente. C'est comme le temps qui est tout détraqué. Et avec ça ?! Je vous remets une livre de lieux communs ?